- La succession de l'empire Murdoch se joue devant un tribunal du Nevada
- Paris et Milan proches du modèle de la "ville du quart d'heure"
- Le président iranien promet d'empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes
- A69: dans le dernier bastion d'opposants, grands arbres coupés avant évacuation programmée
- Tennis: la Tunisienne Ons Jabeur met un terme à sa saison
- Automobile: pourquoi certains constructeurs européens demandent un délai sur les normes CO2
- David Lappartient parmi sept candidats pour succéder à Thomas Bach au CIO
- A la frontière allemande, contrôles renforcés mais pas de perturbations
- Ce que l'on sait de la tentative d'assassinat présumée sur Donald Trump
- Pédopornographie: prison avec sursis pour l'ex-star de la BBC Huw Edwards
- Wall Street ouvre en ordre dispersé, marque le pas avant la Fed
- Ligue des champions: la nouvelle ère débute avec des affiches à foison
- Un lundi plein de boue et de désespoir pour une ville tchèque inondée
- Nouveaux raids israéliens meurtriers à Gaza, le Hamas jure de poursuivre le combat
- Barnier sous la pression de ses alliés et du calendrier budgétaire
- Sept candidats dont Sebastian Coe pour succéder à Thomas Bach au CIO
- En difficulté, le chantier naval du Titanic liquide ses activités secondaires
- Pour ses 80 ans, Le Parisien sollicite 80 personnalités dont Estanguet et Dati
- La campagne électorale américaine bascule dans une nouvelle dimension
- En gare de Lyon, la limitation des bagages dans les TGV ne suscite pas d'indignation
- Keir Starmer à Rome pour parler immigration avec Giorgia Meloni
- L'Allemagne à la recherche de matières premières en Asie centrale
- Plastique: PP, PET, PE, PS, PVC... dans la jungle des sigles
- Dans le sillage de la tempête Boris, un paysage de désolation
- Keir Starmer est arrivé à Rome pour parler immigration avec Giorgia Meloni
- Thierry Breton claque la porte de la Commission européenne, choc à Bruxelles
- Santé: début d'une vaste enquête menée sur la population en France
- Thierry Breton, le commissaire européen qui en faisait trop
- Cancers du sein: vers des traitements de radiothérapie plus courts
- Tito Jackson, membre des Jackson 5, meurt à l'âge de 70 ans
- Procès des viols de Mazan: le principal accusé absent, l'audience temporairement suspendue
- Radis chinois ou nouveaux cépages, alliés du rosé de Provence face au changement climatique
- Les Bourses européennes ouvrent en baisse, attentistes avant la Fed
- De star de YouTube à l'Everest: l'aventure dans "la vraie vie" d'Inoxtag
- En Inde, les déplacés du Pakistan enfin aux urnes dans la région contestée du Cachemire
- Immigration: l'Allemagne rétablit des contrôles à toutes ses frontières
- Argentine: Milei défie le Parlement pour son sacro-saint "déficit zéro"
- Pédopornographie: star déchue de la BBC, Huw Edwards va connaître sa peine
- Vague d'incendies au Brésil: les flammes touchent désormais le parc national de Brasilia
- Au Brésil, sécheresse et incendies hors norme inquiètent le secteur agricole
- USA: les budgets pub de la campagne explosent, avec une efficacité incertaine
- En Asie centrale, la fonte des glaciers menace toute une région
- Mexique: l'approbation de la réforme judiciaire plonge l'économie du pays dans l'incertitude
- "Shogun" entre dans l'histoire des Emmy Awards, avec un record de 18 trophées
- La course folle Harris-Trump reprend après une possible tentative d'assassinat de l'ex-président
- "Simple, pratique, bon marché": comment le plastique à usage unique reste omniprésent dans le monde
- Mexique: la loi controversée sur l'élection de tous les juges promulguée le jour de la fête nationale
- "Shogun" favorite des Emmy Awards, "The Bear" et "Mon petit renne" brillent
- Les salariés de l'automobile se mobilisent à Bruxelles contre les fermetures d'usines
- Keir Starmer rencontre Giorgia Meloni pour parler immigration
Devant des dizaines de milliers de soutiens, Bolsonaro fustige le juge qui a suspendu X au Brésil
Sous les vivats de dizaines de milliers de manifestants à Sao Paulo, l'ex-président Jair Bolsonaro a qualifié samedi de "dictateur" le juge de la Cour suprême qui a ordonné la suspension du réseau social X.
En ce jour de fête nationale de l'indépendance, et à un mois des élections municipales au Brésil, les mots d'ordre de ce rassemblement étaient la défense de la "démocratie" et de la "liberté", mais aussi la destitution du juge Alexandre de Moraes, qui a bloqué l'accès au Brésil à la plateforme appartenant à Elon Musk il y a une semaine.
"Nous devons mettre un frein à ceux qui dépassent les limites de notre Constitution", a scandé M. Bolsonaro, juché sur une estrade surplombant une marée humaine jaune et verte aux couleurs du drapeau brésilien.
Il a ensuite évoqué la demande de destitution contre le juge Moraes qui devrait être déposée lundi au Sénat par des parlementaires de droite. Cette démarche à l'issue pour l'heure très incertaine est soutenue à coup de posts par Elon Musk.
"J'espère que le Sénat va mettre un frein à Alexandre de Moraes, ce dictateur qui fait encore plus de mal au Brésil que Luiz Inacio Lula da Silva lui-même", le président brésilien, contre qui il a échoué dans sa tentative de réélection en 2022.
- "Censure" -
Bête noire des bolsonaristes, Alexandre de Moraes était président du Tribunal supérieur électoral quand l'ancien chef de l’État avait été condamné l'an dernier à huit ans d'inéligibilité pour ses attaques sans preuve contre le système d'urnes électroniques. Il conduit aussi la plupart des multiples enquêtes visant M. Bolsonaro.
La semaine dernière, il a ordonné la suspension de X, reprochant à la plateforme d'avoir ignoré une série de décisions de justice liées à la lutte contre la désinformation.
"Je suis là pour réclamer la destitution d'Alexandre de Moraes, ce qu'il fait est inacceptable. Il ignore la Constitution et il fait la loi à sa façon, en ignorant notre Constitution", a dit à l'AFP Emilia Lapolli, architecte de 35 ans présente dès le début de la manifestation.
"Je veux protester contre la folie en cours en ce moment dans notre pays, on subit la censure !", lance pour sa part Sergio Luiz Barreira, informaticien à la retraite.
La manifestation de samedi avait été convoquée avant même la suspension de X, arène privilégiée d'un débat ultra-polarisé au Brésil.
De nombreuses pancartes à l'effigie d'Elon Musk ont été disposées le long de l'avenue Paulista.
La droite, qui fait volontiers du milliardaire son champion, a dénoncé la mesure au nom de la liberté d'expression.
Mais la gauche du président Lula a défendu cette décision drastique.
"Nous serons toujours intolérants avec toute personne, quelle que soit sa fortune, qui défie la législation brésilienne", a averti Lula dans une allocution à la veille de la fête nationale, sans citer nommément l'entrepreneur.
La démocratie, "ce n'est pas le droit de mentir, de répandre la haine et d'attenter à la volonté du peuple", a-t-il ajouté.
- Scandale -
Le rendez-vous de samedi survient au moment où le gouvernement est affaibli par un scandale. Accusé de harcèlement sexuel par plusieurs femmes, dont une ministre, le ministre des Droits humains Silvio Almeida, qui nie en bloc, a été limogé vendredi soir.
Lula a ouvert samedi matin le défilé officiel à Brasilia dans la Rolls-Royce présidentielle, avant de prendre place en tribune officielle, à quelques mètres du juge Moraes, présent au même titre que de nombreux ministres, parlementaires et autres représentants du pouvoir judiciaire.
Une trentaine de sportifs militaires ayant participé aux Jeux Olympiques de Paris-2024 ont pris part au défilé dans la capitale fédérale, dont Caio Bonfim, qui arborait sa médaille d'argent remportée à l'épreuve du 20 km marche.
M. Bolsonaro avait demandé à ses partisans de ne pas prendre part aux cérémonies de commémoration organisées par le gouvernement.
T.Vitorino--PC