- En Inde, le coût économique croissant de la pollution de l'air
- NBA: Wembanyama renverse Golden State pour son retour, LaMelo Ball marque 50 points
- Près de Nantes, un septuagénaire devient youtubeur pour sauver ses animaux sauvages
- Sous le pouvoir taliban, les entrepreneuses afghanes prennent leur destin en main
- Transformer le microbiote des vaches pour les rendre moins polluantes
- La Suisse aux urnes sur le droit du bail, les autoroutes et l'Eurovision à Bâle
- Présidentielle en Uruguay: le scrutin s'annonce serré
- En Roumanie, percée attendue de l'extrême droite à la présidentielle
- Nuits blanches, suspensions et colère pour une fin de COP houleuse
- Rugby: la Nouvelle-Zélande finit 2024 en roue libre face à l'Italie
- Top 14: Bordeaux auteur d'une incroyable remontada s'impose à Vannes 29-37
- Rugby: les enseignements de la tournée d'automne du XV de France
- Ligue 1: Marseille se relance à Lens (3-1)
- Venezuela: l'opposition appelle à une "énorme" mobilisation le 1er décembre
- Tennis: Djokovic enrôle Murray pour retrouver l'oeil du tigre
- Top 14: En mode doublon, Ntamack et Toulouse dominent Perpignan
- Au coeur de Beyrouth, une frappe israélienne a terrorisé les habitants
- Espagne: l'Atlético Madrid double le Real, émotion à Valence
- Coupe Davis: Sinner qualifie l'Italie pour la finale
- Tennis: Novak Djokovic annonce qu'il va être entraîné par Andy Murray
- Neige, inondations: la tempête Bert cause de fortes perturbations au Royaume-Uni et en Irlande
- Italie: Thuram propulse l'Inter Milan provisoirement en tête
- Entre Serbie et Kosovo, une pièce antique pour évoquer la douleur des femmes et les rêves de paix
- Uruguay: A 89 ans, "Pepe" Mujica inlassablement en campagne
- France: avant l'historien Marc Bloch, les autres "Grands hommes" de Macron
- Viols: quand l'hôpital préserve les preuves pour les victimes ne portant pas plainte
- Coupe Davis: 1-0 pour l'Italie contre l'Australie, à Sinner d'envoyer les siens en finale
- De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan
- Ski alpin: 99e victoire pour Mikaela Shiffrin, la 100e sur toutes les lèvres
- Le pape se rendra en Corse le 15 décembre, une première
- Entre luttes de pouvoir, la Bolivie plonge dans le chaos
- Raids israéliens meurtriers à Beyrouth, un responsable du Hezbollah serait visé
- Climat: les pays pauvres s'estiment floués et protestent à Bakou
- Macron annonce l'entrée au Panthéon de l'historien Marc Bloch
- La télé et ses stars, inépuisable source de recrutement pour Donald Trump
- ArcelorMittal retarde son projet d'acier décarboné à Dunkerque
- Il y a 80 ans, l'incorporation forcée des "Malgré-nous" dans l'armée nazie
- Japon: la police de Tokyo aux petits soins pour vos parapluies, vos clés et même vos écureuils
- Carnet de bord du Vendée Globe: Guirec Soudée dans la "loterie" du Pot-au-Noir
- Nvidia trouvera un équilibre entre conformité et avancées technologiques sous Trump, selon son PDG
- WRC/Japon: Neuville se rapproche du titre, Tänak toujours leader
- Tempête Caetano: 47.000 foyers encore sans électricité
- F1: George Russell partira en pole du GP de Las Vegas, Pierre Gasly 3e
- Pakistan: 32 nouveaux morts dans des violences sunnites-chiites
- NBA: Golden State, Boston et Houston maintiennent la cadence
- Italie: la revanche de Pierre Kalulu
- Ligue 1: l'OM et De Zerbi à Lens pour relever la tête
- L1: avec l'OM, Elye Wahi retrouve Lens et son goût d'inachevé
- Ligue 1: menacé de rétrogradation, l'OL regarde droit devant
- Liban: multiples frappes sur Beyrouth et sa banlieue
Le dur labeur des ramasseurs de noix du Brésil dans la jungle amazonienne
En sueur et assailli par les moustiques, Jorge Lengua ramasse patiemment en pleine jungle les fruits du noyer d'Amazonie desquels sont extraites les noix du Brésil, réputées pour leurs bienfaits nutritionnels et dont la Bolivie est l'un des principaux exportateurs.
Chaque année, entre décembre et mars, ce paysan de 56 ans se rend dans une réserve indigène du département de Pando, dans le nord de la Bolivie, pour ramasser le fruit à coque du Bertholletia excelsa, un arbre qui peut atteindre 60 mètres de haut et vivre jusqu'à 1000 ans.
Pour éviter les morsures, c'est avec une sorte de longue pince en bois que se ramassent les coques brunes projetées au sol par le vent et la pluie.
Jusqu'à 80.000 familles indigènes participent en Bolivie à la récolte des noix du Brésil, selon Luis Larrea, coordinateur de l'Association bolivienne pour la recherche et la conservation des écosystèmes andins et amazoniens.
Si sa production ne représente que 1 ou 2% du PIB bolivien, sa culture a un intérêt environnemental avec la "conservation de 87.000 km2 de forêt, soit 7% de la surface forestière du pays", estime l'expert.
En 2022, près de 4,5 millions d'hectares ont été convertis en terres agricoles, dont 18% de forêts, selon le ministère de l'Environnement.
En 2020, le pays andin était le premier exportateur au monde de noix du Brésil, selon les dernières données disponibles de l'ONG Instituto Boliviano de Comercio Exterior (IBCE), loin devant le Pérou et le Brésil.
- Homme de l'Amazonie -
Une fois les coques ramassées, Jorge Lengua et son fils âgé de 25 ans, lui aussi prénommé Jorge, s'installent sous un imposant arbre pour les fendre à coups de machette et en retirer les graines blanches recouvertes d'une épaisse enveloppe brune et vantées pour leurs qualités nutritionnelles.
"C'est ça la vie d'un homme de l'Amazonie", contemple l'homme chaussé de bottes en caoutchouc blanches tout en mâchant des feuilles de coca pour avoir "plus d'énergie".
Pour chaque sac de 70 kg de noix du Brésil vendu, le paysan obtient l'équivalent d'une quarantaine de dollars. Cependant, il déplore une mauvaise année pour le commerce de ce "produit de luxe" entre guerre en Ukraine, pandémie et inflation.
En raison de la pandémie, les expéditions vers le marché européen ont été retardées, souligne notamment Mauricio Valdez, directeur de Tahuamanu, l'une des principales entreprises de transformation de noix amazoniennes en Bolivie.
En 2022, les Pays-Bas (35%), les Etats-Unis (20%) et l'Allemagne (14%) ont été les principales destinations des exportations de noix du Brésil, pour un total de 250 millions de dollars, selon l'IBCE.
En France, le kilo de noix du Brésil décortiquées se négocie entre 25 et 60 euros le kilo, selon le contenant. Plus cher que les amandes ou autres noix de cajou.
L.Henrique--PC