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Dans l'est de l'Allemagne, prôner la paix avec Poutine fait recette
"La peur de la guerre est de retour": devant des électeurs de l'est de l'Allemagne, Sahra Wagenknecht, leader d'un nouveau parti de gauche, prêche pour la paix avec les Russes en Ukraine.
Au pied des barres d'immeubles d'un quartier populaire de Iéna, sa ville natale, cette oratrice charismatique évoque des souvenirs que partagent les quelques centaines de personnes, retraitées pour la plupart, venues l'écouter: "J'ai grandi pendant la guerre froide et enfant, j'avais peur que des bombes atomiques tombent sur l'Europe".
Elle a créé il y a neuf mois l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), après avoir claqué la porte du parti d'extrême gauche Die Linke, dont elle était l'une des grandes figures.
Le BSW a fait une entrée fracassante dans le paysage politique allemand. Il est crédité de 15 à 20% des suffrages aux scrutins régionaux de dimanche en Thuringe et en Saxe, et au Brandebourg dans trois semaines. Il s'annonce incontournable pour les autres partis qui devront bâtir des coalitions dans les parlements de ces régions d'Allemagne de l'est.
Mme Wagenknecht prône l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine et rejette le projet de déploiement des missiles américains longue portée en Allemagne.
Le discours de cette politique chevronnée de 55 ans touche particulièrement les citoyens de l'ex-RDA communiste, traditionnellement plus proches de la Russie que ceux de l'ouest.
- Responsabilité occidentale -
"Le plus important pour moi, c'est la paix (...) l'argent public allemand doit aller ailleurs que dans les livraisons d'armes", déclare Margit Hoffmann, ancienne infirmière de 83 ans venue au meeting de Iéna, en Thuringe, appuyée sur son déambulateur.
Lors d'un meeting de campagne jeudi soir à Erfurt, capitale de la Thuringe, Mme Wagenknecht a été aspergée de peinture rouge. "Nous ne laissons pas intimider", a-t-elle réagi ensuite sur X. Un suspect a été interpellé.
Dans un entretien à l'AFP, Mme Wagenknecht convient que "Vladimir Poutine a déclenché une guerre contraire au droit international", mais juge que "l'ouest a sa part de responsabilité", faute d'avoir "pris au sérieux les préoccupations sécuritaires de la Russie".
Elle rejette les accusations d'être la voix de Moscou. "C'est une honte de nous reprocher cela", dit-elle, questionnée sur de fausses informations répandues sur internet par des membres de son parti.
Pour le BSW, ces trois élections régionales sont "très importantes", après les 6,2% atteints aux européennes de juin, son premier scrutin.
"Si nous faisons notre entrée dans chacun de ces parlements régionaux avec un score à deux chiffres, on ne nous considérera plus comme un phénomène médiatique mais comme un parti destiné à changer la politique de notre pays", dit-elle.
- "Inverser la politique migratoire" -
Toujours élégante et coiffée d'un chignon, elle harangue aussi la foule à Iena sur l'immigration.
Le sujet est sensible quelques jours après l'attentat meurtrier à Solingen, dans l'ouest du pays, imputé à un Syrien accusé de liens avec l'organisation Etat islamique: "Le BSW veut clairement inverser la politique migratoire. Nous ne pouvons pas accueillir tout le monde en Allemagne".
A l'AFP, elle explique vouloir s'inspirer du Danemark, très restrictif: "Ils ont fait baisser drastiquement les chiffres en signalant au monde entier qu'il n'y avait aucune perspective de rester chez eux pour toute personne déboutée du droit d'asile".
Les positions du BSW sur l'Ukraine et l'immigration lui ont valu d'être comparé à l'AfD, l'Alternative pour l'Allemagne, parti d'extrême droite, qui devrait triompher aux trois scrutins régionaux de septembre.
Mais Mme Wagenknecht, née d'un père iranien qu'elle a peu connu et d'une mère allemande, exclut toute coalition avec ce parti: "l'AfD a une aile d'extrême droite très radicale, surtout à l'est du pays. On ne peut pas faire une coalition avec des gens qui ont une idéologie +völkisch+ (affirmant la pureté de la race germanique, ndlr)".
A terme, le parti BSW, très centré sur la personnalité de sa dirigeante, conseillée par son époux de 80 ans, Oskar Lafontaine, ancienne gloire de la social-démocratie allemande, est censé abandonner son nom.
"On garderait les mêmes initiales mais on changerait les mots derrière, comme Sécurité pour S, Wohlstand (prospérité en allemand, ndlr) pour W", dit-elle.
Ferreira--PC