- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- A Washington, Caracas ou au Cap, des manifestations en soutien à Gaza un an après le 7-Octobre
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre et prépare une riposte contre l'Iran
- Trump assure qu'il n'abandonnera "jamais" malgré les tentatives d'assassinat
- Trump de retour à Butler, pour finir son meeting interrompu par la tentative d'assassinat
- Top 14: Bordeaux-Bègles et La Rochelle en tête, les clubs franciliens soufflent
- Ligue 1: Monaco vire en tête à Rennes
- Top 14: Toulouse tend l'autre joue chez son voisin castrais
- Espagne: le Real Madrid en gestion face à Villarreal, Mbappé en jambes
- Italie: l'Inter enchaîne grâce à Thuram, déchaîné
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- L1: Lille renverse Toulouse (2-1) après son exploit face au Real
- Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre, prépare une riposte contre l'Iran
- Top 14: Auradou, un retour entre indifférence du public et effervescence médiatique
- Angleterre: podium inchangé avant la trêve d'octobre
- Allemagne: Leverkusen surpris par le promu Kiel (2-2)
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- Top 14: Le Racing remet la marche avant contre Vannes
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- L1: le PSG est "imparfait" mais peut "lutter dans toutes les compétitions" (Luis Enrique)
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- Creuse : manifestation d'opposants contre "l'industrialisation de la forêt"
- Tour d'Emilie: première éclatante en arc-en-ciel pour Pogacar
- Harris en campagne: le pari du centrisme et le risque du flou
- La campagne très sombre de Donald Trump
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- L'armée israélienne dit préparer sa réponse à l'Iran, frappes au Liban et à Gaza
- Des milliers de personnes défilent à Londres en soutien à Gaza, un an après le 7-Octobre
- Afrique du Sud: manifestation pro-Gaza au Cap, pour le 1er anniversaire du 7-Octobre
- Migrants: plusieurs morts dont un jeune enfant dans des tentatives de traversée
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- En Seine-Saint-Denis, la modernisation bienvenue du plus vieux tramway d'Ile-de-France
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- WTA 1000 de Pékin: Gauff renverse Badosa et jouera la finale
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Prix de l'Arc de Triomphe: 16 pur-sang anglais courrent après un titre mondial
- Liban: missions périlleuses pour récupérer les animaux dans les maisons bombardées
- Masters 1000 de Shanghai: entrée en lice sereine pour Alcaraz et Sinner
- En Caroline du Nord, une vallée quasi-coupée du monde après l'ouragan
- MotoGP: Bagnaia gagne le sprint au Japon et réduit l'écart avec Martin
- Top 14: le Stade français et le Racing 92 pour éviter la crise
- L1: contre Toulouse, Lille veut surfer sur la vague de son exploit
- Retour sur le "lieu du crime": Trump en meeting où il avait failli être tué
- Dans les villages du Népal, la grande menace des lacs glaciaires
"Réutilisation, recyclage et alternative", la triple solution de l'ONU contre la pollution plastique
Le monde doit diminuer de moitié les plastiques à usage unique et adopter massivement le triptyque "réutilisation, recyclage et alternative" pour stopper cette pollution galopante, selon un rapport des Nations unies publié mardi, qui ne fixe toutefois pas d'objectif global de réduction de la production.
Cette feuille de route, intitulée "Fermer le robinet", est publiée par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) deux semaines avant la 2e étape, à Paris, des négociations qui doivent aboutir à un traité international juridiquement contraignant d'ici fin 2024.
"Les plastiques jouent un rôle positif dans la société à bien des égards", écrit Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE. "Il y a cependant un revers à la médaille: la façon dont nous produisons, utilisons et éliminons les plastiques pollue les écosystèmes, menace la santé humaine et animale et déstabilise le climat."
En 2019, 353 millions de tonnes de déchets plastiques ont été produites dans le monde, dont 22% ont fini abandonnées, c'est-à-dire dans des décharges sauvages, brûlées à ciel ouvert ou rejetées dans la nature.
Le rapport préconise donc "en premier lieu d'éliminer les plastiques problématiques et inutiles", notamment en "réduisant de moitié la production de plastiques à usage unique".
Mais au-delà de cette catégorie éphémère, le PNUE n'évoque pas directement d'objectif de réduction, à la source, de la production de tous les plastiques alors que celle-ci pourrait doubler d'ici 2040.
Des recherches estiment qu'à cette date le plastique pourrait émettre 19% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
En revanche, le PNUE met en exergue un objectif de réduction de la pollution, prévoyant 408 millions de tonnes de déchets à gérer en 2040 si le modèle économique actuel se poursuivait. Ce qui se traduirait par 227 Mt de plastiques abandonnées dans l'environnement.
Pour l'éviter, le programme onusien presse la communauté internationale d'adopter un "scénario de changement systémique", fondé sur "trois mutations du marché: réutiliser, recycler, diversifier".
Une telle révolution, affirme le rapport, pourrait réduire ces déchets abandonnés à 41 Mt en 2040, soit une réduction de 80% des prévisions.
"Promouvoir la réutilisation, la vente en vrac, les systèmes de consigne, de reprise des emballages, peut permettre de réduire de 30% (cette) pollution plastique", estime le rapport.
"Une réduction supplémentaire de 20% peut être atteinte si le recyclage devient plus stable et rentable", notamment en "supprimant les subventions des énergies fossiles" qui rendent les plastiques neufs trop bon marché.
"Le remplacement des emballages, des sachets et des plats à emporter par des matériaux alternatifs (papier ou compostables) peut ajouter une diminution de 17%", note aussi le rapport qui s'est fondé sur les calculs du Pew Charitable Trusts et du cabinet Systemiq.
- 700.000 emplois -
"Même avec ces mesures, 100 Mt de plastiques à usage unique et à courte durée de vie devront encore être traités chaque année d'ici 2040, sans compter l'héritage considérable de la pollution plastique existante".
Cette transition ferait économiser 4,5 milliards de dollars, estime le PNUE, qui prévoit 700.000 emplois créés, principalement dans les pays pauvres.
Pour Hirotaka Koite, responsable de Greenpeace joint par l'AFP, "le rapport est très en deçà des ambitions nécessaires" car "il ne parle pas de réduction de la production globale".
Avant même de parler de "réutilisation", les conclusions "sous-estiment nettement le rôle que la réduction de +l'utilisation+ peut jouer" et accordent "trop de crédit au recyclage chimique".
"Ils ont essayé de changer un tuyau, de remplacer les vannes, mais ils n'essaient pas vraiment de fermer le robinet", regrette cet observateur des négociations.
Il salue toutefois la prise en compte de l'ensemble du cycle de vie pour évaluer les alternatives, les avertissements contre l'écoblanchiment des plastiques faussement "dégradables ou compostables", et la suppression des subventions.
Du côté de la Surfrider Foundation, on salue au contraire un "véritable changement de modèle économique", crédible et qui ne repose pas sur d'hypothétiques solutions technologiques.
"Si le rapport parlait plus explicitement de +réduction de production+, de gros pays ne signeraient jamais le traité", analyse Diane Beaumenay-Joannet, chargée de campagne à Surfrider.
Selon elle, cette feuille de route assume une approche "plus environnementale" que le rapport de référence de 2022 de l'OCDE "qui se maintenait dans une logique de croissance de richesse".
E.Paulino--PC