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Les oppositions dénoncent "le grand flou" de Barnier
Au lendemain de la déclaration de politique générale de Michel Barnier, la gauche comme le RN critiquent "le grand flou" du Premier ministre qui n'est notamment pas entré dans le détail des économies et des impôts pour redresser la situation budgétaire.
Le chef du gouvernement a laissé "un sentiment très flou parce qu'en réalité, nous ne savons pas grand chose de sa politique", a résumé le chef du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, sur France inter.
Son discours était "habile" dans le sens où il a tendu la main à chaque groupe politique, a reconnu le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur Sud Radio, mais il était "plein d'ellipses et ne permettait pas de saisir ce qu'il ferait".
"On a bien vu qu'il ne pouvait pas aller loin, tant il était contraint", a renchéri sur BFMTV/RMC l'ancien président François Hollande pour qui Michel Barnier est "traversé par toutes les contradictions d'une majorité extrêmement réduite".
M. Barnier a certes annoncé son intention de ramener le déficit à 5% du PIB en 2025 alors qu'il devrait atteindre 6% cette année.
Cela représente un effort estimé autour de 40 milliards d'euros, répartis entre deux tiers sur les dépenses et un tiers sur les impôts.
Mais "les économies ne sont pas détaillées. On peut d'un côté dire que l'on veut renforcer le service public, mais si l'on ne dit pas les économies que l'on veut faire, il y a évidemment une grande difficulté à le croire", a souligné M. Vallaud.
- premières questions au gouvernement -
Côté recettes, Michel Barnier a cité "un effort partagé" qui concernerait "les grandes et très grandes entreprises qui réalisent des profits importants" ainsi qu’"une contribution exceptionnelle aux Français les plus fortunés".
Interrogés mercredi matin, ni la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon sur TF1 ni le ministre de l'Economie Antoine Armand sur RTL n'ont voulu préciser les Français concernés, se contentant de répéter que ce seront des "contributions ciblées, exceptionnelles et temporaires".
"On ne sait pas où ils veulent mettre le curseur. Si le curseur à un niveau qui nous semble inacceptable, c'est la ligne rouge", a prévenu le vice-président du RN, Sébastien Chenu, sur France inter sans préciser non plus ce que serait le bon curseur pour son parti.
"C'était le grand méchant flou. Michel Barnier a cherché à nous endormir, à zigzaguer entre les lignes rouges définies par les différentes groupes politiques, à gagner du temps aussi", a jugé M. Chenu. "On ne sait pas très bien jusqu'où il veut aller sur le pouvoir d'achat des Français, sur la sécurité, sur l'immigration", a-t-il déploré.
Les députés tenteront d'en savoir plus lors des premières questions au gouvernement à 14H00 de la nouvelle Assemblée nationale qui pourraient être assez chahutées, notamment de la part de La France insoumise.
Les députés insoumis cherchent aussi à se faire entendre mercredi matin à travers leur proposition de résolution visant à destituer le chef de l'Etat, en vertu de l'article 68 de la Constitution, examinée dans la matinée en commission des Lois.
Pour ses promoteurs, ce texte vise à dénoncer le "vol" du résultat des élections et un "coup de force démocratique" d'Emmanuel Macron.
Quelle que soit l'issue du vote de mercredi, il reviendra ensuite à la conférence des présidents de groupes politiques de décider si le texte doit accéder à l'étape suivante, c'est-à-dire un examen dans l'hémicycle.
Cette proposition a peu de chance d'être adoptée in fine, puisqu'elle doit pour cela être approuvée par les deux tiers des parlementaires, députés et sénateurs réunis.
Et, si les socialistes ont accepté de transmettre le texte à la commission des Lois, ils ont prévenu qu'ils voteraient "unanimement" contre cette procédure qui risque selon eux de "donner une légitimité nouvelle" au chef de l'État car elle est "vouée à l'échec".
E.Ramalho--PC