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Face à la montée des eaux, Nauru vend sa nationalité pour financer le déménagement de sa population
Payer 105.000 dollars pour un passeport qui ouvre les frontières de dizaines de pays: l'île-Etat de Nauru monnaye sa nationalité pour financer le déménagement futur de sa population menacée par la montée des eaux, malgré les risques associés à ce système de "passeport doré".
Cet Etat insulaire océanien de faible altitude, situé en Micronésie, compte près de 13.000 habitants, menacés par les effets du changement climatique, et notamment la montée des eaux, qui commence à ronger son littoral.
Les experts du climat de l'ONU estiment que l'île, et quatre autres Etats - les Maldives, les Tuvalu, les îles Marshall et Kiribati - risquent de devenir inhabitables d'ici 2100, provoquant 600.000 réfugiés climatiques.
Pour financer ces opérations de déplacement des habitants des littoraux vers le centre de l'île, Nauru veut désormais permettre à des étrangers d'obtenir son passeport, moyennant 105.000 dollars.
"Pour Nauru, il ne s'agit pas seulement de s'adapter au changement climatique, mais de garantir un avenir durable et prospère pour les générations à venir", explique à l'AFP son président David Adeang.
L'île, l'une des plus petites nations du monde avec une superficie totale de 21 kilomètres carrés, est constituée d'un plateau central peu élevé comptant des roches phosphatées.
Ces gisements de phosphate, ressource naturelle qui sert par exemple à produire des engrais, faisaient autrefois de Nauru l'un des territoires à la richesse par habitant la plus élevée de la planète.
Mais ces réserves se sont taries depuis longtemps et les chercheurs estiment aujourd'hui que l'exploitation minière a rendu inhabitable 80% du territoire.
Les terrains restants sont, eux, directement menacés par la montée des eaux.
- Coûteux déménagement -
Les financements climatiques étaient "insuffisants" pour répondre au défi qui s'annonce, assure Edward Clark, à la tête de ce Programme de citoyenneté pour la résilience économique et climatique lancé en novembre.
Les premières demandes sont en cours d'examen, précise-t-il.
Le gouvernement de Nauru escompte récolter 5,7 millions de dollars dès la première année grâce à cette mesure, selon Edward Clark. Les autorités espèrent que ce chiffre passera progressivement à 43 millions de dollars, une somme qui représenterait 20% des recettes totales annuelles du gouvernement.
Nauru estime aujourd'hui que 90% de la population devra un jour être déplacée vers des terres en altitude, actuellement inhospitalières et nécessitant donc d'importants aménagements.
Une opération extrêmement coûteuse: la première phase de ce déménagement massif est estimée à plus de 60 millions de dollars. Pour payer l'addition, Nauru veut croire en son nouveau programme, vantant les mérites de son passeport qui permet d'entrer sans visa dans près de 90 pays, dont le Royaume-Uni, l'Irlande ou encore les Emirats arabes unis.
- Activités criminelles -
Plusieurs autres Etats du Pacifique ont déjà mis à la vente un système de passeport doré similaire, comme le Vanuatu, les îles Samoa ou le royaume de Tonga, recense le Lowy Institute, un groupe de recherche australien.
Mais ce système est controversé car il peut faciliter des activités criminelles, met en garde Henrietta McNeill, experte à l'université nationale australienne.
Certains pourraient, selon elle, se servir de leur nouvelle nationalité pour fuir la justice dans leur pays d'origine, blanchir de l'argent ou profiter des exemptions de visa octroyées par cette pièce d'identité.
Une précédente tentative de vente de passeports par Nauru avait déjà mal tourné. En 2003, sa citoyenneté avait été ainsi octroyée à des membres d'Al-Qaïda, plus tard arrêtés en Asie, selon la chaîne australienne ABC.
Mais M. Clark assure que cette fois, Nauru n'accordera des passeports qu'à des investisseurs dont les antécédents auront été passés au crible.
"Ce programme ne se limite pas à l'acquisition d'un nouveau passeport", a-t-il assuré, arguant qu'"il s'agit aussi de rejoindre une communauté qui se cherche des solutions novatrices pour relever les défis mondiaux".
Depuis 2012, Nauru a accepté des millions de dollars du gouvernement australien pour héberger des migrants ayant demandé l'asile en Australie.
Mais le programme a été progressivement réduit à la suite de 14 décès de détenus, de multiples tentatives de suicide et d'au moins six saisines de la Cour pénale internationale.
Nauru détenait encore 87 personnes au 31 août 2024, selon les derniers chiffres du gouvernement australien.
E.Borba--PC