- Top 14: Auradou, un retour entre indifférence du public et effervescence médiatique
- Angleterre: podium inchangé avant la trêve d'octobre
- Allemagne: Leverkusen surpris par le promu Kiel (2-2)
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- Top 14: Le Racing remet la marche avant contre Vannes
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- L1: le PSG est "imparfait" mais peut "lutter dans toutes les compétitions" (Luis Enrique)
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- Creuse : manifestation d'opposants contre "l'industrialisation de la forêt"
- Tour d'Emilie: première éclatante en arc-en-ciel pour Pogacar
- Harris en campagne: le pari du centrisme et le risque du flou
- La campagne très sombre de Donald Trump
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- L'armée israélienne dit préparer sa réponse à l'Iran, frappes au Liban et à Gaza
- Des milliers de personnes défilent à Londres en soutien à Gaza, un an après le 7-Octobre
- Afrique du Sud: manifestation pro-Gaza au Cap, pour le 1er anniversaire du 7-Octobre
- Migrants: plusieurs morts dont un jeune enfant dans des tentatives de traversée
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- En Seine-Saint-Denis, la modernisation bienvenue du plus vieux tramway d'Ile-de-France
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- WTA 1000 de Pékin: Gauff renverse Badosa et jouera la finale
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Prix de l'Arc de Triomphe: 16 pur-sang anglais courrent après un titre mondial
- Liban: missions périlleuses pour récupérer les animaux dans les maisons bombardées
- Masters 1000 de Shanghai: entrée en lice sereine pour Alcaraz et Sinner
- En Caroline du Nord, une vallée quasi-coupée du monde après l'ouragan
- MotoGP: Bagnaia gagne le sprint au Japon et réduit l'écart avec Martin
- Top 14: le Stade français et le Racing 92 pour éviter la crise
- L1: contre Toulouse, Lille veut surfer sur la vague de son exploit
- Retour sur le "lieu du crime": Trump en meeting où il avait failli être tué
- Dans les villages du Népal, la grande menace des lacs glaciaires
- Taïwan: le bilan du typhon Krathon monte à quatre morts
- En Gironde, Glucksmann prépare son parti pour contrer Mélenchon
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Honduras: arrestation de l'assassin présumé du défenseur de l'environnement Juan Lopez
- Liban: le Hezbollah fait état de nouveaux combats avec l'armée israélienne
- Basket: Paris rate ses débuts en Euroligue
- Biden appelle Israël à ne pas frapper les sites pétroliers iraniens
- Ligue 1: Vrai coup de frein pour l'OM
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- A un mois de la présidentielle, Biden s'inquiète que le scrutin ne soit pas "pacifique"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Foot/Dopage: La suspension de Paul Pogba réduite à 18 mois par le TAS
Bière amère pour les brasseurs allemands frappés par l'inflation
La brasserie Veltins, en Allemagne, était déjà aux prises avec la hausse des coûts du malt et du transport dans le sillage de la pandémie de coronavirus, mais la flambée des prix de l'énergie, accentuée par la guerre en Ukraine, crée un nouveau casse-tête.
"Il n'y a pratiquement pas un domaine où nos fournisseurs n'augmentent pas les prix ou ne luttent pas contre la hausse des coûts", constate Ulrich Biene, responsable de la communication de l'entreprise implantée à Grevenstein, à l'ouest du pays.
Pour la brasserie familiale, dont les origines remontent en 1824, la décision récente d'augmenter d'un euro la caisse de 24 bières n'a pas été prise de gaieté de cœur.
"Nous avons assisté à une explosion des coûts au cours des 15 derniers mois", comme on n'en avait pas vu depuis des décennies, explique M. Biene.
C'est la première hausse chez Veltins depuis trois ans mais d'autres devraient suivre.
Car le nouveau tarif des bières est basé sur "les prix de l'automne de l'année dernière". Traduire: l'effet inflationniste de la guerre en Ukraine n'a pas encore été pris en compte.
De nombreux brasseurs, dont Radeberger, Krombacher et Bitburger, ont aussi été contraints de répercuter la hausse des coûts sur leurs prix de vente.
Cette augmentation d'un produit phare du panier des ménages allemands est hautement symbolique dans un pays où l'inflation s'impose en tête des préoccupations du moment.
En mars, les prix à la consommation ont augmenté de 7,3% sur un an, un record depuis la réunification du pays en 1990.
Les chiffres pour le mois d'avril seront publiés jeudi, et une nouvelle accélération est attendue.
- Cinquième élément -
Pour les brasseurs allemands, les effets de la guerre en Ukraine et du choc d'offre consécutif à la pandémie de Covid-19 ont créé "la tempête parfaite".
Le coût du malt acheté par Veltins - l'un des quatre ingrédients légalement autorisés en Allemagne, avec l'eau, le houblon et la levure - a augmenté d'environ 70%.
Les entreprises ont du mal à recruter des chauffeurs pour les livraisons de bière et même les palettes pour emballer les produits sont devenues un produit rare, car les clous qui entrent dans leur fabrication étaient souvent fournis par l'Ukraine.
Mais c'est surtout l'énergie, "le cinquième ingrédient", qui pèse sur les charges. "L'énergie est le facteur le plus important pour l'industrie allemande de la bière et le gaz joue un rôle significatif", explique M. Biene.
Il faut chauffer les cuves de brassage et faire tourner les machines de remplissage des bouteilles.
Environ 20.000 hectolitres de bière sont brassés, mis en bouteille et expédiés chaque jour depuis l'usine Veltins, imposant bâtiment dans un village verdoyant de moins de mille habitants.
Le brasseur doit faire face à une augmentation de plus de 400% du coût du gaz depuis le début de l'année 2021, la reprise de la demande après l'épidémie et les tensions avec la Russie ayant fait grimper les prix.
Un arrêt des livraisons de gaz russe, dont l'Allemagne dépend pour couvrir une grande partie de ses besoins énergétiques, signifierait probablement "des limites importantes à la production", affirme Ulrich Biene.
- Chauffage et transports -
L'augmentation du prix de la bière est "compréhensible" juge Bernhard Jung, 57 ans, un habitant de Krombach, autre fief de l'industrie brassicole situé à 36 kilomètres de Grevenstein.
"Je suis surpris que les brasseries n'aient pas augmenté leurs tarifs plus tôt, étant donné les énormes coûts énergétiques", dit-il à l'AFP devant un supermarché de boissons.
Karin Müller, 81 ans, qui vient de terminer ses courses hebdomadaires avec son mari Willibald, 83 ans, constate que c'est "le coût de chaque article qui est un peu plus élevé"
Le couple remarque surtout l'augmentation du prix du fioul domestique. Karin confie qu'elle a baissé le chauffage à leur domicile et "porte une veste" à l'intérieur.
Hanna Siebel, 35 ans, une employée d'université, assure que "les gens ne roulent plus aussi vite" sur le chemin du travail pour économiser du carburant.
Le gouvernement allemand a récemment réagi à la pression croissante sur les prix en adoptant un paquet de mesures de soutien de plusieurs milliards d'euros pour alléger la facture des ménages et des entreprises.
T.Vitorino--PC