- Chaos en Roumanie, recomptage du premier tour de la présidentielle
- Notre-Dame: un chantier essentiel pour les entreprises du patrimoine
- Les Bourses européennes en hausse, espoirs de sortie de crise à Paris
- Vaccination grippe et Covid est à la traîne: appel à la mobilisation
- Près d'un tiers des journalistes consomment davantage de produits nocifs du fait de leur métier
- Première frappe israélienne contre le Hezbollah, au deuxième jour de trêve
- Gouvernement, Matignon: quels scénarios en cas de censure ?
- Barnier renonce à augmenter les taxes sur l'électricité pour éviter le censure
- Emmanuel Macron, spectateur de la crise politique
- Tennis/dopage: la N.2 mondiale Iga Swiatek suspendue un mois après un contrôle positif (officiel)
- Le rythme de réduction des inégalités femmes-hommes a "considérablement ralenti", selon une étude
- Cognac: plusieurs centaines de salariés manifestent pour défendre la filière
- Budget de la Sécu: le RN juge que le texte n'est "pas acceptable" et pose ses exigences
- Espagne: un mois après les inondations, Paiporta peine à relever la tête
- Dans la guerre des gangs en Suède, des enfants tueurs recrutés sur les réseaux sociaux
- Martin Ajdari, haut fonctionnaire spécialiste des médias, choisi par l'Elysée pour présider l'Arcom
- La première liaison directe entre Copenhague et Nuuk est ouverte
- Fiscalité: Bruxelles abandonne des enquêtes contre Amazon, Fiat et Starbucks
- CEDH: la Hongrie condamnée pour l'écoute illégale d'une journaliste
- L'armée libanaise déploie troupes et blindés dans le sud, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- C1: pénalty raté, pertes de balle... Mbappé la tête à l'envers
- Thaïlande : un mort et des milliers de déplacés dans des inondations dans le sud
- Syrie: plus de 140 morts dans des combats entre armée et jihadistes près d'Alep, selon une ONG
- VTC: les Parisiennes vont pouvoir commander un trajet avec une conductrice
- La Bourse de Paris s'octroie une pause au milieu d'une tempête politique
- "On peut être éthique en produisant en Asie" : Primark dédaigne l'étiquette "fast fashion"
- LVMH: Arnault assure ne pas avoir été "au courant" d'une opération de surveillance de Ruffin
- Indonésie: le bilan atteint 27 morts à Sumatra après un nouveau glissement de terrain
- Ligue Europa: Nice doit battre les Rangers pour voir l'espoir renaître
- Des centaines d'agriculteurs érigent des murs symboliques devant l'Anses et l'Inrae
- Chine: un haut responsable militaire suspendu en pleine campagne anticorruption
- Cancer: des malades et leurs familles encore trop souvent livrés à eux-mêmes
- Pourquoi la Chine est accusée de contribuer au trafic du fentanyl
- Face au lobbying conservateur, des entreprises américaines rétropédalent sur la diversité
- Don de sang: deux streamers font bondir les inscriptions à une collecte géante à Paris
- Corée du Sud: trois morts à Séoul après des chutes de neige record
- Plus d'une centaine d'agriculteurs érigent un mur devant l'institut Inrae à Paris
- Le reste du monde se prépare à affronter les droits de douane voulus par Donald Trump
- NBA: Cleveland tombe contre Atlanta, Wembanyama plie face aux Lakers
- La pollution de l'air due aux incendies est liée à 1,5 million de décès par an
- Couac électoral en Namibie, le vote a continué jusqu'au matin
- L'Ukraine fait état d'une "attaque massive" sur ses infrastructures énergétiques
- Foot: Luis Suarez prolonge d'un an à l'Inter Miami
- Découverte au Pérou d'un rare fossile de crocodile marin de plus de 10 millions d'années
- Prospection minière sous-marine: la Norvège sommée de s'expliquer devant la justice
- L'économie au cœur d'une rare visite d'Etat du président du Nigeria en France
- Retraites: à l'Assemblée, la gauche à l'offensive pour abroger la réforme
- Cinq auteurs en lice pour le Goncourt des lycéens attribué jeudi à Rennes
- Trafic d'influence au profit de LVMH: Bernard Arnault attendu au procès de Bernard Squarcini
- Trump affirme que la présidente mexicaine a accepté de "stopper l'immigration", avant d'être contredit
Biden, un second rôle que Harris sollicite avec parcimonie dans sa campagne
Il n'est plus la tête d'affiche, il n'est pas tout à fait un simple figurant: dans la campagne de Kamala Harris, Joe Biden joue jusqu'ici un second rôle soigneusement délimité, dans certains Etats et auprès de certains électorats.
"L'équipe de campagne (de la vice-présidente) juge qu'il peut être utile dans les Etats industriels de la +Rust Belt+ et du Midwest", où le président américain bénéficie d'une réputation de "très vigoureux partisan des syndicats", explique John Mark Hansen, professeur de sciences politiques à l'université de Chicago.
Joe Biden se rend jeudi et vendredi dans deux de ces Etats qui seront extrêmement disputés en novembre: le Wisconsin puis le Michigan, dans la région des Grands Lacs. Il va y vanter son bilan de relance économique.
Lundi, le président et la candidate démocrate avaient fait campagne ensemble dans un autre "swing state" - ou Etat pivot: la Pennsylvanie, à la longue histoire industrielle.
Dans la capitale historique de l'acier américain, Pittsburgh, ils ont rivalisé de répliques flatteuses et de gestes affectueux.
"Si vous élisez Kamala Harris à la présidence, ce sera la meilleure décision que vous ayez jamais prise", a lancé le président octogénaire, qui s'est retiré de la course à la Maison Blanche le 21 juillet.
- "Thank you Joe!" -
Il avait dans la foulée appelé à serrer les rangs derrière la vice-présidente de 59 ans, qui affrontera le républicain Donald Trump, 78 ans, le 5 novembre.
"Joe Biden a été l'un des présidents des Etats-Unis qui a le plus transformé le pays", a pour sa part souligné Kamala Harris, devant une assemblée de militants syndicaux enthousiastes, qu'elle a invités à scander "Thank you Joe!".
Un peu avant, tous deux s'étaient mêlés à quelques familles rassemblées pour célébrer la Fête du travail américaine. Ils ont posé pour des selfies, serré des mains, bavardé avec des enfants, en veillant à ne pas se marcher sur les pieds.
Puis Joe Biden a invité Kamala Harris à monter dans son imposante limousine blindée jusqu'à l'aéroport où leurs deux avions, "Air Force One" et "Air Force Two", les attendaient, sagement garés l'un près de l'autre.
Ce n'est bien sûr pas la première fois aux Etats-Unis qu'un vice-président se lance dans la course à la Maison Blanche, mais c'est généralement après que le président eut atteint la limite constitutionnelle de deux mandats - ainsi Al Gore avec Bill Clinton, George Bush père avec Ronald Reagan...
Il faut remonter à 1968 pour retrouver cette configuration improbable: celle d'un président qui se retire de la course en pleine campagne, avec un vice-président qui prend le relais.
Lyndon B. Johnson avait alors renoncé à se représenter sur fond de mobilisation contre la guerre du Vietnam. Le vice-président Hubert Humphrey, investi de manière chaotique pendant l'été par le Parti démocrate, avait été battu par le républicain Richard Nixon.
- "A l'écart" -
"Je me tiendrai à l'écart (de la campagne), mais je ferai tout ce que je peux pour aider", a promis Joe Biden.
Kamala Harris ne se reposera certainement pas outre mesure sur ce président généralement impopulaire, dans une course extrêmement indécise.
Et ce même si la cote de confiance de Joe Biden a rebondi depuis qu'il a renoncé à briguer un second mandat.
La vice-présidente "a besoin qu'il confirme en quelque sorte qu'elle est prête pour le poste et qu'elle est solide. Mais elle a aussi besoin de prendre un peu de champ", souligne Rebecca Gill, professeure de sciences politiques à l'université du Nevada.
Selon elle, c'est surtout auprès des sympathisants républicains modérés, hostiles à Donald Trump, et des indépendants qu'une trop grande proximité avec le président pourrait nuire à la démocrate.
"Je sais que cela semble très étrange de dire que personne ne connaît la vice-présidente des Etats-Unis. Les gens connaissent certes son nom, mais ce poste ne donne pas lieu à la même couverture médiatique constante que celui de président", rappelle Rebecca Gill.
"Mettre Biden en avant pourrait perturber cette phase dans laquelle beaucoup d'électeurs sont en train de faire connaissance avec Kamala Harris".
V.F.Barreira--PC