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Négociations vendredi sur Gaza où la guerre ne connaît pas de répit
Israël retourne à la table des négociations, vendredi au Qatar, pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à l'heure où la guerre ne connaît pas de répit avec de nouveaux tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné jeudi au chef du Mossad de se rendre au Qatar pour participer à de nouvelles discussions sur un cessez-le-feu pouvant permettre d'obtenir la libération des otages retenus à Gaza par le Hamas.
Le chef des services spéciaux israéliens, David Barnea, est donc attendu à Doha vendredi où il doit rencontrer Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, le Premier ministre du Qatar, un des médiateurs dans le conflit à Gaza, a précisé une source proche des négociations.
En riposte à l'attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, l'armée israélienne a lancé une offensive d'envergure contre la bande de Gaza, où le mouvement islamiste palestinien est au pouvoir depuis 2007.
Le Hezbollah pro-iranien a, en soutien au Hamas, ouvert un front avec le voisin israélien et depuis les échanges de tirs dans les zones frontalières sont quotidiens, gagnant parfois en intensité et doublés d'une rhétorique belliqueuse.
Ces tirs, a prévenu le Hezbollah, sont en riposte à l'élimination mercredi par Israël d'un de ses commandants dans le sud du Liban.
Après avoir fait état d'alertes partout dans le nord d'Israël, jusqu'au Golan occupé, l'armée israélienne a indiqué qu'"environ 200 projectiles" avaient été identifiés. La plupart ont été interceptés et la chute de débris a provoqué des incendies dans plusieurs régions.
Elle a ensuite précisé, sur Telegram, avoir frappé deux infrastructures du Hezbollah dans le sud Liban.
Un soldat a été tué par le tir d'une roquette dans le nord d'Israël, selon une source militaire.
En représailles, l'armée a mené des frappes contre des "installations militaires" dans le sud du Liban.
"Dans la dure campagne contre le Liban, nous avons établi un principe: quiconque nous fait du mal est un homme mort", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite au QG de l'armée de l'air à Tel-Aviv.
- "Où aller?" -
Principal allié d'Israël, les Etats-Unis ont averti qu'une guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait provoquer un "conflit régional".
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël depuis Gaza ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.195 personnes en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.
En riposte, M. Netanyahu a juré de détruire le Hamas, considéré comme terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.
L'armée israélienne a lancé une offensive aérienne puis terrestre à Gaza qui a fait jusqu'à présent 38.011 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
Selon la Défense civile, sept personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dont cinq dans une école de la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien assiégé et bombardé par Israël depuis près de neuf mois. Des combats ont continué principalement dans le quartier de Choujaïya de la ville de Gaza.
Des témoins ont fait état de tirs d'artillerie israéliens dans la nuit de jeudi à vendredi et de frappes aériennes plus tôt dans le sud de la bande de Gaza, à Khan Younès ainsi qu'à Rafah, ville frontalière avec l'Egypte, où une violente fusillade a eu lieu, selon des témoins.
Sept corps ont été retrouvés jeudi dans le quartier de Tal Al-Sultan, à l'ouest de Rafah, dont "trois en état de décomposition", a indiqué à l'AFP un responsable de la Défense civile.
Ces dernières semaines, les combats ont repris dans plusieurs régions que l'armée avait dit contrôler, dont Choujaïya.
Depuis l'ordre d'évacuation de l'armée, des dizaines de milliers de Palestiniens ont quitté des secteurs de l'est de Rafah et de Khan Younès, une nouvelle fois jetés sur les routes du territoire dévasté, en quête d'eau, de nourriture et d'abris.
"Nous sommes partis mais nous ne savons pas où aller", a témoigné Oum Malek Al-Najjar, qui a quitté avec ses enfants l'est de Khan Younès.
- "Beaucoup à faire" -
Dans le territoire palestinien en proie à une catastrophe humanitaire, 1,9 million d'habitants de Gaza, soit 80% de la population, sont à présent déplacés, selon l'ONU.
Alors que toutes les tentatives d'un accord pour une trêve à Gaza ont échoué ces derniers mois, le bureau de M. Netanyahu a annoncé jeudi que "le Premier ministre a fait part au président (américain Joe) Biden de sa décision de dépêcher une délégation pour poursuivre les négociations en vue de la libération des otages".
"Il a rappelé qu'Israël était avant toute chose déterminé à mettre un terme à la guerre seulement si tous ses objectifs sont remplis", est-il précisé.
M. Biden s'est félicité de la décision de M. Netanyahu.
Les derniers éléments fournis par le Hamas "pourraient fournir la base nécessaire pour conclure un accord", a indiqué un haut responsable américain qui a requis l'anonymat. Mais "il reste beaucoup à faire sur certaines étapes de mise en oeuvre", a-t-il indiqué, en prévenant que ce serait "difficile".
Jusque-là les belligérants ont campé sur des positions inflexibles.
Benjamin Netanyahu affirme vouloir continuer la guerre jusqu'à "la destruction du Hamas et la libération de tous les otages". Et le Hamas réclame un cessez-le-feu permanent et un retrait total israélien de Gaza avant tout accord sur une libération d'otages.
V.F.Barreira--PC