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Kenya: après le chaos, appel à une marche blanche "pacifique" jeudi
Une des figures du mouvement de contestation antigouvernementale au Kenya a appelé à manifester à nouveau jeudi, de manière pacifique, en mémoire des victimes de la journée de mobilisation de mardi qui a fait au moins 13 morts selon une association de médecins.
Mardi soir, après une journée de chaos, de violences et de pillages dans la capitale Nairobi, le président William Ruto a affiché sa fermeté et assuré que la "violence et l'anarchie" seraient fermement réprimées.
"Tout le pouvoir souverain appartient au peuple du Kenya. Vous ne pouvez pas tous nous tuer. Demain, nous marchons à nouveau pacifiquement en portant du blanc, pour tous les nôtres tombés au combat. Vous ne serez pas oublié !!!", a écrit mercredi matin la journaliste et militante Hanifa Adan, figure de la contestation, sur X.
Dans la matinée, le président de la principale organisation de médecins du pays (la Kenya Medical Association) Simon Kigondu a fait état mercredi matin à l'AFP d'"au moins 13 personnes tuées", soulignant que "ce n'est pas le chiffre définitif".
Les autorités n'ont elles donné aucun chiffre sur le nombre de victimes lors de cette troisième journée de mobilisation en huit jours contre le projet de budget 2024-25 prévoyant des hausses de taxes. Le texte, qui doit encore être promulgué par le président Ruto, a été voté mardi au Parlement.
"Nous n'avons jamais vu ça auparavant. Nous avions vu des violences en 2007 à la suite des élections, mais jamais un tel niveau de violence contre des personnes non armées", a souligné M. Kigondu.
- Traces de sang -
Le Kenya était encore mercredi sous le choc de ces violences, qui ont notamment vu des manifestants prendre d'assaut le Parlement, une première dans l'histoire du pays indépendant depuis 1963.
Dans le centre d'affaires (CBD) de Nairobi, une odeur de gaz lacrymogène flottait encore dans la matinée dans les rues, dont les chaussées portaient encore des traces de sang. Un important dispositif policier, renforcé par l'armée mardi soir, quadrillait le quartier, a constaté l'AFP.
Les rassemblements contre les nouvelles taxes, principalement menés par des jeunes, avaient débuté la semaine dernière dans le calme, des milliers de manifestants défilant à Nairobi et dans d'autres villes du pays.
La tension est brusquement montée mardi après-midi dans le centre de Nairobi.
Selon des ONG, dont la branche kényane d'Amnesty International, la police a tiré à balles réelles pour tenter de contenir la foule, qui a forcé l'entrée de l'enceinte du Parlement. Des bâtiments y ont été saccagés et partiellement incendiés.
"Le gouvernement ne se soucie pas de nous, ils nous ont tiré dessus à balles réelles. Le président a persécuté des innocents", peste Steve, agriculteur de 40 ans revenu mercredi sur les lieux de la manifestation. Il promet de manifester jeudi, disant s'attendre à "plus de violence et de chaos".
A Nairobi et dans plusieurs villes, la foule s'est également livrée à des pillages.
"Ils n'ont rien laissé, juste les cartons", se désolait James Ng'ang'a, propriétaire d'un magasin d'électronique sur l'avenue Moi, principale artère du CBD: "Ils ont tout pris, les téléphones, les ordinateurs portables et les stocks du magasin à l'étage..."
Des bâtiments ont été incendiés à Eldoret, dans la vallée du Rift, fief du président William Ruto.
- "Enfants innocents" -
Les scènes de chaos ont alarmé mardi les Etats-Unis et plus d'une dizaine de pays européens, ainsi que l'ONU et l'Union africaine, qui se sont déclarés "fortement préoccupés" et ont appelé au calme.
La principale coalition d'opposition, Azimio, menée par l'opposant historique Raila Odinga, a accusé le gouvernement d'avoir "déchaîné sa force brute" contre les manifestants et exhorté la police à "cesser de tirer sur des enfants innocents, pacifiques et non armés".
Le groupe d'ONG mené par Amnesty Kenya a également souligné mardi avoir relevé 21 enlèvements de personnes par des "officiers en uniforme ou en civil" au cours des 24 heures précédentes.
Le police n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP sur le sujet.
Ce mouvement de contestation contre les taxes, baptisé "Occupy Parliament" ("Occuper le Parlement"), a été lancé sur les réseaux sociaux peu après la présentation au Parlement le 13 juin du projet de budget 2024-2025 prévoyant notamment une TVA de 16% sur le pain et une taxe annuelle de 2,5% sur les véhicules particuliers.
Après un début de contestation, le gouvernement, qui juge de nouvelles taxes nécessaires au vu du lourd endettement du pays, avait annoncé le 18 juin retirer la plupart mesures prévues à cet effet.
Avant la journée de mardi, cette mobilisation avait déjà été marquée par la mort de deux personnes à Nairobi, ainsi que des dizaines de blessés et des centaines d'arrestations.
V.Dantas--PC