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Barnier en grand oral face aux députés va demander un "effort" budgétaire
Michel Barnier descend mardi dans l'arène de l'Assemblée nationale, où, sans majorité, il demandera un "effort" pour réduire les dépenses publiques et augmenter les impôts de manière "ciblée" dans le contexte d'un dérapage du déficit.
Le Premier ministre doit prononcer à partir de 15H00 sa déclaration de politique générale, qui s'apparente à un exercice d'équilibriste, entre les revendications contradictoires de ses alliés sur la fiscalité, les désaccords de ses ministres et ce budget très serré.
Il ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l'instar de ses prédécesseurs Élisabeth Borne et Gabriel Attal, privés comme lui de majorité absolue.
Comme dans la matinée en Conseil des ministres, Michel Barnier rappellera son "attachement" à l'Etat de droit "qui protège chaque citoyen de l'arbitraire", selon la porte-parole du gouvernement, Maud Brégeon. Une réponse à son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau qui a jugé dans le Journal du Dimanche que l’État de droit n'était "pas intangible, ni sacré", suscitant la colère des macronistes.
La marge de manœuvre de Michel Barnier est très étroite. A l'absence de majorité s'ajoute une situation financière explosive, alors que le déficit risque d'atteindre 6% du PIB cette année, loin des 3% fixés par Bruxelles.
Ses alliés du bloc macroniste exhortent aussi le Premier ministre à ne pas détricoter la politique notamment fiscale menée depuis sept ans.
La réduction des dépenses publiques constituera "la majeure partie des efforts" du projet de budget pour 2025 attendu la semaine prochaine, mais "un effort ciblé, exceptionnel et temporaire" sur la fiscalité doit faire partie "de la solution globale", a rapporté Mme Brégeon. Même s'il "n'est pas question de procéder à des augmentations d'impôts généralisées".
Michel Barnier devrait annoncer, en même temps que des réductions de dépenses, une augmentation de certains impôts sur les grosses entreprises et les plus riches.
Le chef de file des Républicains (LR) à l'Assemblée, Laurent Wauquiez, a affirmé mardi qu'il pourrait accepter des hausses d'impôts "temporaires, exceptionnelles et justes", en contrepartie "d'économies massives", critiquant au passage les réticences de Gérald Darmanin sur les hausses d'impôts après avoir "exercé des responsabilités pendant sept ans".
- "Ligne rouge" -
Pour préparer sa feuille de route, Michel Barnier a reçu la semaine dernière les forces syndicales et patronales. Il a aussi organisé un séminaire gouvernemental, qui visait surtout à développer un esprit d'équipe après plusieurs couacs entre ses ministres.
A peine nommé, Bruno Retailleau, issu du parti de droite LR, a engagé un bras de fer avec le ministre de la Justice venu de la gauche, Didier Migaud, obligeant Michel Barnier à les réunir pour travailler sur des "lignes communes".
Mais durant le week-end, le premier flic de France a allumé un nouvel incendie en s'exprimant sur la sécurité et l'immigration.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite, comme plusieurs autres membres du camp présidentiel, "très inquiète" de ses sorties sur l'Etat de droit. Le ministre LR s'est aussi attiré les critiques du procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz.
Bruno Retailleau a tenté d'éteindre ce feu mardi, regrettant dans un communiqué que ses propos aient été "instrumentalisés par de faux débats". "Aujourd'hui, le droit ne protège pas suffisamment les Français", a-t-il dit.
Le non-respect de l'Etat de droit est une "ligne rouge" du Premier ministre, a souligné la porte-parole du gouvernement. "Ce qui ne signifie pas que le droit (...) est figé", a-t-elle ajouté.
- "La chance au produit" -
Outre la pression des siens, Michel Barnier subit celle de l'extrême droite qui l'a mis "sous surveillance" et qui peut le faire tomber à tout moment en votant une motion de censure de la gauche. Le Rassemblement national (RN) a fait savoir qu'il ne devrait pas voter celle qui sera déposée dès cette semaine par les socialistes.
"On va donner la chance au produit (...) Quand on écoute Bruno Retailleau, on a bien compris qu'au niveau migratoire, il avait compris ce qu'attendaient les Français", a estimé la porte-parole du groupe RN, Laure Lavalette, sur RMC/BFMTV.
Conscient de la fragilité de sa situation, le Premier ministre a reconnu ne pas savoir "combien de temps" il tiendrait à Matignon.
La gauche dénonce toujours la nomination de Michel Barnier à un poste qu'elle estimait lui revenir après des législatives, où elle est arrivée en tête. "C'est très choquant de voir que le Premier ministre est issu d'un parti ultra minoritaire", a dénoncé la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot.
Côté syndical, trois organisations (CGT, FSU, Solidaires et une partie de FO) manifestent mardi dans plus de 180 villes pour réclamer une abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires.
C.Cassis--PC