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Manifestations au Kenya: la police tire des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc à Nairobi
La police kényane a tiré jeudi des gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc sur de petits groupes de manifestants à nouveau rassemblés à Nairobi, deux jours après les violence meurtrières qui ont conduit président William Ruto à retirer son projet de budget contesté.
Quelques échauffourées ont éclaté à la mi journée entre les forces de l'ordre, déployées en nombre dans les rues du centre-ville de la capitale, et ces manifestants qui scandaient notamment "Ruto must go" (Ruto doit partir).
Ces nouvelles manifestations restaient en début d'après-midi très éclatées et a priori moins massives que celle de mardi, lorsque des milliers de manifestants avaient fait reculer la police dans le quartier des bâtiments officiels de Nairobi.
Jeudi, quelques personnes ont jeté des pierres sur des policiers, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, et au moins sept personnes ont été arrêtées, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des policiers en tenue anti-émeute ont bloqué jeudi l'accès aux routes menant à State House - le palais présidentiel - et au Parlement.
Des manifestations avaient également lieu dans les fiefs de l'opposition de Mombasa (est) et Kisumu (ouest).
Mardi, après de premières journées de mobilisation dans le calme pour réclamer le retrait des nouvelles taxes prévue par M. Ruto dans son projet de budget 2024-25, la manifestation à Nairobi a tourné au bain de sang, notamment aux abords du Parlement, dont certains bâtiments ont été incendiés et saccagés.
La police a selon plusieurs ONG tiré à balles réelles pour tenter de contenir la foule qui a forcé les barrages de sécurité pour pénétrer dans le complexe de l'Assemblée nationale et du Sénat, une attaque inédite dans l'histoire du pays indépendant depuis 1963.
Au total, 22 personnes ont été tuées dans la journée, dont 19 à Nairobi, et plus de 300 blessées, a indiqué l'organe kényan de protection des droits humains (KNHRC).
Le président Ruto a annoncé le lendemain le retrait du projet de budget, mais cela n'a pas dissuadé les manifestants de continuer à manifester ce jeudi.
Au delà du projet de budget, le mouvement de contestation s'est transformé en une dénonciation plus large de la politique de William Ruto, élu en 2022 avec la promesse de favoriser la redistribution aux classes populaires.
- "Terrain inconnu" -
Jeudi matin, dans le centre d'affaires de la capitale, où de nombreux commerces sont restés fermés, Moe, employé dans une parfumerie, avait baissé le rideau.
"Pourquoi ont-ils dû tuer ces jeunes? Ce projet de loi ne vaut pas la peine que des gens meurent (...) Certaines personnes sont en colère et pourraient vouloir se venger", déplore-t-il devant sa parfumerie, ajoutant: "Nous sommes en terrain inconnu".
Mercredi, une figure du mouvement de contestation, la journaliste et militante Hanifa Adan, a appelé à manifester à nouveau jeudi lors d'une marche blanche "pacifique" à la mémoire des victimes.
Quelques heures plus tard, William Ruto, qui avait la veille affirmé vouloir réprimer fermement "la violence et l'anarchie", a finalement annoncé le retrait du projet de budget, et dit vouloir une concertation nationale avec la jeunesse.
Une annonce aussitôt qualifiée d'"opération de com" par Hanifa Adan, et accueillie avec méfiance par nombre de manifestants, comme Lucky, 27 ans, présent dans le centre-ville de Nairobi depuis 09H00 et qui assure ne pas "faire confiance à Ruto, cette loi passera d'une manière ou d'une autre".
- Endettement -
Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé mercredi que les responsabilités soient "clairement" établies après la mort des manifestants.
Le gouvernement juge de nouvelles taxes nécessaires pour redonner une marge de manœuvre au pays lourdement endetté.
"Comment gérer ensemble notre situation d'endettement ?", a interrogé William Ruto après avoir capitulé sur le projet de budget.
Il s'est en particulier inquiété d'un trou significatif dans le financement de programmes pour les agriculteurs et les enseignants.
Le gouvernement "devra désormais trouver un moyen de pacifier deux forces opposées : une population prête à recourir à la violence pour protéger ses moyens de subsistance, et une trajectoire macroéconomique qui, en l'absence d'un soutien multilatéral considérable, se dirige vers le précipice", selon une analyse de l'institut Oxford Economics.
La dette publique du pays s'élève à environ 10.000 milliards de shillings (71 milliards d'euros), soit environ 70% du PIB. Le budget 2024-25 prévoyait sur 4.000 milliards de shillings (29 milliards d'euros) de dépenses, un record.
A.Aguiar--PC