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Inde: les usines de feux d'artifice en pleine effervescence à l'approche de Diwali
A l'approche de Diwali, la fête hindoue des lumières, des fumées toxiques alourdissent le paysage autour de l'usine de Sivakasi, une ville de l'Etat du Tamil Nadu, au coeur de la production indienne de feux d'artifices.
L'usage de ces engins pyrotechniques est régulièrement restreint par les autorités indiennes à cause de la pollution qu'ils provoquent, mais pour beaucoup, les pétards font partie intégrante des célébrations.
A l'approche du premier novembre qui marquera cette année la fête de Diwali, les ouvriers s'empressent d'honorer les commandes de pétards en enveloppant des cônes rouges et en taillant des fusibles argentés.
Le travail est risqué: l'Inde observe chaque année plusieurs explosions mortelles dans les usines de feux d'artifice, mais les ouvriers avouent qu'ils n'ont pas le choix.
"Il n'y a pas d'autres opportunités de travail dans le coin" explique Rajathi, s'interrompant d'emballer des explosifs dans des papiers aux couleurs criardes.
Cette femme de 49 ans, qui ne souhaite donner que son prénom, espère que ses enfants n'auront pas à emprunter le même chemin, un travail qui lui rapporte un maximum de 800 roupies par jour (8,7 euros).
Les conditions de travail sont rudimentaires: des ouvriers, assis à même le sol, plongent à mains nues des mèches inflammables dans des pots d'une mixture argentée.
D'autres collent les emballages avec leurs doigts, tandis que les femmes étalent les cônes de papier fabriqués à la main pour les explosifs sur des nattes pour qu'ils sèchent au soleil.
"Je sais qu'il y a déjà eu des accidents dans les usines, mais j'ai besoin de travailler pour manger", confie Sivaraj, qui vient de commencer ce travail.
Sans avoir fait d'études, il n'avait que peu d'options: "C'est pourquoi je suis venu travailler dans une usine de feux d'artifice", avoue l'homme de 29 ans, qui de même ne souhaite pas révéler son nom de famille.
- "Réduire la pollution de l'air" -
Des produits chimiques puissants sont utilisés pour donner aux explosifs leur couleur et leur bruit. Durant la période de Diwali, ils s'ajoutent au brouillard toxique déjà provoqué par les gaz des véhicules et les fumées d'usine dans les grandes villes d'Inde, souvent classées parmi les pires au monde en termes de qualité de l'air.
New Delhi a ordonné lundi une "interdiction totale" des feux d'artifice afin de réduire la pollution de l'air. La mesure la plus sévère d'une série de restrictions visant l'usage de pétards.
Mais pour beaucoup d'indiens, Diwali, une fête majeure de la culture hindoue qui célèbre le triomphe de la lumière sur les ténèbres, ne serait plus pareil sans le bruit coloré et tonitruant des pétards.
Les interdictions passées sont restées largement ignorées, la police étant souvent réticente à punir les contrevenants étant donné la dimension religieuse prise par ces feux d'artifices aux yeux des fidèles hindous
Chaque automne, New Delhi est recouverte d'un smog âcre, principalement imputé au brûlage des chaumes par les agriculteurs des régions environnantes, mais la multiplication des feux d'artifice lors des festivités de Diwali aggrave le problème.
Dans la capitale indienne, les niveaux de particules fines,- des microparticules cancérigènes connues sous le nom de PM2,5 qui pénètrent dans la circulation sanguine par les poumons - atteignent souvent plus de 30 fois les limites de danger fixées par l'Organisation mondiale de la santé.
L'Inde est l'un des pays les plus exposés à la pollution liée à ces particules qui favorisent certaines pathologies comme les accidents cardiovasculaires ou le cancer du poumon.
Une exposition prolongée peut provoquer des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques, des cancers du poumon et d'autres maladies respiratoires.
Un rapport publié en 2023 par la revue médicale britannique The Lancet indiquait plus de 7% des décès dans les 10 plus grandes villes du pays sont liés à la pollution de l'air.
T.Resende--PC