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Venezuela: le candidat de l'opposition menacé de prison
Le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet face à Nicolas Maduro, est menacé d'arrestation s'il ne se présente pas vendredi matin à une convocation de la justice qu'il a déjà ignorée à deux reprises.
Vivant dans la semi-clandestinité, l'ancien ambassadeur, 75 ans, n'est plus apparu en public depuis le 30 juillet, et il y a fort peu de chances qu'il se rende au ministère public de Caracas. Il n'avait déjà pas honoré les deux précédentes convocations, comme les auditions de la Cour suprême qui voulait entendre tous les candidats au scrutin.
Dimanche, il avait souligné sur X craindre une justice "sans garantie d'indépendance", quelques semaines après avoir admis sa "vulnérabilité absolue" devant les autorités.
M. Gonzalez Urrutia est convoqué à "comparaître le 30 août à 10H00" locales (14H00 GMT), a annoncé le parquet, assurant qu'en "cas de non-comparution", il fera l'objet "d'un mandat d'arrêt".
Le parquet explique enquêter sur le site internet de l'opposition qui donne M. Gonzalez Urrutia comme vainqueur. Le bureau du procureur évoque les crimes "présumés" d'"usurpation de fonctions, (d')incitation à désobéir aux lois, (de) délits informatiques, (d')association de malfaiteurs et (de) conspiration".
"Numériser et sauvegarder les procès-verbaux des bureaux de vote (ce qu'a fait le site de l'opposition, NDLR) n'est pas un crime. En outre, il n'y a aucune objection à la publication de ces procès-verbaux après la première annonce des résultats par le Conseil national électoral (CNE), pour la connaissance et la vérification des citoyens", a réagi jeudi soir la coalition de l'opposition Plateforme unitaire dans un communiqué, soulignant de plus que "la tâche n'a pas été effectuée par Edmundo Gonzalez Urrutia".
Le président Maduro insulte régulièrement M. Gonzalez Urrutia, le traitant souvent de "lâche". Il le rend en outre responsable des violences post-électorales, estimant qu'il devrait "être en prison".
Après l'annonce de la réélection du président socialiste, des manifestations spontanées ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2.400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.
Seize mineurs ont été libérés sous contrôle judiciaire jeudi, selon l'ONG Foro Penal, qui estime à plus de 100 le nombre de mineurs interpellés lors des troubles post-électoraux.
- "pression" -
La cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, qui vit elle aussi dans la semi-clandestinité, n'apparaissant que pour un bref moment lors des manifestations, s'est déclarée inquiète quant à une possible perquisition du domicile de M. Gonzalez Urrutia: "la prochaine étape pourrait être la descente (à son) domicile".
Elle a rappelé que son bureau avait été saisi et vandalisé, soulignant "la pression que subissent (les) familles" de l'opposition.
Sur le plan politique, Mme Machado a insisté sur la nécessité d'une "transition négociée, (...) à mesure que la pression interne et externe augmente, Maduro comprendra que c'est sa meilleure option".
Nicolas Maduro, dont la victoire a été validée par la Cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le CNE, qui n'a cependant pas divulgué les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique.
Une telle attaque est jugée peu crédible par l'opposition et de nombreux observateurs qui y voient une manœuvre du pouvoir pour éviter de divulguer le décompte exact.
Selon l'opposition, qui a rendu publics les procès-verbaux obtenus grâce à ses scrutateurs, Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté la présidentielle avec plus de 60% des voix.
Sans les montrer, la Cour suprême a assuré avoir vérifié les procès-verbaux remis par le pouvoir, ainsi que la réalité de l'attaque informatique contre le CNE.
L'Union européenne a rappelé jeudi ne reconnaître aucune "légitimité démocratique" au président Maduro. Washington a, lui, dénoncé "la manipulation, la répression et la censure" du régime, soulignant qu'il était "temps que Maduro et ses représentants reconnaissent et respectent la volonté du peuple vénézuélien".
Des déclarations balayées par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Yvan Gil qui a asséné jeudi soir: "nous ne devons d'explications à aucun organisme étranger".
P.Mira--PC