
-
C1: le PSG prêt à livrer un gros combat à Villa Park pour décrocher sa qualification
-
Stellantis: les millions de Carlos Tavares soumis une dernière fois à la colère des actionnaires
-
Harvey Weinstein rejugé à New York après l'annulation de sa première condamnation
-
Dernière ligne droite à l'OMS pour l'Accord sur les pandémies
-
Avant l'amère potion budgétaire pour 2026, les ingrédients de François Bayrou
-
Lignes SNCF "dégradées": deux trains d'usagers "exaspérés" attendus à Paris
-
Droits de douane: la Corée du Sud prévoit une aide supplémentaire massive pour les semi-conducteurs
-
Conférence à Londres sur le Soudan, "catastrophe humanitaire" majeure après deux ans de guerre
-
Basket/WNBA: la Française Dominique Malonga draftée en 2e position par le Storm de Seattle
-
Incinéré à Lima, Vargas Llosa laisse un vide dans le monde de la littérature
-
Equateur: dirigeants et observateurs reconnaissent la réélection de Noboa
-
Nigeria: au moins 52 morts dans de nouvelles violences dans l'Etat du Plateau
-
Venezuela: accusé d'ambitions électorales, l'opposant Capriles expulsé de son parti
-
Discothèque effondrée en République dominicaine: 231 morts, la justice travaillera librement selon le président
-
Equateur: Noboa réélu président, sa rivale de gauche conteste
-
Trump et Bukele vantent leur alliance contre la criminalité
-
Natation: "Tout le monde me voit différemment", Léon Marchand évoque sa nouvelle vie
-
Espagne: l'Atlético Madrid souffre mais s'impose contre Valladolid 4-2
-
Italie: Naples répond à l'Inter et revient à trois points
-
Wall Street termine en hausse, soulagée par les exemptions sur la tech
-
Nigeria: plus de 50 morts dans de nouvelles violences dans l'Etat du Plateau
-
L'ONU s'alarme de la situation humanitaire dans la bande de Gaza
-
C1: le PSG doit rester conquérant pour prendre goût à l'Angleterre
-
Trump et Bukele, main dans la main contre les gangs
-
Meta va entraîner ses modèles d'IA sur les données de ses utilisateurs européens
-
Soudan: plus de 400 tués au Darfour par les paramilitaires, selon des sources citées par l'ONU
-
Rugby: Chabal, un témoignage qui remet en lumière le problème des commotions
-
La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant de rachats à bon compte
-
Soulagement des Bourses mondiales, après l'exemption de droits de douane américains sur la tech
-
Xi à Hanoï, appelle le Vietnam à s'opposer avec la Chine à "l'intimidation"
-
La Hongrie amende la Constitution, ciblant les LGBT+ et les binationaux
-
Kim Kardashian viendra à Paris témoigner devant la cour d'assises au procès de son braquage en 2016
-
Présidentielle en Equateur: Trump félicite Noboa pour sa réélection, contestée par la candidate de gauche
-
À La Réunion, le chikungunya frappe fort et vite
-
Un homme inculpé pour tentative de meurtre après l'incendie au domicile d'une figure démocrate américaine
-
"Je voulais être un modèle": Katy Perry est allée dans l'espace à bord d'un vol 100% féminin
-
Suicides de soignants à l'hôpital: les ministres Vautrin et Borne visées par une plainte
-
Katy Perry est allée dans l'espace à bord d'un vol 100% féminin
-
La Chine et le Vietnam signent 45 accords de coopération à l'arrivée de Xi Jinping à Hanoï
-
Niger: une Suissesse enlevée à Agadez, après une Autrichienne en janvier
-
Wall Street ouvre en hausse lundi après l'exemption sur les produits high-tech
-
En Hongrie, le 15e amendement constitutionnel d'Orban
-
British Steel : la Chine met en garde Londres contre toute "politisation" du dossier
-
Les organisations patronales réunies en "Conseil des entreprises" à Bercy
-
JO d'hiver 2030: un top départ et un directeur général très attendu
-
C1: PSG, Barça et Arsenal favoris, rien est joué entre le Bayern et l'Inter
-
Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions
-
Les Jeux olympiques et paralympiques de Milan Cortina ont leurs torches
-
Le chef de la diplomatie iranienne attendu à Moscou avant des pourparlers Iran/Etats-Unis à Rome
-
Retraites: Binet (CGT) réclame un vote du Parlement ou un référendum

A Capesterre-Belle-Eau en Guadeloupe, la boue a remplacé l'asphalte
La couche de boue, épaisse, recouvre encore une partie des rues du bourg de Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe, dévastée samedi par le passage de la tempête Fiona. Une route y est tombée d'une dizaine de mètres, entraînant la terrasse d'une maison.
Partout, cette tempête tropicale a laissé son empreinte : dans le lit des rivières, désormais élargi de plusieurs mètres, dans la couleur de la mer, qui a troqué son turquoise contre une teinte marron, le long des routes et jusque dans les bananeraies autour des villes, dont des pans entiers ont été couchés par le vent.
Située au sud est de l'île de Basse-Terre, Capesterre-Belle-Eau est l'une des plus grandes communes de Guadeloupe - avec 17.741 habitants (en 2019) - prisée des touristes pour ses cascades, les plus hautes de Guadeloupe, et ses rivières.
Mais en quelques heures, dans la nuit de vendredi à samedi, les petits ruisseaux contenus dans les ravines ont tout ravagé sur leur passage en grossissant sous les assauts de la tempête qui a déversé par endroit plus de 500 mm d'eau. Un des "cumuls de pluie très impressionnants", selon le Centre météorologique de Guadeloupe, relevés depuis le début de l'épisode vendredi.
Dans une petite ruelle, en face de l'ancienne usine sucrière du Marquisat, la route est tombée 12 mètres plus bas, entraînant la terrasse d'une des maisons surplombant la ravine.
"Dans la nuit on a entendu un gros bruit mais on a cru que c'était le tonnerre", raconte le locataire de la maison, Mathias Virgnaud. "Le matin, en se levant on a tout de suite vu la boue dans la maison, la terrasse détruite, et surtout, on entendait le grondement de l'eau".
Un peu secoués, cet électricien de 42 ans, sa femme et leurs trois enfants ont décidé de déménager: la maison ne repose plus que sur un monticule de terre, et "il suffirait d'un autre épisode pluvieux pour la faire tomber", s'inquiètent-ils.
Autour de chez eux, les badauds s'attroupent de part et d'autre de la route, encore impressionnés par la puissance du phénomène tropical.
- "Rare intensité" -
Certains sinistrés sont partis trouver refuge ailleurs. D'autres sortent de leur maison, brouettes de boue et de détritus à la main. Le visage fatigué, parfois fermé.
"Mes voisins d'en face ne sont pas encore revenus, tout était chamboulé chez eux, ils ont eu près de 2 m d'eau", raconte Marcelle Alexandre, 50 ans, intendante.
Plus bas sur le front de mer, le village artisanal a été touché. Une des petites maisons, emportée par l'eau, s'est écrasée en contrebas de la route, où passent des enfants en vélo tentant de ne pas glisser sur la boue.
"Il y a certains endroits où il faudra des gros travaux, consolider, conforter, tout refaire", souligne un agent de la commune, Dany Dabricot, comptant sur la déclaration de l'état de catastrophe naturelle, qui devrait être reconnu en fin de semaine selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Frantz Francillette, patron d'un salon de tatouage, achève le nettoyage de son local, aidé par des "amis", sans savoir quand il rouvrira.
Tout le monde commente les événements de la veille : le bruit assourdissant de la pluie sur la tôle des toits, la peur face à l'eau qui envahissait les rues et les habitations, la sidération le lendemain devant les images sur les réseaux sociaux.
Jack Sainsily, directeur du Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement de Guadeloupe, est venu constater l'étendue des dégâts. "Même si on était dans un événement d'une rare intensité, on a construit des logements dans des zones proches de rivières qui ont toujours débordé, déplore-t-il. Je crois qu'on a oublié qu'on vit en zone tropicale et les connaissances traditionnelles d'urbanisme".
Et, citant des zones comme les Grands Fonds (dans l'arrière-pays), en Grande Terre (aile est de la Guadeloupe), il ajoute: "Le risque de glissement de terrain existe partout en Guadeloupe". Même sans pluie.
A.Silveira--PC