- Rugby: la Nouvelle-Zélande finit 2024 en roue libre face à l'Italie
- Top 14: Bordeaux auteur d'une incroyable remontada s'impose à Vannes 29-37
- Rugby: les enseignements de la tournée d'automne du XV de France
- Ligue 1: Marseille se relance à Lens (3-1)
- Venezuela: l'opposition appelle à une "énorme" mobilisation le 1er décembre
- Tennis: Djokovic enrôle Murray pour retrouver l'oeil du tigre
- Top 14: En mode doublon, Ntamack et Toulouse dominent Perpignan
- Au coeur de Beyrouth, une frappe israélienne a terrorisé les habitants
- Espagne: l'Atlético Madrid double le Real, émotion à Valence
- Coupe Davis: Sinner qualifie l'Italie pour la finale
- Tennis: Novak Djokovic annonce qu'il va être entraîné par Andy Murray
- Neige, inondations: la tempête Bert cause de fortes perturbations au Royaume-Uni et en Irlande
- Italie: Thuram propulse l'Inter Milan provisoirement en tête
- Entre Serbie et Kosovo, une pièce antique pour évoquer la douleur des femmes et les rêves de paix
- Uruguay: A 89 ans, "Pepe" Mujica inlassablement en campagne
- France: avant l'historien Marc Bloch, les autres "Grands hommes" de Macron
- Viols: quand l'hôpital préserve les preuves pour les victimes ne portant pas plainte
- Coupe Davis: 1-0 pour l'Italie contre l'Australie, à Sinner d'envoyer les siens en finale
- De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan
- Ski alpin: 99e victoire pour Mikaela Shiffrin, la 100e sur toutes les lèvres
- Le pape se rendra en Corse le 15 décembre, une première
- Entre luttes de pouvoir, la Bolivie plonge dans le chaos
- Raids israéliens meurtriers à Beyrouth, un responsable du Hezbollah serait visé
- Climat: les pays pauvres s'estiment floués et protestent à Bakou
- Macron annonce l'entrée au Panthéon de l'historien Marc Bloch
- La télé et ses stars, inépuisable source de recrutement pour Donald Trump
- ArcelorMittal retarde son projet d'acier décarboné à Dunkerque
- Il y a 80 ans, l'incorporation forcée des "Malgré-nous" dans l'armée nazie
- Japon: la police de Tokyo aux petits soins pour vos parapluies, vos clés et même vos écureuils
- Carnet de bord du Vendée Globe: Guirec Soudée dans la "loterie" du Pot-au-Noir
- Nvidia trouvera un équilibre entre conformité et avancées technologiques sous Trump, selon son PDG
- WRC/Japon: Neuville se rapproche du titre, Tänak toujours leader
- Tempête Caetano: 47.000 foyers encore sans électricité
- F1: George Russell partira en pole du GP de Las Vegas, Pierre Gasly 3e
- Pakistan: 32 nouveaux morts dans des violences sunnites-chiites
- NBA: Golden State, Boston et Houston maintiennent la cadence
- Italie: la revanche de Pierre Kalulu
- Ligue 1: l'OM et De Zerbi à Lens pour relever la tête
- L1: avec l'OM, Elye Wahi retrouve Lens et son goût d'inachevé
- Ligue 1: menacé de rétrogradation, l'OL regarde droit devant
- Liban: multiples frappes sur Beyrouth et sa banlieue
- Elections dans les TPE : comment ça marche ?
- Combien vaut Chrome, qui peut l'acheter et que serait Google sans lui?
- Premiers virages ce weekend dans les stations d'altitude
- Cinq compagnies aériennes mises à l'amende en Espagne pour des pratiques abusives
- L'Ukraine demande de nouveaux systèmes pour se protéger des missiles de Poutine
- Trump nomme Scott Bessent au Trésor américain
- P. Diddy fixé sur sa libération conditionnelle la semaine prochaine (médias américains)
- Les hôpitaux de Gaza en danger faute de carburant, alerte le ministère de la Santé
- XV de France: les Bleus matent les Pumas pour finir l'année sur une bonne note
PFAS: publication d'une première vague d'analyses en région AURA
Les premiers résultats de la campagne de surveillance des rejets aqueux de PFAS ont permis de détecter la pollution sur une cinquantaine de sites industriels d'Auvergne-Rhône-Alpes, selon des relevés publiés jeudi par les autorités environnementales.
Ces premiers contrôles couvrent 135 des 600 sites ciblés dans la région dans le cadre d'un plan d'action national lancé en 2023.
"A ce stade, pour près de 40% de ces premiers sites ciblés, des PFAS ont été détectés dans les rejets dans les eaux, à des quantités néanmoins hétérogènes et très inférieures aux rejets qui sont encadrés et en cours de réduction pour la plateforme Arkema de Pierre-Bénite", relève la préfecture de région dans un communiqué.
Des résultats "sans surprise" pour les services de la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (Dreal), qui n'ont pas relevé de situation d'alerte comparable à celle de Pierre-Bénite. Cette "photographie intermédiaire de la surveillance" sera complétée avant la fin de l'année.
Au niveau national, ce sont près de 5.000 sites (exploitants d'installations classées pour la protection de l'environnement, ou ICPE, relevant du régime de l'autorisation) qui sont visés car "potentiellement les plus concernés" par les rejets de PFAS, en particulier dans les domaines de la chimie, fabrication de textiles, traitement de déchets ou encore papèterie.
Vingt substances sont obligatoirement analysées.
En Auvergne-Rhône-Alpes, région pilote en matière de surveillance des PFAS, le site du chimiste Arkema à Oullins-Pierre-Bénite (Rhône), dans la "vallée de la chimie" au sud de Lyon, se distingue avec des niveaux bien supérieurs aux autres sites.
L'industriel, et son voisin Daikin, qui produisent des polymères fluorés et manipulent à ce titre des PFAS, sont sous surveillance depuis une série d'enquêtes journalistiques qui, en 2022, ont révélé l'ampleur de la contamination aux polluants éternels dans la zone.
En 2022, la préfecture avait enjoint à Arkema de cesser d'utiliser des PFAS d'ici fin 2024, avec un calendrier de réduction par étapes de ses rejets dans les eaux. L'industriel a depuis installé une station de filtration qui a fortement réduit ces émissions en avance sur les échéances prévues.
Au terme des analyses, pour les établissements concentrant les "flux" de PFAS, des actions seront prises au cas par cas, précisent les services de la Dreal: renforcement de la surveillance, identification de l'origine des PFAS trouvés, mesures de réduction ou de suppression...
Il n'existe pas, pour l'essentiel, de normes réglementaires dans les rejets industriels pour les PFAS, une famille qui compte des milliers de molécules présentes dans de nombreux objets de la vie courante (vêtements imperméables, cosmétiques, emballages...). En cas d'exposition sur une longue période, ces polluants dits éternels peuvent avoir des effets sur la fertilité et sur le développement du fœtus, augmenter les risques d'obésité ou favoriser certains cancers (prostate, reins et testicules), selon des études scientifiques.
F.Carias--PC