- Liban: missions périlleuses pour récupérer les animaux dans les maisons bombardées
- Masters 1000 de Shanghai: entrée en lice sereine pour Alcaraz et Sinner
- En Caroline du Nord, une vallée quasi-coupée du monde après l'ouragan
- MotoGP: Bagnaia gagne le sprint au Japon et réduit l'écart avec Martin
- Top 14: le Stade français et le Racing 92 pour éviter la crise
- L1: contre Toulouse, Lille veut surfer sur la vague de son exploit
- Retour sur le "lieu du crime": Trump en meeting où il avait failli être tué
- Dans les villages du Népal, la grande menace des lacs glaciaires
- Taïwan: le bilan du typhon Krathon monte à quatre morts
- En Gironde, Glucksmann prépare son parti pour contrer Mélenchon
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Honduras: arrestation de l'assassin présumé du défenseur de l'environnement Juan Lopez
- Liban: le Hezbollah fait état de nouveaux combats avec l'armée israélienne
- Basket: Paris rate ses débuts en Euroligue
- Biden appelle Israël à ne pas frapper les sites pétroliers iraniens
- Ligue 1: Vrai coup de frein pour l'OM
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- A un mois de la présidentielle, Biden s'inquiète que le scrutin ne soit pas "pacifique"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Foot/Dopage: La suspension de Paul Pogba réduite à 18 mois par le TAS
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Harris et Trump à tambour battant dans les Etats-clés à un mois de la présidentielle
- Vive émotion en Haïti après la mort d'au moins 70 personnes, tuées par un gang
- "Pas question de toucher à l'AME", selon la ministre de la Santé
- Des vidéos des viols de Mazan diffusées pour la première fois en présence du public
- Mort de Robert Boulin: les enquêteurs sur la piste d'un "truand", décédé en 1986
- Loups: une nouvelle évaluation en décembre, possible "moment clé pour augmenter la capacité de prélèvement", déclare Barnier
- Venezuela: l'opposant en exil affirme que sa famille a reçu des menaces
- La présidentielle américaine vue par des électeurs des Etats les plus disputés
- Macron plaide pour un espace francophone uni face aux crises
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- En Corse, levée de la grève qui paralysait les ports et aéroports
- RDC: la vaccination contre le mpox commence samedi à Goma
- Les dockers américains reprennent le travail après trois jours de grève
- Foot: la justice de l'UE bouleverse les règles des transferts en tranchant le cas Diarra
- Espagne: Mbappé dans le groupe du Real pour la réception de Villarreal
- Corse: levée de la grève qui paralysait les ports et aéroports
- L'UE s'apprête à taxer les voitures électriques chinoises malgré le refus de Berlin
- Barnier dramatise les enjeux de la "crise financière" avant la présentation du budget
- La justice européenne contredit l'interdiction par la France de l'appellation "steak" végétal
- Voile: le défi britannique Ineos Britannia disputera la Coupe de l'America
- Agriculture: Barnier annonce des prêts garantis, 75 millions d'euros pour les éleveurs
- La gauche dépose la première motion de censure contre Michel Barnier
- Macron veut que la Francophonie soit un "espace d'influence diplomatique"
- Wall Street ouvre en hausse, confortée par de bons chiffres sur l'emploi
Sri Lanka: l'opposition rejette toute union nationale et veut la démission du président
L'opposition sri lankaise a rejeté lundi en la qualifiant d'"absurde" l'invitation du président à former un gouvernement d'union nationale, réclamant au contraire sa démission en raison de l'aggravation des pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments qui affectent le pays.
Cette demande du président Gotabaya Rajapaksa est intervenue tandis que les forces de l'ordre réprimaient de nouvelles manifestations.
La police a tiré des gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour disperser les milliers de manifestants qui ont tenté de prendre d'assaut le domicile privé du Premier ministre Mahinda Rajapaksa, frère aîné du président et chef du clan familial, à Tangalle, dans le sud de l'île.
De tels rassemblements étaient encore impensables il y a quelques mois dans cette région, traditionnel bastion du soutien aux Rajapaksa.
Une proposition catégoriquement rejetée. "Nous ne rejoindrons pas ce gouvernement", a réagi à l'AFP Eran Wickramaratne, du principal parti d'opposition Samagi Jana Balawegaya (SJB). Autrefois populaire et puissante, "la famille Rajapaksa doit se retirer", a-t-il tranché.
- Pire crise économique -
Le président "doit vraiment être fou pour penser que les députés de l'opposition soutiendront un gouvernement qui s'effondre", a déclaré de son côté à la presse Anura Dissanayake, du Front de libération du peuple (JVP, gauche).
"Sa proposition est absurde et rend furieux le peuple qui réclame sa démission", a ajouté à l'AFP Abraham Sumanthiran, de l'Alliance nationale tamoule.
Le pays de 22 millions d'habitants souffre de pénuries de biens essentiels (aliments, carburant, médicaments), de coupures d'électricité et d'une inflation record, sans que rien ne laisse présager la fin de ces difficultés.
La pandémie de Covid a fait chuter les revenus du tourisme et les transferts de fonds et, en grave pénurie de devises étrangères, le Sri Lanka peine à assurer le service de sa dette, qui s'élève à 51 milliards de dollars.
A quoi il faut ajouter, selon des économistes, des réductions d'impôts malavisées qui ont privé l'État de recettes.
Le gouvernement a reconnu qu'il s'agissait de la pire crise économique depuis l'indépendance en 1948 et demandé l'aide du Fonds monétaire international (FMI), mais les négociations pourraient durer jusqu'à la fin de l'année.
Le gouverneur de la banque centrale, Ajith Cabraal, qui s'oppose à ce plan de sauvetage du FMI, a lui aussi démissionné lundi.
Un peu plus tôt la Bourse de Colombo avait interrompu ses échanges, l'indice des valeurs vedettes ayant plongé de 5,92% juste après l'ouverture - au-delà du seuil de 5% qui déclenche un arrêt automatique.
- "Va-t-en, Gota" -
Peu après les démissions des ministres, le président en a reconduit trois à leur anciens postes, et il a remplacé aux Finances son frère Basil par l'ancien ministre de la Justice.
Pas de quoi calmer la colère des manifestants, qui ont protesté par milliers depuis dimanche soir à travers tout le pays.
Vêtus pour la plupart de noir, des milliers de jeunes sri lankais ont par exemple organisé lundi une manifestation pacifique sur un rond-point très fréquenté de Colombo.
"Rajapaksa démission", pouvait-on lire sur une pancarte. "Rendez les fonds volés à la république", disait une autre.
"Va-t-en Gota", scandait la foule ailleurs en ville, en référence au président qui a imposé l'état d'urgence la semaine dernière.
Interrogé par l'AFP, le chroniqueur politique Victor Ivan estime qu'un gouvernement d'union nationale ne serait pas accepté par les Sri Lankais: "ce qu'il faut, c'est un programme de réforme sérieux, pas seulement pour relancer l'économie mais pour s'attaquer aux problèmes de gouvernance".
bur-aj-slb-lth/def/thm
F.Santana--PC