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Ukraine: front stable mais sous tension dans le nord du Donbass
L'une des principales lignes de front du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, séparant l'armée ukrainienne des forces russes, était stable mardi, mais sous pression dans l'attente d'une offensive imminente de Moscou.
Les soldats ukrainiens étaient solidement installés dans leurs positions défensives dans et autour du village de Krasnopillia, où résonnaient à intervalles réguliers de proches détonations d'artillerie.
La ligne de front tient, et s'est stabilisée ces deux dernières semaines sur cette portion de la route, à environ 25 km au nord de Sloviansk.
Mardi, aucun échange de tirs à l'arme automatique, synonymes de combats au sol, n'était audible depuis le village de Krasnopillia.
Toutes les sources interrogées dans la zone évoquent pourtant une offensive russe imminente et pouvant débuter à n'importe quel moment.
"Nous savons que les Russes se renforcent et se préparent à attaquer", a déclaré à l'AFP un officier, évoquant notamment une multiplication des vols d'hélicoptères russes au-dessus du front, généralement annonciateurs d'une attaque de grande envergure.
"Nous sommes prêts. (...) Nous leur avons au passage préparé quelques surprises", a commenté, sourire en coin, cet officier supérieur.
- "On les attend!" -
Face aux combats à venir, les soldats semblaient concentrés dans leurs préparatifs, mais aussi confiants. "On les attend!", a lancé un lieutenant, sourire et pouce en l'air, dont la section était occupée à renforcer tranchées et positions avec des rondins de bois autour de l'axe routier.
Des pièces d'artillerie et autres engins blindés plus ou moins enterrés parsèment les abords de ce tronçon routier. La forêt y est truffée de positions et autres matériels camouflés.
Alors que l'hiver est terminé, et que la terre noire détrempée limite les possibilités de progression dans la campagne, cet axe routier Izioum/Sloviansk s'annonce comme l'un des axes principaux de cette offensive majeure de Moscou que tout le monde attend dans le Donbass.
Depuis que la Russie a annoncé vouloir "concentrer ses efforts sur la libération du Donbass", cette région de l'est, historique bassin minier de l'Ukraine et de l'ex-URSS, vit dans l'angoisse de cette attaque.
L'armée ukrainienne y est déployée depuis 2014 le long d'une ligne de front longeant Donetsk au sud et Lougansk à l'est - capitales des deux "républiques" séparatistes prorusses du même nom - et qui va désormais jusqu'à Izioum au nord-ouest.
Capitale régionale de fait, depuis octobre 2014, du territoire encore sous contrôle de Kiev, Kramatorsk et la ville jumelle de Sloviansk sont situées au centre de ce chaudron.
Beaucoup d'habitants redoutent un mouvement en tenaille des forces russes pour s'emparer de toute cette région, historiquement et majoritairement russophone, qui serait alors encerclée, à l'image de ce qui s'est passé ces dernières semaines dans la grande ville du sud, Marioupol.
Les autorités militaro-civiles de Donetsk et Lougansk ont demandé aux civils d'évacuer vers l'ouest du pays.
- Evacuations -
Mardi matin, une file de près de trois kilomètres de voitures, remplies de familles et parfois valises sur le toit, attendait au check-point pour rentrer dans Sloviansk et Kramatorsk, puis prendre la route de l'ouest.
L'essentiel des évacuations s'est faite ces derniers jours par le train, à raison de près de 2.000 à 3.000 départs depuis la gare de Kramatorsk.
La circulation ferroviaire a été cependant stoppée mardi matin, après des dommages sur la voie au cours de bombardements dans la nuit, a annoncé la compagnie ukrainienne des chemins de fer.
En fin d'après-midi, un train a pu finalement embarquer des passagers et partir. Dans la gare, où patientaient comme les jours précédents des centaines de candidats au départ - femmes, enfants et personnes âgées - ces évacuations se poursuivent, dans l'ordre et le calme, encadrées par des volontaires.
L'un des bombardements de la nuit, très probablement des tirs de missiles ou de roquettes longue portée, a détruit une école du centre-ville, voisine d'un bâtiment de la police, a constaté un journaliste de l'AFP.
Vidée d'une grande partie de sa population, Kramatorsk fantôme et sous couvre-feu nocturne vit désormais au rythme des sirènes d'alertes aériennes. Le carburant y est très difficile à trouver, et la plupart des magasins sont fermés.
"L'ambiance devient tendue, tout le monde est nerveux, il faut partir maintenant", a commenté un volontaire à la gare de la ville.
E.Borba--PC