- Retraites: à l'Assemblée, la gauche à l'offensive pour abroger la réforme
- Cinq auteurs en lice pour le Goncourt des lycéens attribué jeudi à Rennes
- Trafic d'influence au profit de LVMH: Bernard Arnault attendu au procès de Bernard Squarcini
- Trump affirme que la présidente mexicaine a accepté de "stopper l'immigration", avant d'être contredit
- Ligue des champions: Di Maria sert du caviar et Monaco s'effondre contre Benfica
- Foot/C1: la jeunesse lilloise flamboyante s'impose à Bologne (2-1) et fonce vers les barrages
- C1: Liverpool irrésistible face au Real de Mbappé, encore décevant
- C1: Lille enchaine, Monaco cède, Liverpool domine nettement le Real
- Wall Street termine en baisse, l'élan s'essouffle avant Thanksgiving
- Voitures électriques: la nette baisse du bonus confirmée, l'industrie s'étrangle
- Trump nomme un fidèle comme émissaire pour l'Ukraine et la Russie
- La Bourse de Paris bousculée par le risque politique
- Le "SOS" des agriculteurs lors d'une nouvelle journée de mobilisation
- Automobile: Valeo annonce la suppression de 868 postes en France
- Les Bourses européennes sans impulsion, Paris souffre de la crise politique
- La suprématie des dinosaures racontée par leur estomac
- Rugby: l'Anglais Joe Marler arrête sa carrière
- Top 14: Vannes calme le jeu sur l'arbitrage
- Industrie, distribution : syndicats et patronat s'inquiètent d'une accélération des plans sociaux
- Plans sociaux: la CGT appelle "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines"
- Des dizaines de milliers de Libanais rentrent chez eux après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- La nouvelle Commission européenne divise la gauche et les écologistes
- Wall Street ouvre partagée, stabilisation avant une fin de semaine tronquée
- Mozambique: nouvelles manifestations, une femme fauchée par la police
- Procès RN: la défense de Marine Le Pen plaide contre "l'élimination politique"
- Dans l'Arctique en plein réchauffement, le Père Noël se languit de la neige
- Après les pandas, la Chine va prêter des singes dorés au ZooParc de Beauval
- Poutine en visite de deux jours au Kazakhstan, son "véritable allié"
- Angleterre: Manchester City, attention fragile!
- La non-prolongation du projet "Montagne d'or" en Guyane confirmée par la justice administrative
- Les groupes de luxe à l'offensive dans le monde du sport
- Mobilisation agricole: un site de Danone bloqué dans le Gers
- Le procès de plus de 80 médias espagnols contre Meta aura lieu en octobre 2025
- Ligue des champions: le projet du PSG de Luis Enrique au bord du gouffre
- Le cours du café arabica au plus haut depuis 1977
- Chine: Volkswagen se retire du Xinjiang sous le feu des critiques
- Le nougat de Montélimar, nouvelle indication géographique protégée dans l'UE
- Des dizaines de milliers de Libanais sur la route du retour, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- Kaja Kallas, le nouveau visage très attendu de la diplomatie européenne
- Guerre à Gaza: une plainte pour "complicité de génocide" vise des associations pro-Israël en France
- Procès des viols de Mazan: un réquisitoire "vers l'avenir", pour les victimes de violences sexuelles
- Radio: France Bleu rebaptisée Ici le 6 janvier
- France Inter confie une chronique au YouTubeur spécialisé dans l'actualité Gaspard G
- Ligue des champions: Lille à Bologne pour voir les barrages
- C1: Mbappé et le Real au pied du mur à Liverpool
- Ligue des champions: avec Akliouche en chef de meute, Monaco veut s'offrir Benfica
- La censure du gouvernement Barnier se rapproche en dépit des mises en garde
- Inondations en Espagne: Sánchez défend son gouvernement et charge l'opposition
- UE-Mercosur: un accord "correct" pour l'agriculture française, selon l'ex-directeur de l'OMC
- Pollution plastique: le chef des négociations appelle à accélérer les travaux
Ukraine: Zelensky veut des avions de combat "au plus vite", la Russie au bord du défaut de paiement
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi les Occidentaux à lui envoyer "au plus vite" des avions de chasse, à commencer par les Mig-29 proposés par Varsovie malgré une mise en garde du Kremlin, au 14e jour de l'invasion russe et alors que les sanctions ont amené Moscou au bord du défaut de paiement.
"Prenez une décision au plus vite, envoyez nous des avions!", a lancé M. Zelensky aux Occidentaux dans une nouvelle vidéo mercredi sur sa chaîne Telegram. Il a remercié Varsovie pour avoir proposé d'envoyer des Mig-29 à l'Ukraine et regretté qu'"aucune décision" "n'ait (encore) été prise".
La Pologne a pris les Américains par surprise mardi en se disant "prête à déplacer sans délai et gratuitement tous ses avions Mig-29 sur la base de Ramstein (en Allemagne) et à les mettre à la disposition du gouvernement des Etats-Unis", pour que ces derniers les livrent à l'Ukraine.
Washington, qui craint un élargissement du conflit car la Russie a prévenu qu'elle considérerait l'envoi de tels avions par un pays tiers comme une implication directe dans la guerre en Ukraine, a rejeté sèchement la proposition.
"Nous ne pensons pas que la proposition de la Pologne soit viable", a déclaré le porte-parole du Pentagone John Kirby.
"C'est un scénario très indésirable et potentiellement dangereux", a répété le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La vice-présidente américaine Kamala Harris, qui sera en Pologne mercredi, doit cependant discuter avec les dirigeants polonais de la manière de fournir une "assistance militaire" à l'Ukraine, selon des responsables de l'administration américaine, qui ont requis l'anonymat.
- "Certains progrès" -
Ces débats sur les avions de combat interviennent au moment où la tension semblait baisser légèrement sur le terrain: la Russie et l'Ukraine se sont entendus mercredi sur des cessez-le-feu pour permettre la mise en place de plusieurs couloirs humanitaires autour de zones durement frappées par les combats ces derniers jours, qui ont obligé les civils à rester parfois des jours cachés dans des caves.
"Certains progrès ont été réalisés" dans les négociations destinées à "mettre fin dès que possible à l'effusion de sang insensée et à la résistance des forces armées ukrainiennes", a ainsi déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova. Elle a aussi assuré que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien, contrairement à ce qu'ont affirmé des responsables russes depuis deux semaines.
Des couloirs ont notamment été définis entre Russes et Ukrainiens pour évacuer dans la journée les civils depuis Energodar vers Zaporojie (sud), de Izioum à Lozova (est) et de Soumy à Poltava (nord-est), où un corridor avait déjà permis l'évacuation de milliers de civils mardi. Plusieurs couloirs sont également prévus pour évacuer, vers Kiev, les civils depuis plusieurs villes situées à l'ouest de la capitale, dont Boutcha, Irpin et Gostomel.
Selon M. Zelensky, un peu plus de 5.000 personnes ont déjà pu être évacuées de Soumy mardi et 18.000 aux alentours de Kiev.
- Toujours plus de réfugiés -
Le nombre de réfugiés qui ont fui l'Ukraine depuis l'invasion par l'armée russe le 24 février augmente de jour en jour, et est désormais estimé entre "2,1 et 2,2 millions de personnes", a déclaré mercredi le Haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi lors d'une conférence de presse à Stockholm.
Mardi soir, plusieurs villes ont encore été la cible d'attaques russes. A Severodonetsk, dans l'est du pays, 10 personnes sont mortes dans des bombardements sur des habitations, selon le responsable de la région administrative de Lougansk. Et dans la région de Jytomyr, à l'ouest de Kiev, neuf personnes sont mortes dans des frappes aériennes.
Dans la capitale, les sirènes ont retenti quatre fois dans la nuit. Mercredi matin, les musiciens de l'Orchestre symphonique de Kiev, dirigés par le chef d'orchestre Guerman Makarenko, ont donné un concert sur la place Maïdan, retransmis en direct à la télévision publique.
Alors que la neige commençait à tomber, ils ont joué l'hymne ukrainien et l'Ode à la Joie de Beethoven, l'hymne européen, selon un journaliste de l'AFP.
- Inquiétude sur Tchernobyl -
Au nord, à la frontière ukraino-bélarusse, l'inquiétude montait à nouveau sur la situation à la centrale de Tchernobyl. L'opérateur ukrainien Ukrenergo a annoncé mercredi que l'alimentation électrique de la centrale et de ses équipements de sécurité avait été "complètement" coupée, en raison d'actions militaires russes.
La veille, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait indiqué que les systèmes permettant de contrôler à distance les matériaux nucléaires de la centrale avaient cessé de lui transmettre des données.
Le site de Tchernobyl, où eut lieu la plus grave catastrophe nucléaire civile en 1986, et situé depuis dans une zone d'exclusion, comprend des réacteurs déclassés et des installations de déchets radioactifs.
Les Etats-Unis ont par ailleurs dit redouter que les forces russes puissent "prendre le contrôle" des structures de "recherche biologique" en Ukraine et s'emparer de matériaux sensibles.
- "Guerre économique" -
En Russie, les sanctions occidentales font de plus en plus sentir leurs effets.
Le Kremlin a dénoncé mercredi la "guerre économique" déclarée par les Etats-Unis à la Russie, à la suite de l'annonce par Washington d'un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz, en supplément des autres sanctions.
Dans la foulée, le Royaume-Uni a aussi indiqué qu'il cesserait d'ici à la fin de l'année ses achats de brut et de produits pétroliers russes.
Le président Zelensky a chaleureusement remercié son homologue américain pour ce "signal d'une puissance maximale adressé au monde entier".
Il a appelé l'Union européenne à suivre cet exemple en adoptant des "mesures dures, des sanctions contre la Russie pour sa guerre", mais sans appeler directement à un embargo européen sur le pétrole ou le gaz.
Les Européens, beaucoup plus dépendants que les Américains du brut russe, refusent pour l'instant d'aller aussi loin, alors que la guerre fait déjà flamber les prix des hydrocarbures.
La crise énergétique actuelle est "comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973", a affirmé mercredi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire.
La présidence française de l'UE a néanmoins annoncé mercredi matin de nouvelles sanctions européennes contre Moscou et Minsk. Les Vingt-sept ont notamment ajouté trois banques bélarusses aux grandes banques russes déjà débranchées de la plateforme financière internationale Swift, et ajouté 14 oligarques et 146 sénateurs russes à leur liste de personnes visées par des sanctions.
Depuis des jours, la liste d'entreprises occidentales - notamment de grands groupes de consommation comme McDonald's ou Coca-Cola - coupant ou suspendant tout ou partie de leurs activités et de leurs liens avec la Russie s'allonge, ajoutant aux licenciements.
La Banque centrale russe a annoncé une nouvelle mesure de défense de son économie, avec une suspension des ventes des devises étrangères jusqu'au 9 septembre.
- Pourparlers jeudi en Turquie -
De son côté, l'agence de notation Fitch a de nouveau abaissé mardi la note qu'elle accorde à la dette de la Russie, une décision signifiant que le risque d'un défaut souverain est à ses yeux "imminent".
Un défaut de paiement de Moscou serait une première depuis la grande crise financière de 1998.
Autre effet des sanctions: selon le quotidien russe Kommersant, Moscou pourrait bientôt manquer de médicaments, notamment d'insuline outre autres produits fabriqués à l'étranger.
Jeudi, la diplomatie tentera de reprendre ses droits, avec une rencontre annoncée en Turquie des ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, ukrainien Dmytro Kuleba, avec leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu comme médiateur.
Le président Zelensky a suggéré, dans un entretien à la chaîne américaine ABC, ne plus insister sur une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, une des questions invoquées par Moscou pour justifier l'invasion.
Il s'est aussi dit prêt à un "compromis" sur le statut des territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine dont Vladimir Poutine a reconnu unilatéralement l'indépendance.
burx-edy/cat/lpt
M.Carneiro--PC