- Des milliers d'indigènes à Bogota pour protester contre leur sort dans leur territoire
- Lutte contre le narcotrafic: la Cour des comptes tacle la non-application de certaines mesures
- La prime de Noël versée le 17 décembre
- Foot: Lewandowski (Barcelone) inscrit contre Brest son 100e but en C1
- Stellantis aux syndicats: pas de fermeture d'usines à court terme en France, mais une baisse de production
- Menacé de censure, Barnier juge le moment "très grave"
- Budget: le Sénat valide la taxe sur les hauts revenus et alourdit la fiscalité du capital
- Mandat d'arrêt de la CPI: les pays du G7 "respecteront leurs obligations respectives"
- Macédoine du Nord : Une femme accouche à 61 ans, un record pour le pays
- Chili: le président Boric visé par une plainte pour harcèlement sexuel
- Egypte: 5 survivants récupérés après le naufrage d'un bateau touristique
- ArcelorMittal: "journée noire" dans les centres de services, contre les projets de fermetures
- Argentine: la décision sur un non-lieu pour les rugbymen français mise en délibéré
- Budget Sécu: Wauquiez annonce un accord avec les sénateurs LR pour retirer les 7 heures de travail sans rémunération
- Avec Trump, le retour de la politique par posts
- UE-Mercosur: Carrefour fait son mea culpa au Brésil
- Netflix, Disney+ et Prime Video ont versé 362 M EUR pour la création française en 2023
- Bruxelles valide le budget du gouvernement français en pleine crise
- Journée meurtrière à Islamabad où l'opposition augmente la pression sur les autorités
- Mobilisation contre les redéploiements dans la branche spatiale de Thales
- L'usine de Toyota France à contre-courant de l'industrie automobile
- Trump fait planer la menace de guerres commerciales tous azimuts
- Affaire Pogba: l'absence de Paul Pogba passe mal, nouvelle demande de renvoi
- "Un appartement acheté, un appartement à gagner": les ristournes des promoteurs pour attirer le client
- Israël doit se prononcer sur un cessez-le-feu au Liban, Beyrouth et sa banlieue sud sous les bombes
- Cyclisme: l'UCI demande à l'AMA de "prendre position" sur le monoxyde de carbone
- La Russie expulse un diplomate et sanctionne des ministres britanniques
- La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS
- Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie?
- Cyclisme: l'Australie bannit à vie Richardson, qui a rejoint l'équipe britannique
- Le Musée de l'Homme explore l'odyssée humaine des migrations
- Ouïghours: la Chine fustige la "coercition" américaine après de nouvelles sanctions
- Protection de l'eau potable: les élus réclament des mesures "de très court terme"
- Réforme de l'audiovisuel public : un texte de retour à l'Assemblée le 17 décembre
- Réduction du déficit: pour la Banque de France, "la confusion aurait un coût sur les emprunts de la France"
- VIH et sida: peu à peu, la situation s'améliore
- Crash d'un avion cargo de DHL en Lituanie: les boites noires retrouvées
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre avec une demande de renvoi
- Carrefour regrette que son annonce concernant le Mercosur ait été mal perçue au Brésil
- C1: Salah à Liverpool, entre ombre et lumière
- Assassinat de Samuel Paty: la jeune fille prisonnière de son mensonge
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: deuxième jour d'examen du non-lieu
- Inde : Google Maps visé par une enquête après la mort de trois personnes
- Wall Street ouvre partagée, digère calmement les annonces de Trump
- Les infections au VIH au plus bas en 2023, selon l'Onusida
- Biathlon: Fourcade vers un sixième titre olympique après le rejet de l'appel d'Ustyugov
- Le président de la COP29 blame des pays du Nord "inflexibles" pour justifier un accord "imparfait"
- Liaisons maritimes vers la Corse: feu vert de l'UE aux aides publiques de la France
- Le chef de l'ONU fustige réseaux sociaux et intelligence artificielle "sans contrôle"
- Kiev accuse la Russie de mener des "activités génocidaires" avec des mines antipersonnel
La Chine achève ses exercices militaires et réaffirme l'option de "la force" pour conquérir Taïwan
La Chine a réaffirmé lundi, à l'issue d'une journée de manoeuvres militaires d'encerclement de Taïwan avec ses avions et navires de guerre, qu'elle n'abandonnera "jamais" l'option du "recours à la force" pour conquérir l'île.
Ces exercices ont été présentés par l'armée chinoise comme un "avertissement" aux "séparatistes", un message adressé aux autorités taïwanaises, régulièrement accusées par Pékin de militer pour l'indépendance du territoire insulaire.
La Chine considère Taïwan comme l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
"Mais nous ne promettrons jamais de renoncer au recours à la force et nous ne laisserons jamais le moindre espace à ceux qui militent pour l'indépendance de Taïwan", a-t-il souligné.
Les exercices de lundi, nommés Joint Sword-2024B ("Epées tranchantes unies-2024B") se sont notamment déroulés dans des zones situées au nord, au sud et à l'est de Taïwan, selon l'armée chinoise.
- 125 avions chinois -
Elle avait dit avoir déployé des chasseurs, bombardiers, destroyers, frégates ainsi que le porte-avions Liaoning. Les garde-côtes chinois ont également été mobilisés.
La Chine a "terminé avec succès" ces manoeuvres, qui ont permis de "tester pleinement les capacités d'opérations conjointes intégrées de ses troupes", a indiqué en début de soirée dans un communiqué Li Xi, un porte-parole de l'armée chinoise.
Ces exercices comprenaient notamment "des patrouilles de préparation au combat mer-air, le blocus de ports et zones clés" ou encore "l'assaut de cibles maritimes et terrestres", avait-il indiqué plus tôt dans la journée.
Taïwan a détecté lundi un total de 125 avions chinois près de l'île, a déclaré un haut-responsable du renseignement au ministère taïwanais de la Défense, le lieutenant-général Hsieh Jih-sheng, qui a évoqué un "record pour une seule journée".
Les Etats-Unis avaient dénoncé des opérations "injustifiées". Depuis 1979, Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme seul pouvoir chinois légitime, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes.
L'Union européenne a de son côté appelé lundi toutes les parties à "faire preuve de retenue" à Taïwan.
L'armée chinoise avait qualifié ces exercices de "sérieux avertissements" face aux "actions séparatistes" et d'une "opération légitime et nécessaire pour sauvegarder la souveraineté de l'Etat".
- "Comportement irrationnel" -
Ces manoeuvres sont intervenues quelques jours après un discours du président taïwanais Lai Ching-te, dont les propos sont régulièrement considérés par Pékin comme indépendantistes.
"Le gouvernement continuera à défendre le système constitutionnel démocratique et libre, à protéger un Taïwan démocratique et à sauvegarder la sécurité nationale", a affirmé lundi M. Lai sur Facebook.
"L'indépendantisme taïwanais et la paix dans le détroit de Taïwan (qui sépare le territoire insulaire de la Chine continentale, ndlr) sont deux choses parfaitement incompatibles", avait averti dans l'après-midi Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
De son côté, le ministère taïwanais de la Défense avait dénoncé ces manoeuvres, les voyant comme un "comportement irrationnel et provocateur" de Pékin.
Sans faire de lien direct avec les manoeuvres, les garde-côtes taïwanais ont annoncé lundi avoir procédé à l'arrestation d'un ressortissant chinois après une possible "intrusion" à Kinmen, une île contrôlée par les autorités taïwanaises mais située à proximité immédiate des côtes chinoises.
Lundi après-midi à Taipei, la capitale taïwanaise, des journalistes de l'AFP ont vu plusieurs véhicules de l'armée taïwanaise, équipés de mitrailleuses, patrouiller près de l'aéroport Songshan, qui est également une base aérienne militaire.
- Des relations tendues -
Les liens Pékin-Taipei sont exécrables depuis 2016 et l'arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur Lai Ching-te en 2024.
La Chine accuse régulièrement les autorités taïwanaises de vouloir creuser la séparation culturelle entre l'île et le continent. En réponse, elle a notamment renforcé son activité militaire autour du territoire.
Avant celles de lundi, Pékin avait organisé trois séries de manoeuvres de grande ampleur ces deux dernières années, faisant intervenir son aviation et sa marine pour encercler le territoire insulaire.
Lai Ching-te s'était engagé jeudi à "résister à l'annexion" chinoise de l'île et "à l'empiètement de (sa) souveraineté".
Pékin avait réagi en prévenant que les "provocations" du président taïwanais entraîneraient un "désastre" pour son peuple.
Les différends entre Pékin et Taipei remontent à la longue guerre civile qui a opposé les combattants communistes menés par Mao Tsé-toung aux forces nationalistes de Tchang Kaï-chek.
Défaits par les communistes, qui ont fondé la République populaire de Chine le 1er octobre 1949, les nationalistes se sont réfugiés avec de nombreux civils à Taïwan, l'une des seules parties du territoire national alors non conquises par les forces de Mao Tsé-toung.
F.Carias--PC