- Couac électoral en Namibie, le vote a continué jusqu'au matin
- L'Ukraine fait état d'une "attaque massive" sur ses infrastructures énergétiques
- Foot: Luis Suarez prolonge d'un an à l'Inter Miami
- Découverte au Pérou d'un rare fossile de crocodile marin de plus de 10 millions d'années
- Prospection minière sous-marine: la Norvège sommée de s'expliquer devant la justice
- L'économie au cœur d'une rare visite d'Etat du président du Nigeria en France
- Retraites: à l'Assemblée, la gauche à l'offensive pour abroger la réforme
- Cinq auteurs en lice pour le Goncourt des lycéens attribué jeudi à Rennes
- Trafic d'influence au profit de LVMH: Bernard Arnault attendu au procès de Bernard Squarcini
- Trump affirme que la présidente mexicaine a accepté de "stopper l'immigration", avant d'être contredit
- Ligue des champions: Di Maria sert du caviar et Monaco s'effondre contre Benfica
- Foot/C1: la jeunesse lilloise flamboyante s'impose à Bologne (2-1) et fonce vers les barrages
- C1: Liverpool irrésistible face au Real de Mbappé, encore décevant
- C1: Lille enchaine, Monaco cède, Liverpool domine nettement le Real
- Wall Street termine en baisse, l'élan s'essouffle avant Thanksgiving
- Voitures électriques: la nette baisse du bonus confirmée, l'industrie s'étrangle
- Trump nomme un fidèle comme émissaire pour l'Ukraine et la Russie
- La Bourse de Paris bousculée par le risque politique
- Le "SOS" des agriculteurs lors d'une nouvelle journée de mobilisation
- Automobile: Valeo annonce la suppression de 868 postes en France
- Les Bourses européennes sans impulsion, Paris souffre de la crise politique
- La suprématie des dinosaures racontée par leur estomac
- Rugby: l'Anglais Joe Marler arrête sa carrière
- Top 14: Vannes calme le jeu sur l'arbitrage
- Industrie, distribution : syndicats et patronat s'inquiètent d'une accélération des plans sociaux
- Plans sociaux: la CGT appelle "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines"
- Des dizaines de milliers de Libanais rentrent chez eux après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- La nouvelle Commission européenne divise la gauche et les écologistes
- Wall Street ouvre partagée, stabilisation avant une fin de semaine tronquée
- Mozambique: nouvelles manifestations, une femme fauchée par la police
- Procès RN: la défense de Marine Le Pen plaide contre "l'élimination politique"
- Dans l'Arctique en plein réchauffement, le Père Noël se languit de la neige
- Après les pandas, la Chine va prêter des singes dorés au ZooParc de Beauval
- Poutine en visite de deux jours au Kazakhstan, son "véritable allié"
- Angleterre: Manchester City, attention fragile!
- La non-prolongation du projet "Montagne d'or" en Guyane confirmée par la justice administrative
- Les groupes de luxe à l'offensive dans le monde du sport
- Mobilisation agricole: un site de Danone bloqué dans le Gers
- Le procès de plus de 80 médias espagnols contre Meta aura lieu en octobre 2025
- Ligue des champions: le projet du PSG de Luis Enrique au bord du gouffre
- Le cours du café arabica au plus haut depuis 1977
- Chine: Volkswagen se retire du Xinjiang sous le feu des critiques
- Le nougat de Montélimar, nouvelle indication géographique protégée dans l'UE
- Des dizaines de milliers de Libanais sur la route du retour, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- Kaja Kallas, le nouveau visage très attendu de la diplomatie européenne
- Guerre à Gaza: une plainte pour "complicité de génocide" vise des associations pro-Israël en France
- Procès des viols de Mazan: un réquisitoire "vers l'avenir", pour les victimes de violences sexuelles
- Radio: France Bleu rebaptisée Ici le 6 janvier
- France Inter confie une chronique au YouTubeur spécialisé dans l'actualité Gaspard G
- Ligue des champions: Lille à Bologne pour voir les barrages
Poutine approuve l'idée d'envoyer des Syriens combattre contre l'Ukraine
Le Kremlin a jeté un pavé dans la mare vendredi, se disant favorable au déploiement de combattants syriens en Ukraine, réponse, selon Moscou, à l'acheminement en soutien à Kiev de "mercenaires" à la solde des Occidentaux.
La nationalité de ces guerriers présentés comme bénévoles ne doit rien au hasard. La Russie a apporté un soutien militaire considérable au régime syrien depuis l'automne 2015, appuyant ses forces contre celles de l'opposition et celles des jihadistes, sauvant de facto le pouvoir de Bachar al-Assad qui contrôle désormais l'essentiel de la Syrie.
"Si vous voyez que des gens veulent y aller volontairement (...) et aider ceux qui vivent dans le Donbass (est de l'Ukraine, ndlr), alors il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat", a dit le maître du Kremlin.
- La Syrie avec la Russie -
Puis son porte-parole, Dmitri Peskov, a détaillé l'idée.
M. Choïgou "a dit, qu'avant tout, ceux qui veulent, qui ont demandé sont des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens", a-t-il dit.
"Si le monde occidental est si enthousiaste à l'idée de la venue de mercenaires divers et variés, alors de (notre) côté on a aussi des volontaires qui veulent participer", a insisté M. Peskov, semblant faire référence à la création d'une légion d'étrangers au sein des forces armées ukrainiennes.
Selon M. Poutine, "les parrains occidentaux du régime ukrainien ne se cachent même pas" et rassemblent "des mercenaires du monde entier pour les envoyer en Ukraine".
Vendredi après-midi, la télévision d'Etat russe diffusait elle des images non-datées fournies par le ministère russe de la Défense montrant une manifestation de Syriens, fidèles du régime.
En uniformes et armes à la main, ils y sont rassemblés sur fond de banderoles aux couleurs de la Russie et frappées du portrait du président russe.
"Des vétérans viennent aux sites de recrutement des forces armées syriennes et veulent savoir si l'on recrute des volontaires pour être au côté de la Russie, comme elle l'a été avec la Syrie", a détaillé le ministère, selon les médias russes.
L'entrée en nombre dans le conflit ukrainien de combattants étrangers marqueraient une nouvelle escalade.
Le président russe a à plusieurs reprises insisté ces derniers jours sur le fait que les combats s'arrêteront quand l'Ukraine et l'Occident cèderont à ses exigences, notamment la neutralité et la "démilitarisation" de son voisin occidental ainsi que la reconnaissance de la souveraineté russe sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014.
- Redéployer aux frontières de l'Otan -
M. Poutine a par ailleurs dit au ministre Sergueï Choïgou soutenir son idée de remettre aux séparatistes combattant dans l'est ukrainien les armements pris à l'Ukraine, "en particulier ceux de fabrication occidentale".
Enfin, il a signifié qu'un renforcement de la présence militaire russe sur les frontières russes avec les pays de l'Otan était à l'étude, alors que la crainte d'une confrontation militaire entre l'Occident et la Russie est le scénario catastrophe que les deux camps disent vouloir éviter.
"Concernant le renforcement de nos frontières occidentales à cause des actions adoptées par les pays de l'Otan (...) cela demande d'être étudié, je vous demande de me préparer un rapport", a-t-il dit au ministre Sergueï Choïgou.
Les pays de l'Otan ont déployé des milliers d'hommes en Europe centrale et orientale en réaction à l'intervention militaire russe en Ukraine afin de renforcer leur flanc est, alors que la Russie réclamait à l'inverse un retrait de l'Alliance.
Parmi les pays de l'Otan, la Pologne et les trois pays baltes ont des frontières communes avec la Russie. L'Ukraine est pour sa part frontalière de plusieurs autres: la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie.
L'une des justifications russes de l'offensive en Ukraine est la crainte de voir son voisin rejoindre l'Alliance, dont les élargissements successifs sont vus à Moscou comme une menace existentielle.
A.Magalhes--PC