- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice examine un non-lieu, dénouement proche
- Rugby: le patron des All Blacks veut pouvoir sélectionner les joueurs évoluant à l'étranger
- WRC: Thierry Neuville enfin champion du monde
- F1: à Las Vegas, Verstappen décroche sa 4e étoile
- Au Cambodge, une marche pour "un monde sans mines" antipersonnel
- Pakistan: au moins 82 morts, 156 blessés en trois jours de violences sunnites-chiites
- En Inde, le coût économique croissant de la pollution de l'air
- NBA: Wembanyama renverse Golden State pour son retour, LaMelo Ball marque 50 points
- Près de Nantes, un septuagénaire devient youtubeur pour sauver ses animaux sauvages
- Sous le pouvoir taliban, les entrepreneuses afghanes prennent leur destin en main
- Transformer le microbiote des vaches pour les rendre moins polluantes
- La Suisse aux urnes sur le droit du bail, les autoroutes et l'Eurovision à Bâle
- Présidentielle en Uruguay: le scrutin s'annonce serré
- En Roumanie, percée attendue de l'extrême droite à la présidentielle
- Nuits blanches, suspensions et colère pour une fin de COP houleuse
- Rugby: la Nouvelle-Zélande finit 2024 en roue libre face à l'Italie
- Top 14: Bordeaux auteur d'une incroyable remontada s'impose à Vannes 29-37
- Rugby: les enseignements de la tournée d'automne du XV de France
- Ligue 1: Marseille se relance à Lens (3-1)
- Venezuela: l'opposition appelle à une "énorme" mobilisation le 1er décembre
- Tennis: Djokovic enrôle Murray pour retrouver l'oeil du tigre
- Top 14: En mode doublon, Ntamack et Toulouse dominent Perpignan
- Au coeur de Beyrouth, une frappe israélienne a terrorisé les habitants
- Espagne: l'Atlético Madrid double le Real, émotion à Valence
- Coupe Davis: Sinner qualifie l'Italie pour la finale
- Tennis: Novak Djokovic annonce qu'il va être entraîné par Andy Murray
- Neige, inondations: la tempête Bert cause de fortes perturbations au Royaume-Uni et en Irlande
- Italie: Thuram propulse l'Inter Milan provisoirement en tête
- Entre Serbie et Kosovo, une pièce antique pour évoquer la douleur des femmes et les rêves de paix
- Uruguay: A 89 ans, "Pepe" Mujica inlassablement en campagne
- France: avant l'historien Marc Bloch, les autres "Grands hommes" de Macron
- Viols: quand l'hôpital préserve les preuves pour les victimes ne portant pas plainte
- Coupe Davis: 1-0 pour l'Italie contre l'Australie, à Sinner d'envoyer les siens en finale
- De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan
- Ski alpin: 99e victoire pour Mikaela Shiffrin, la 100e sur toutes les lèvres
- Le pape se rendra en Corse le 15 décembre, une première
- Entre luttes de pouvoir, la Bolivie plonge dans le chaos
- Raids israéliens meurtriers à Beyrouth, un responsable du Hezbollah serait visé
- Climat: les pays pauvres s'estiment floués et protestent à Bakou
- Macron annonce l'entrée au Panthéon de l'historien Marc Bloch
- La télé et ses stars, inépuisable source de recrutement pour Donald Trump
- ArcelorMittal retarde son projet d'acier décarboné à Dunkerque
- Il y a 80 ans, l'incorporation forcée des "Malgré-nous" dans l'armée nazie
- Japon: la police de Tokyo aux petits soins pour vos parapluies, vos clés et même vos écureuils
- Carnet de bord du Vendée Globe: Guirec Soudée dans la "loterie" du Pot-au-Noir
- Nvidia trouvera un équilibre entre conformité et avancées technologiques sous Trump, selon son PDG
- WRC/Japon: Neuville se rapproche du titre, Tänak toujours leader
- Tempête Caetano: 47.000 foyers encore sans électricité
- F1: George Russell partira en pole du GP de Las Vegas, Pierre Gasly 3e
- Pakistan: 32 nouveaux morts dans des violences sunnites-chiites
La Pologne construit un mur à la frontière du Bélarus
La Pologne a entamé mardi la construction d'une nouvelle clôture à sa frontière avec le Bélarus destinée à bloquer la pénétration de migrants illégaux, à l'origine d'une crise entre Varsovie et Minsk l'an dernier.
"Les chantiers ont été remis ce mardi aux conducteurs", a déclaré à l'AFP une porte-parole des gardes frontières, la capitaine Krystyna Jakimik-Jarosz.
Elle s'est refusée à préciser le lieu des travaux. "Les services bélarusses n'attendent que cela pour y envoyer des groupes de migrants, donc, pour des raisons de sécurité, on n'indique pas les endroits précis", a-t-elle dit.
Longue d'environ 186 km, soit près de la moitié de la longueur totale de la frontière de 418 km, la barrière métallique sera haute de cinq mètres et demi, a-t-elle poursuivi.
Le mur sera équipé notamment de caméras et de détecteurs de mouvement, pour aider les gardes-frontières à empêcher les passages en fraude, a encore précisé la capitaine Jakimik-Jarosz.
Il sera bien utile, selon elle. "La clôture provisoire (en fil barbelé) nous a déjà bien aidés, car elle nous donnait le temps de nous préparer pendant qu'un groupe de migrants s'apprêtait à attaquer, à s'ouvrir un passage, le temps de mobiliser assez des moyens et de personnel pour l'en empêcher", a-t-elle expliqué.
Le mur coûtera quelque 353 millions d'euros et doit être achevé au mois de juin.
Le projet a suscité des inquiétudes des défenseurs des droits humains et de l'environnement. Les premiers craignent que des migrants fuyant des situations de conflit ne seront pas en mesure de présenter une demande d'asile, et les seconds des effets néfastes pour la faune et la flore de la zone forestière à la frontière.
"Nous ferons tout pour que les dommages pour l'environnement et les animaux soit réduits autant que possible", a dit la porte-parole des gardes-frontières.
L'Union européenne a apporté son soutien à la Pologne et critiqué fermement le Belarus. De son côté, le gouvernement polonais a décliné la proposition de Bruxelles de faire participer l'agence européenne Frontex à la surveillance de la frontière. Et il a fait voter une loi qui permet de refouler les migrants illégaux sans attendre qu'ils demandent l'asile.
- Zone spéciale et barbelés -
Des milliers de migrants, venus en majorité du Proche-Orient, notamment du Kurdistan irakien, de Syrie et du Liban, mais aussi d'Afghanistan, ont tenté l'année dernière de traverser la frontière polonaise pour rejoindre le territoire de l'UE. Certains ont réussi à passer et le plus souvent, ils ont continué leur voyage vers l'Europe de l'Ouest.
La Pologne et les pays occidentaux ont accusé le régime biélorusse d'encourager, voire d'orchestrer et d'aider ce courant de migrants en leur promettant une entrée facile dans l'UE.
Le gouvernement du président bélarusse Alexandre Loukachenko a rejeté ces accusations et reproché à la Pologne un traitement inhumain des migrants.
Au pic de la crise, la Pologne a créé à la frontière une zone spéciale fermée aux ONG humanitaires et aux médias, construit des barrières de barbelés et envoyé plusieurs milliers de soldats pour aider les gardes-frontières.
Ces derniers ont reçu l'ordre de repousser les migrants en territoire bélarusse.
Ces mesures, et la mort de froid ou de faim d'une douzaine de migrants dans les forêts polonaises, ont suscité un vif débat en Pologne entre les partisans de la défense de la frontière nationale, qui est aussi celle de l'UE, et les défenseurs des droits humains.
Ces derniers réclament pour les migrants le droit de demander l’asile et de ne pas être refoulé en attendant que cette demande soit examinée.
Le nombre de tentatives de passage en fraude a diminué ces derniers mois. Ce mardi, les gardes-frontières ont indiqué avoir enregistré 17 entrées illégales au cours des dernières 24 heures.
G.M.Castelo--PC