- Guerre à Gaza: une plainte pour "complicité de génocide" vise des associations pro-Israël en France
- Procès des viols de Mazan: un réquisitoire "vers l'avenir", pour les victimes de violences sexuelles
- Radio: France Bleu rebaptisée Ici le 6 janvier
- France Inter confie une chronique au YouTubeur spécialisé dans l'actualité Gaspard G
- Ligue des champions: Lille à Bologne pour voir les barrages
- C1: Mbappé et le Real au pied du mur à Liverpool
- Ligue des champions: avec Akliouche en chef de meute, Monaco veut s'offrir Benfica
- La censure du gouvernement Barnier se rapproche en dépit des mises en garde
- Inondations en Espagne: Sánchez défend son gouvernement et charge l'opposition
- UE-Mercosur: un accord "correct" pour l'agriculture française, selon l'ex-directeur de l'OMC
- Pollution plastique: le chef des négociations appelle à accélérer les travaux
- Procès des viols de Mazan: les peines requises contre les 51 accusés
- Opération record d'Interpol contre les arnaques en ligne, 400 millions de dollars saisis
- Des milliers de Libanais sur la route du retour, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- Von der Leyen défend sa nouvelle équipe, priorité à la compétitivité européenne
- Corruption: Adani a perdu 55 milliards de dollars en Bourse depuis l'inculpation de son patron
- Sur une île chinoise, des déchets plastiques recyclés en oeuvres d'art
- Chine: Volkswagen annonce la cession de ses opérations dans le Xinjiang
- Les Bourses européennes ouvrent en baisse, Paris plie face aux tensions politiques françaises
- Thaïlande: opération hors normes pour rapatrier à Madagascar environ 1.000 lémuriens et tortues saisis
- Indonésie: des élections régionales ayant valeur de test pour Prabowo
- NBA: Lillard et Milwaukee arrachent la victoire à Miami
- A Islamabad, l'opposition dispersée après sa démonstration de force
- Chutes de neige records à Séoul pour le mois de novembre (agence météo)
- Le combat d'un fils pour la légalisation "vitale" de l'aide à mourir au Royaume-Uni
- "Très, très lent": les négociations sur la pollution plastique piétinent à Busan
- Chine: la consommation de charbon devrait atteindre son pic en 2025, selon un rapport
- Vendée Globe: Dalin accentue son avance dans la nuit
- Budget de la Sécu : députés et sénateurs en conclave, avant un 49.3 à haut risque pour Barnier
- UE: la nouvelle Commission attend son feu vert sur fond de turbulences
- Procès des viols de Mazan: derniers réquisitoires et début de la défense
- Procès RN: la parole à la défense de Marine Le Pen pour lui éviter la "mort politique"
- Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban
- La Namibie aux urnes, le parti historique plus que jamais défié
- Drake déplace son conflit avec Kendrick Lamar devant les tribunaux
- C1: Manchester City, en souffrance, gâche tout contre Feyenoord (3-3)
- C1: pas d'exploit pour Brest, surclassé par le Barça de Lewandowski
- Ligue des champions: le PSG chute encore à Munich et se retrouve en grand danger
- C1: Paris et Brest battus, Manchester City cale à nouveau, l'Atlético cartonne
- Wall Street termine en hausse, insensible aux annonces de Trump
- Brésil: Bolsonaro soupçonné de "participation active" dans un projet de Coup d'Etat
- Liban : Washington et Paris veilleront à ce que le cessez-le-feu soit "mis en oeuvre dans son intégralité"
- Des milliers d'indigènes à Bogota pour protester contre leur sort dans leur territoire
- Lutte contre le narcotrafic: la Cour des comptes tacle la non-application de certaines mesures
- La prime de Noël versée le 17 décembre
- Foot: Lewandowski (Barcelone) inscrit contre Brest son 100e but en C1
- Stellantis aux syndicats: pas de fermeture d'usines à court terme en France, mais une baisse de production
- Menacé de censure, Barnier juge le moment "très grave"
- Budget: le Sénat valide la taxe sur les hauts revenus et alourdit la fiscalité du capital
- Mandat d'arrêt de la CPI: les pays du G7 "respecteront leurs obligations respectives"
Checkpoints et couvre-feu: Kiev entre dans son nouveau quotidien
Un checkpoint en pleine rue et des contrôles suspicieux pour ceux qui s'aventurent dehors malgré le couvre-feu, des allers-retour aux abris entre deux bombardements: au quatrième jour de l'invasion russe, les habitants de Kiev entrent dans le quotidien de la guerre.
"Bien sûr que c'est un peu dangereux. Je pense que si vous êtes prudent et que vous regardez autour de vous, c'est plus sûr que de rester devant la télévision et de regarder les informations tout le temps, parce que ça vous rendra fou", justifie cette habitante de la capitale ukrainienne.
Derrière elle, une unité de soldats ukrainiens a installé un point de contrôle. Mitrailleuses pointées sur chaque voiture ou passant, les soldats et volontaires contrôlent tout ce qui bouge.
"Qu'on ne vous revoie plus dans la rue", dit un policier qui patrouille un peu plus loin.
Un homme explique qu'il est juste sorti chercher du pain et qu'il n'en a pas trouvé.
Place de la Victoire, l'avenue principale de Kiev se dessine à l'horizon comme une bande de bitume vide sur des kilomètres. Tout le monde préfère éviter l'artère pilonnée la veille par des tirs russes. Au profit des plus petites rues.
- Suspicion -
La mairie de Kiev a annoncé samedi un couvre-feu strict jusqu'à lundi 08H00 (06H00 GMT). Plus aucun magasin ou station essence n'est ouvert. Sortir de chez soi est en théorie interdit.
"Tous les civils qui seront dans la rue pendant le couvre-feu seront considérés comme des membres des groupes de sabotage et de reconnaissance de l'ennemi", a menacé le maire de la ville Vitali Klitschko.
Pour limiter la progression les forces russes dans la capitale - dont certaines agiraient selon Kiev sous couvert, habillées en civil, en ambulances ou même en uniformes de soldats ukrainiens - des consignes ont été données aux habitants.
Chacun est appelé à recouvrir d'un papier le numéro de sa rue, à ôter la fonction localisation de son téléphone et tous les feux de signalisation ont été déconnectés.
Toute interaction entre inconnus se fait sur le ton de la suspicion: on traque un accent trop russe, une démarche particulière ou des questions trop intrusives.
Pendant la nuit, les tirs russes ont déchiré le ciel et les bombardements se sont intensifiés. Kiev redoutait l'instant fatidique, un "blitz" de l'aviation russe et un tapis de bombe, mais finalement le calme est revenu au petit matin sur la ville.
Entre deux bombardements sporadiques au loin, alors que les combats continuent au nord de la ville, sur le Dniepr, on entend surtout dimanche matin dans la ville, le gazouillis des oiseaux.
- "Nation la plus cool" -
Olena Vasyliaka, profite de cette accalmie pour descendre des provisions de son appartement jusqu'à l'abri ou elle s'est installée.
"Nous vivons au dernier étage et je ne resterai jamais là haut avec les enfants", explique la productrice de 50 ans, dont le mari est sur "le front" de l'Est depuis le premier jour de l'invasion des forces de Moscou.
"Bien sûr, nous souffrons. Mais ca va aller, c'est notre vie maintenant. Le choc s'est produit mais maintenant nous devons nous habituer à ça", ajoute-t-elle avant de retourner à son abri souterrain, installé dans une librairie de quartier.
Sous la cave voutée, au milieu des matelas de camping, on a laissé un ordinateur branché sur les informations ukrainiennes en continu. Une femme regarde en boucle le discours du président Volodymyr Zelensky, considéré comme le héros de tout un peuple en Ukraine, et même désormais au-delà.
Pour les habitants de Kiev qui ont choisi de ne pas évacuer, passé le choc, l'esprit de résistance s'installe.
"Nous aimons notre armée. Nous les aimons parce qu'ils font des choses qu'on n'attendait pas d'eux. Nous sommes la nation la plus cool du monde", s'enthousiasme assis dans le bunker-librairie Andriï Vasyliak, 23 ans, juriste.
M.A.Vaz--PC