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Trump en campagne dans un Etat clé, Harris se prépare au débat
En campagne samedi dans l'Etat disputé du Wisconsin, Donald Trump a renouvelé ses attaques virulentes contre sa rivale à la présidentielle Kamala Harris, à trois jours de leur grand duel télévisé pour lequel la candidate démocrate se prépare en Pennsylvanie, un autre Etat clé.
Devant une foule de partisans réunis à Mosinee, petite ville au coeur de cet Etat du nord du pays, l'ancien président des Etats-Unis a livré comme à son habitude un discours sombre, parfois apocalyptique, sur une Amérique dirigée par une dictature de gauche à ses yeux, sans s'attarder sur son propre programme.
Sans étayer ses assertions, il a notamment accusé "le régime Harris-Biden" d'avoir "importé des meurtriers, des prédateurs d'enfants et violeurs en série depuis le monde entier, tout en instrumentalisant l'autorité judiciaire pour enfermer ses opposants politiques chez nous".
Casquette rouge "Make America Great Again" ("Rendre sa grandeur à l'Amérique") sur la tête, l'ancien président (2017-2021), 78 ans, a aussi attaqué Kamala Harris sur l'économie, notamment sur l'inflation pendant le mandat Biden. Un sujet qui reste crucial pour les électeurs et favorise légèrement le républicain selon les sondages.
Donald Trump, qui se présente comme le champion des Américains déclassés et abandonnés par la classe politique, avait remporté l'Etat du Wisconsin en 2016 mais Joe Biden l'y avait devancé, de justesse, en 2020.
"Ils sont en train de ruiner vos vies", a-t-il attaqué, prédisant aussi, en matière de politique étrangère qu'"Israël n'existera plus" si Kamala Harris est élue, alors que l'Etat hébreu est resté un soutien indéfectible des Etats-Unis pendant le mandat de Joe Biden.
- "Epuisés" -
De son côté, la vice-présidente des Etats-Unis a cherché à délivrer un message d'unité à Pittsburgh, en Pennsylvanie, après avoir reçu le soutien notable de l'ancien vice-président (2001-2009) de George W. Bush, le républicain Dick Cheney, qui voit en Donald Trump "la plus grande menace" pour la démocratie dans toute l'histoire américaine.
"Les gens sont épuisés par la division et les tentatives de diviser les Américains (...) Il est temps de tourner la page des divisions. Il est temps d'unir notre pays", a-t-elle lancé en visitant un commerce d'épices dans la capitale historique de l'acier américain.
La vice-présidente des Etats-Unis, dont l'entrée en campagne a redonné de la vigueur aux démocrates, se prépare à son grand duel télévisé contre Donald Trump mardi soir depuis cet Etat clé de Pennsylvanie, l'un des plus importants pour obtenir la majorité du collège électoral et être élu à la Maison Blanche.
Frappé depuis des décennies par la désindustrialisation, l'Etat avait été remporté d'un cheveu par le républicain en 2016, puis par Joe Biden avec une marge infime en 2020.
Au coude-à-coude dans les sondages à moins de deux mois du jour du vote, Donald Trump et Kamala Harris s'affronteront sur la chaîne ABC, un moment très attendu après la prestation calamiteuse de Joe Biden le 27 juin, qui l'a conduit à jeter l'éponge et à passer le témoin à sa vice-présidente.
"Je suis prête", a-t-elle simplement assuré samedi.
- Syndicat de policiers -
Donald Trump est reparti en campagne au lendemain d'une victoire judiciaire de taille, le report au 26 novembre, soit après le vote du 5 novembre, du prononcé de sa peine dans l'affaire de paiements cachés à une star du X pendant la campagne présidentielle de 2016.
Le procès, qui avait largement perturbé au printemps la campagne du milliardaire républicain, s'était terminé fin mai par un verdict de culpabilité unanime des douze jurés à New York, faisant de Donald Trump le premier ancien président des Etats-Unis condamné par la justice pénale.
Mais la décision rendue vendredi par le juge du procès, Juan Merchan, signifie que les électeurs américains ne sauront pas, en glissant leur bulletin dans l'urne, de quelle peine doit écoper leur hypothétique futur président.
Donald Trump a également reçu le soutien vendredi d'un puissant syndicat de policiers, dont il a profité pour redoubler d'attaques contre Joe Biden et Kamala Harris sur les thèmes de la sécurité et de l'immigration.
Kamala Harris fait elle campagne sur son bilan et son expérience en tant qu'ancienne procureure générale de l'Etat de Californie, face à celui que les démocrates qualifient de "repris de justice".
Le débat est vu comme une occasion pour Kamala Harris de prendre l'avantage sur Donald Trump devant des dizaines de millions de téléspectateurs américains, mais la candidate démocrate est aussi attendue sur des mesures concrètes, alors qu'elle a été critiquée sur le manque de détails dans ses propositions.
L.Carrico--PC