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LGV du Sud-Ouest: manifestation d'opposants en Gironde pour "amplifier" la lutte
Rejoints par le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre, des opposants à la future ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) du Sud-Ouest, qui doit rapprocher Toulouse de Paris en 2032, ont tenté "d'amplifier" leur mouvement samedi en Gironde, sous la surveillance des autorités.
Selon la gendarmerie, 800 à 1.000 personnes, dont une "forte proportion" de militants "encagoulés", se sont réunies dans un campement à Lerm-et-Musset, un village à 75 km au sud de Bordeaux.
Aux confins de la forêt landaise, la manifestation (non déclarée) a pris la forme de jeux — "Giga Kapla", "Mille Bornes" ou "Dixit naturaliste" — contre la liaison à venir entre Bordeaux, Toulouse et Dax (Landes). Un "grand projet inutile" d'une quinzaine de milliards d'euros, hors inflation récente et à venir, dénoncent les organisateurs.
Une tour en bois, censée servir de "vigie" pour la suite, a notamment été érigée dans la vallée du Ciron, un affluent de la Garonne, et sa hêtraie ancestrale, site classé Natura 2000 et menacé par la LGV selon les opposants.
Les autorités avaient prévu cette semaine 3.000 à 5.000 manifestants, dont "plusieurs centaines d'individus très violents". Les gendarmes ont recensé une vingtaine de "fichés S" et des personnes déjà contrôlées lors de manifestations contre l'A69 en Occitanie.
Un hélicoptère surveillant la zone durant la nuit de vendredi à samedi a été visé par des tirs de mortiers d'artifice qui ne l'ont pas touché. Un court échange de projectiles a eu lieu samedi quand des manifestants ont dégradé une voiture des forces de l'ordre enlisée, sans faire de blessés.
- "Sortir des radars" -
La LGV est largement soutenue par les collectivités en Occitanie, mais, en Nouvelle-Aquitaine, l'opposition au projet — né dans les années 1990 et relancé depuis 2020 — est ancienne, mêlant élus et parlementaires locaux, habitants, sylviculteurs et viticulteurs.
Des collectifs locaux ont fait appel aux Soulèvements de la Terre, connus notamment pour leur opposition aux "bassines" du Poitou, pour "sortir des radars au niveau national".
"L'enjeu, c'est de généraliser la mobilisation pour ne pas laisser passer cette LGV démentielle et ruineuse", a expliqué Jean Olivier, membre de la coordination "LGV non merci".
"On a vraiment besoin d'amplifier la communication sur tous les problèmes liés à ce projet", a renchéri Marie-Christine Hergle du collectif "LGV NiNa" (Ni ici Ni ailleurs).
La lutte passe aussi par "des canaux légaux", à l'instar de parlementaires girondins (de LFI à LR, en passant par EELV et le MoDem) qui réclament au gouvernement moratoire et/ou référendum local sur la LGV.
- Un chantier "pharaonique" -
Cette ligne doit raccourcir de 73 minutes le trajet en train entre Paris et Toulouse et détourner ainsi des usagers de l'avion. Un embranchement à travers la forêt landaise doit, lui, rallier Dax à Bordeaux en vingt minutes de moins qu'actuellement et, un jour, permettre des liaisons directes avec l'Espagne.
Le tracé de la ligne vers la frontière "passe dans mon salon", a déploré auprès de l'AFP un opposant sexagénaire venu du Pays basque, regrettant une manifestation "trop bon enfant", où il n'y avait "pas assez de monde".
"C'est comme les mégabassines ou l'A69, ces projets n'ont plus de sens aujourd'hui", jugeait parmi les manifestants une étudiante bordelaise pour qui la SNCF "pourrait déjà faire en sorte que le train fonctionne mieux et qu'il soit moins cher".
Des travaux ont commencé au nord de Toulouse, mais l'autorisation nécessaire à des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB), préalables au chantier de la LGV lui-même prévu pour 2028, reste à délivrer d'ici fin novembre.
Le président (PS) de la Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, défend un "investissement pour un siècle au moins", censé "sortir" de la route les 10.000 camions qui remontent chaque jour d'Espagne, en libérant les lignes existantes pour le fret.
Mais les opposants dénoncent un projet "mortifère", qui conduirait selon eux à l'artificialisation d'environ 5.000 hectares.
Ils prônent une rénovation des lignes existantes pour développer les "trains du quotidien" et critiquent l'imposition d'une taxe spéciale à plus de 2.300 communes, proches du tracé, pour ce chantier "pharaonique" cofinancé par l'État, les collectivités locales et l'Union européenne.
O.Gaspar--PC