- Virage de Zuckerberg et Meta : petit calcul politique ou réelle transformation personnelle?
- Séisme meurtrier en Chine: la course pour retrouver des survivants au Tibet
- Provocations de Trump: le Mexique propose d'appeler les Etats-Unis "l'Amérique mexicaine"
- Minerais, passage stratégique : pourquoi le Groenland est dans le viseur de Trump
- Gaza: Israël dit avoir ramené le corps d'un otage
- Venezuela: arrestations, déploiement militaire, la tension monte avant l'investiture
- Entre les Etats-Unis et Cuba, un rhum, deux propriétaires et une saga judiciaire
- Sur un site antique d'Irak, reconstituer des "trésors de Mésopotamie" détruits par l'EI
- Deux morts dans les violents incendies à Los Angeles
- La princesse Kate, 43 bougies et un retour espéré au premier plan
- Ukraine: au moins 13 morts dans un bombardement russe sur Zaporijjia
- L1: Luiz Felipe "très heureux" de travailler avec De Zerbi à l'OM
- Neige et verglas: restrictions de circulation dans le nord-ouest
- Dix ans après les attentats, Montrouge rend hommage à Clarissa Jean-Philippe
- Foot: le Barça empêtré dans l'affaire Olmo, Laporta sous pression
- Le Pen inhumé samedi, cérémonie d'hommage à Paris: le RN enterre "le guerrier" et la hache
- Wall Street ouvre en baisse, entre indicateurs et droits de douane
- Après des fontes record, la banquise de l'Antarctique retrouve de la vigueur, observent des scientifiques
- Le Premier ministre espagnol attaque Musk et met en garde contre la résurgence du fascisme
- Arrestation du meurtrier présumé d'un opposant cambodgien à Bangkok
- Vendée Globe: Dalin et Richomme, deux inséparables pour un seul trophée
- L1: Rennes arrache Samba à Lens et pousse Mandanda vers la sortie
- Pour entrer au Royaume-Uni, une autorisation de voyage obligatoire pour des dizaines de pays
- L'UE va-t-elle tenir le choc face aux provocations de la "tech" américaine?
- Equipe de France: Deschamps s'arrêtera en 2026, Zidane attend son heure
- Foot: le gardien international français Brice Samba quitte Lens pour signer à Rennes
- En campagne, la Confédération paysanne veut faire entendre sa différence
- La journaliste italienne détenue en Iran a été libérée et rentre en Italie
- Thaïlande: la police recherche un suspect après le meurtre d'un ancien député cambodgien
- L'Indonésie bloque toujours les ventes d'Iphone 16 malgré une offre d'Apple d'investir 1 milliard de dollars
- Câbles rompus en Baltique: le pétrolier suspect interdit de naviguer à cause de graves "défaillances"
- La Bourse de Paris en léger repli, les craintes sur l'inflation américaine gagnent du terrain
- Violent incendie aux portes de Los Angeles, milliers d'évacuations et "nuit difficile" en perspective
- Ski alpin: Noël veut repartir du bon pied à Madonna
- Foot: Didier Deschamps confirme qu'il quittera l'équipe de France en 2026 estimant avoir "fait son temps" (TF1)
- France: le déficit commercial se réduit en novembre à 7,3 milliards d'euros
- Inde: le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
- Tennis: Kyrgios de nouveau blessé avant l'Open d'Australie
- NBA: tir final de folie pour Trae Young, Boston bat Denver
- La conduite à distance plutôt qu'autonome, le pari d'une start-up allemande
- Le projet de loi d'urgence pour Mayotte présenté en Conseil des ministres
- Vendée Globe: Dalin s'échappe en passant le Cap Vert
- La tech se met au diapason de Trump et Musk
- Corée du Sud: les soutiens de Yoon campent toujours devant chez lui pour bloquer son arrestation
- Glucose, arythmie, tension, les appareils connectés élargissent leur offre santé
- La résidence de Yoon à Séoul, une "forteresse" à flanc de colline
- En Chine, des chasseurs de sanglier devenus stars des réseaux sociaux
- Nouveau bras de fer en perspective entre Yoon et les enquêteurs, munis d'un nouveau mandat d'arrêt
- Un incendie intense provoque des milliers d'évacuations aux portes de Los Angeles
- Venezuela: "enlèvement" du gendre de l'opposant Gonzalez Urrutia, avant l'investiture de Maduro
Italie: les partis de la coalition s'apprêtent à réélire le président
Les partis de la coalition au pouvoir en Italie devaient réélire le président sortant Sergio Mattarella samedi, craignant pour la stabilité politique du pays en cas d'échec à lui trouver un successeur.
Agé de 80 ans, le président Mattarella a dit à plusieurs reprises qu'il ne comptait pas continuer dans ses fonctions mais dans la journée, il a indiqué aux chefs de groupes parlementaires venus le rencontrer qu'il se mettrait "à disposition" s'il était élu.
Un tel scénario assurerait la stabilité au sommet de l'Etat en maintenant Mario Draghi, un moment donné favori, à la tête du gouvernement, dans un pays en phase de reprise économique.
Le huitième tour a démarré à 16h30 locales (15h30 GMT). Le Parti démocrate, le Mouvement 5 Etoiles, Italia Viva, Forza Italia et la Lega ayant appelé à voter pour lui, M. Mattarella devrait réunir les suffrages d'au moins 784 grands électeurs (députés, sénateurs, responsables régionaux) sur les 1.009 appelés à s'exprimer.
Le poste de président est en Italie largement protocolaire, mais il a un rôle important en cas de crise politique, dans un pays dont le paysage politique est très morcelé. C'est lui en effet qui a le pouvoir de dissoudre le Parlement, de nommer le Premier ministre et il peut refuser le mandat de gouverner à des coalitions qu'il juge trop fragiles.
L'élection du successeur de M. Mattarella s'éternise depuis le début de la semaine, en l'absence d'accord sur un nom dans un Parlement où ni la gauche ni la droite ne disposent de la majorité.
Bien que tous les partis politiques représentés au Parlement, à l'exception du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, fassent partie de la coalition soutenant le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi, la droite, la gauche et le Mouvement 5 Etoiles ne parviennent pas à trouver un consensus.
Au 5e tour, les partis de droite (la Ligue, Forza Italia de Silvio Berlusconi et Fratelli d'Italia) avaient mis en avant la candidature de l'actuelle présidente du Sénat, Elisabetta Casellati, une fidèle du magnat et ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi, tandis que la gauche et les 5 Etoiles avaient opté pour l'abstention.
Mais cette catholique de 75 ans anti-avortement n'avait finalement obtenu que 382 voix sur les 453 qu'elle aurait dû théoriquement obtenir dans son propre camp.
- Draghi plus utile au gouvernement -
M. Draghi, ancien chef de la Banque centrale européenne, faisait quant à lui figure avant l'élection de favori pour le poste de président, mais nombreux sont les parlementaires qui rechignent à voter pour lui, craignant que son départ du gouvernement ne déstabilise l'exécutif au point de provoquer des élections anticipées avant la fin de la législature prévue en 2023.
Son départ fragiliserait aussi la reprise de la troisième économie de la zone euro et la mise en œuvre des réformes nécessaires pour bénéficier des dizaines de milliards d'euros du plan européen de relance post-Covid, dont l'Italie est la première bénéficiaire.
"Demandons à Mattarella de rester, pour continuer avec la même équipe, avec Draghi" à la tête du gouvernement, a lancé samedi Matteo Salvini, chef du parti d'extrême droite La Ligue.
Silvio Berlusconi, qui s'était lui aussi porté candidat mais a échoué, a dit que son parti serait prêt à voter pour M. Mattarella.
"Nous savons que nous lui demandons un grand sacrifice, mais nous savons aussi que nous pouvons le lui demander dans l'intérêt du pays", a commenté M. Berlusconi.
Selon les médias samedi, M. Draghi l'a longuement rencontré pour tenter de le convaincre d'accepter un nouveau mandat.
Pour Guido Cozzi, économiste à l'université de St. Gallen, en Suisse, "une extension du mandat de M. Mattarella est idéale pour les marchés financiers". Avec M. Draghi à la barre de l'exécutif, l'injection des fonds européens et les investissements planifiés seraient "garantis pour une seconde année de suite", a-t-il expliqué à l'AFP.
Pour autant, un second mandat ne s'ouvrirait pas sous les meilleurs auspices pour M. Mattarella après la mise au jour des profondes divisions entre membres de la coalition gouvernementale.
"L'année qui nous sépare des urnes risque d'être une réédition du chaos auquel nous avons assisté ces derniers jours. Aucune illusion: la tâche de Mattarella sera plus compliquée qu'on ne l'imagine", prévenait ainsi samedi le quotidien de centre-gauche La Repubblica.
A.Seabra--PC