- Au Timor oriental, le pape face au douloureux dossier de la pédocriminalité
- Jeux paralympiques: Paris, c'est fini
- La musique électro en clôture des JO-2024, consécration d'un "patrimoine vivant"
- US Open: Sabalenka enfin reine à New York
- Bolsonaro qualifie de "dictateur" le juge qui a suspendu X au Brésil
- Top 14: Bordeaux-Bègles balaye le Stade français, le Racing 92 tombe à Castres
- Devant des dizaines de milliers de soutiens, Bolsonaro fustige le juge qui a suspendu X au Brésil
- Photojournalisme: Visa d'or News pour le photographe palestinien de l'AFP Mahmud Hams
- Bras de fer entre Caracas et Brasilia autour de l'ambassade d'Argentine au Venezuela
- Pedro Almodovar enfin sacré, à Venise, avec son premier film américain
- Almodovar, le réalisateur qui a donné des couleurs au cinéma espagnol
- Pedro Almodovar Lion d'or à Venise pour "La chambre d'à côté", son premier film américain
- Nicole Kidman, glamour mais pas seulement, primée à Venise
- Vincent Lindon, la fragilité de l'homme en colère récompensée à Venise
- Starmer à Dublin : l'Irlande et le Royaume-Uni ouvrent une "nouvelle ère"
- Top 14: le Racing 92 tombe à Castres, Lyon s'impose à Montpellier
- Rugby Championship: les Springboks matent les Blacks (18-12) et confortent leur domination
- Barnier "à l'écoute" des soignants pour son premier déplacement
- Tour d'Espagne: L'Irlandais Dunbar remporte l'étape reine au sommet du Picon Blanco
- Donald Trump en campagne dans un Etat clé, Harris se prépare au débat
- Top 14: Owen Farrell et le Racing 92 débutent par une défaite à Castres
- Voile: Luna Rossa, la force tranquille de la 37e Coupe de l'America
- Allemagne: les pompiers face à un important feu de forêt
- MotoGP: intraitable, Jorge Martin remporte le sprint du GP de Saint-Marin
- "Résistance", "destitution": la gauche défile contre Macron
- Kiev frappe un dépôt de munitions russe, Moscou avance dans l'est de l'Ukraine
- En quête d'armes, Zelensky s'assure le soutien de Meloni
- Starmer à Dublin pour entériner une "nouvelle ère" entre l'Irlande et le Royaume-Uni
- A peine nommé, Barnier déjà sous le feu de la gauche et la pression du RN
- Foot: alerte pour les Bleus et Deschamps
- Le futur mémorial dédié à Elizabeth II sera érigé près du palais de Buckingham
- Fuite à la raffinerie TotalEnergies de Donges: l'effet sanitaire analysé
- Météo: huit départements en vigilance orange
- Barnier "à l'écoute" des soignants pour son premier déplacement samedi dans un hôpital parisien
- GP Moto de Saint-Marin: pole position et record de la piste pour Francesco Bagnaia
- Les Algériens votent pour choisir leur président, victoire escomptée de Tebboune
- Marché électrique en berne: les constructeurs européens risquent 15 milliards d'euros d'amendes, selon le patron de Renault
- La guerre à Gaza entre dans son 12e mois sans signe de répit
- Américaine tuée en Cisjordanie: la famille accuse Israël et réclame une enquête
- EPR de Flamanville: la réaction nucléaire a repris après un arrêt
- La droite à Matignon, LFI joue la rue contre le "coup de force" de Macron
- Afghanistan: à Spin Boldak, le recyclage de l'or en sursis
- Au Canada, les salles de shoot dérangent, 20 ans après leur implantation
- Ligue des nations: l'Allemagne de Nagelsmann doit reconstruire son milieu de terrain
- Ligue des nations: l'Angleterre lance l'après-Southgate à Dublin
- Météo: encore cinq départements en vigilance orange pluie-inondation
- Dernière danse pour le satellite Salsa avec une rentrée "ciblée" au-dessus du Pacifique
- Le super typhon Yagi attendu au Vietnam après deux morts en Chine
- Aux Etats-Unis, les subventions ouvrent les foyers aux pompes à chaleur
- Salvador: le Bitcoin a "changé la vie" d'un taxi devenu chef d'entreprise
Moscou et Kiev s'accusent mutuellement mais veulent poursuivre la diplomatie
La Russie et l'Ukraine ont appelé dimanche à intensifier les efforts diplomatiques tout en s'accusant mutuellement d'être responsables de la flambée de violences dans l'Est, où les combats avec les séparatistes font craindre aux Occidentaux une intervention de Moscou.
Après des échanges téléphoniques séparés avec le président Emmanuel Macron, ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky se sont tous deux dits prêts à poursuivre les pourparlers.
Alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a répété dimanche que la Russie était "sur le point" d'envahir l'Ukraine, le président français a tenté "les derniers efforts possibles et nécessaires pour éviter un conflit majeur en Ukraine", après une rencontre au Kremlin avec Vladimir Poutine le 7 février.
A l'issue de cette conversation téléphonique, M. Poutine a dit vouloir "intensifier" les efforts diplomatiques pour régler le conflit dans l'Est de l'Ukraine, où Kiev combat depuis 2014 des séparatistes prorusses soutenus par Moscou.
Les Occidentaux craignent que la flambée des combats depuis deux jours sur la ligne de front ne serve de prétexte à la Russie, qui a massé 150.000 soldats aux frontières ukrainiennes, pour lancer une attaque contre son voisin pro-occidental.
Vladimir Poutine a mis dimanche cette flambée de violences au compte de "provocations" ukrainiennes", alors que les séparatistes ont ordonné l'évacuation des civils et la mobilisation des hommes en état de combattre.
- Troupes russes au Bélarus -
Parlant également à Emmanuel Macron au téléphone, Volodymyr Zelensky a lui dénoncé les "tirs provocateurs" des rebelles parrainés par Moscou et appelé à la reprise des négociations avec la Russie sous l'égide de l'OSCE et à l'instauration d'un "cessez-le feu immédiat".
Selon l'Elysée, l'importance d'un cessez-le-feu a également été soulignée lors de l'entretien Poutine-Macron.
M. Macron doit désormais s'entretenir avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le président américain Joe Biden "dans les prochaines heures". Les chefs de la diplomatie russe et français, Sergueï Lavrov et Jean-Yves Le Drian, s'entretiendront eux lundi, selon Moscou.
Une réunion extraordinaire de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) consacrée à l'Ukraine doit aussi avoir lieu lundi.
Plus tôt dimanche, le Bélarus, allié de Moscou, avait fait savoir que les quelque 30.000 soldats russes présents sur son territoire, selon le décompte des Etats-Unis, et qui devaient partir ce dimanche, resteront pour d'autres exercices militaires.
Cette "inspection des forces" se poursuivant, selon Minsk, du fait de la reprise des combats dans l'Est de l'Ukraine, qui ont redoublé d'intensité dimanche dans un conflit qui a déjà fait plus de 14.000 morts depuis 2014.
Malgré cette annonce, l'Elysée a répété que M. Poutine avait redit à M. Macron "son intention de retirer ses troupes" du Bélarus "au terme des exercices en cours".
Sur la ligne de front dans l'Est de l'Ukraine, les journalistes de l'AFP ont pu entendre une série d'explosions.
Pour Oleksiï Kovalenko, un plombier de 33 ans interrogé dans un abri à Zoloté, "ça tire fort en ce moment".
"Cet abri n'est pas aménagé, mais il a sauvé des vie en 2014. Il n'y a pas d'eau et les gens en amène avec eux", témoigne-t-il. "Beaucoup de gens partent, mais certains restent parce qu'ils n'ont nulle part où aller".
- "Vivre normalement" -
Natalia Zibrova, 48 ans, dit elle "vouloir vivre normalement" et ne pas avoir à s'inquiéter "si les enfants auront le temps de fuir les bombes". Résignée, elle reste chez elle en chaussons et robe de chambre, tandis que retentissent les tirs.
Moscou se défend de tout projet d'invasion de l'Ukraine mais réclame des garanties pour sa sécurité, dont la promesse que le pays n'intègrera jamais l'Otan et la fin du renforcement des forces de l'Alliance à ses frontières, autant de demandes que les Occidentaux ont rejetées.
Vladimir Poutine a encore insisté sur ce point dimanche auprès d'Emmanuel Macron, appelant Washington et l'Otan à "prendre au sérieux" les demandes russes.
La crise autour de l'Ukraine depuis fin 2021 a provoqué la pire escalade des tensions que l'Europe a connu depuis la Guerre froide, plusieurs pays occidentaux martelant que l'invasion russe pouvait survenir à tout moment.
Emboîtant le pas des Etats-Unis et de l'Otan, qui ont dit craindre une "attaque de grande ampleur", le Premier ministre britannique Boris Johnson a assuré dimanche que la Russie préparait "ce qui pourrait être la plus grande guerre en Europe depuis 1945".
Joe Biden a lui convoqué son Conseil de sécurité nationale pour une réunion de crise dimanche soir. Signe que la voie diplomatique reste ouverte, MM. Blinken et Lavrov doivent se rencontrer le 24 février.
E.Paulino--PC