- Masters 1000 de Shanghai: Alcaraz et Sinner passent en 8e
- Au Liban, écoles transformées en abris et année scolaire en question
- Taxe électricité: Agnès Pannier-Runacher s'inquiète du "risque" d'aller trop loin
- Salvini et Orban attaquent Bruxelles, qualifiée d'"écoterroriste" et "bureaucratique"
- WTA 1000 de Pékin: Gauff surclasse Muchova et décroche son deuxième titre de l'année
- Italie: la Juventus tenue en échec à domicile par Cagliari
- Royaume-Uni: près de 1.000 traversées illégales de la Manche samedi, record de l'année
- Budget: Braun-Pivet appelle à ne "pas toucher aux petites retraites"
- Budget 2025: Eric Coquerel dénonce une "austérité historique"
- Foot: Mbappé, une absence en Bleu et des questions
- Municipales au Brésil: début du vote, suspense à Sao Paulo
- Narchomicides à Marseille: "une sauvagerie inédite" et des adolescents de 14 et 15 ans impliqués
- Inde: des villageois abattent le dernier loup d'une meute ayant tué des hommes
- Le pape François demande un "cessez-le-feu immédiat" au Proche-Orient
- Avant l'anniversaire du 7-Octobre, Scholz appelle à nouveau à un cessez-le-feu
- Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth, frappes meurtrières dans la bande de Gaza
- Thaïlande: deux éléphants meurent noyés dans des crues soudaines dans le nord du pays
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- Foot: le latéral du Real Madrid Dani Carvajal gravement blessé au genou droit
- Masters 1000 de Shanghai: Medvedev s'en sort difficilement contre Arnaldi
- Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth
- MotoGP: Bagnaia gagne au Japon et resserre l'écart avec Martin au championnat
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- A Washington, Caracas ou au Cap, des manifestations en soutien à Gaza un an après le 7-Octobre
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre et prépare une riposte contre l'Iran
- Trump assure qu'il n'abandonnera "jamais" malgré les tentatives d'assassinat
- Trump de retour à Butler, pour finir son meeting interrompu par la tentative d'assassinat
- Top 14: Bordeaux-Bègles et La Rochelle en tête, les clubs franciliens soufflent
- Ligue 1: Monaco vire en tête à Rennes
- Top 14: Toulouse tend l'autre joue chez son voisin castrais
- Espagne: le Real Madrid en gestion face à Villarreal, Mbappé en jambes
- Italie: l'Inter enchaîne grâce à Thuram, déchaîné
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- L1: Lille renverse Toulouse (2-1) après son exploit face au Real
- Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre, prépare une riposte contre l'Iran
- Top 14: Auradou, un retour entre indifférence du public et effervescence médiatique
- Angleterre: podium inchangé avant la trêve d'octobre
- Allemagne: Leverkusen surpris par le promu Kiel (2-2)
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- Top 14: Le Racing remet la marche avant contre Vannes
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- L1: le PSG est "imparfait" mais peut "lutter dans toutes les compétitions" (Luis Enrique)
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- Creuse : manifestation d'opposants contre "l'industrialisation de la forêt"
- Tour d'Emilie: première éclatante en arc-en-ciel pour Pogacar
- Harris en campagne: le pari du centrisme et le risque du flou
- La campagne très sombre de Donald Trump
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
G20: les ministres de l'Environnement échouent à trouver un accord sur les émissions
Les ministres de l'Environnement du G20 ont échoué vendredi à trouver un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour faire face au changement climatique, une semaine après l'échec sur les énergies fossiles.
"Nous n'avons pas pu atteindre un accord sur un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025", a déclaré à l'AFP le ministre français de la Transition écologique Christophe Béchu, avant d'ajouter: "Je suis très décu".
Les discussions avec la Chine, l'Arabie saoudite, et la Russie ont été "compliquées", a-t-il précisé.
Les ministres du G20, dont les membres représentent à eux seuls plus de 80% à la fois du Produit intérieur mondial brut et des émissions de CO2 sur la planète, devaient examiner vendredi à Madras, en Inde, plusieurs dossiers cruciaux comme le financement de l'adaptation au changement climatique, la biodiversité et les principes devant régir les activités économiques maritimes.
Et surtout celui visant au plafonnement des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025, pour lequel le ministre français a annoncé en fin de journée un échec.
Mais dans les couloirs, on ne s'attendait guerre à d'importants résultats sur les aures dossiers non plus.
Il était pourtant prévu à l'origine que cette rencontre des ministres de l'Environnement du Groupe des Vingt (les dix-neuf économies les plus développées et l'Union européenne) aboutissent à des accords qui seraient ensuite signés par les dirigeants au cours d'un sommet en septembre à New Delhi.
"Les moyens de subsistance des gens sont en train d'être détruits", a mis en garde mercredi auprès de l'AFP le commissaire européen à l'Environnement Virginijus Sinkevicius, appelant à assurer la résilience des populations menacées par le changement climatique.
Tout ceux présents à Madras ce vendredi "comprennent la gravité de la crise" à laquelle le monde doit faire face, a déclaré vendredi à l'AFP, en marge de la conférence, Adnan Amin, qui mène cette année les discussions sur le climat, la COP28. "Mais je crois qu'on n'a toujours pas atteint une bonne compréhension politique" de la situation, et notamment la volonté de passer par-dessus "les intérêts nationaux immédiats".
"Etant donné l'échelle des trois crises globales, le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution, il n'y a vraiment pas de temps à perdre", avait aussi mis en garde jeudi Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Canada.
- "Les négociations ne vont pas vite" -
L'échec des ministres de l'Energie du G20 qui le 22 juillet à Goa en Inde n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur un calendrier de réduction du recours aux énergies fossiles a été perçu comme une victoire des gros producteurs pétroliers opposant une résistance à une transition énergétique rapide.
Parmi les participants au sommet de Madras figure notamment Sultan Al Jaber, le PDG de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis Adnoc, qui présidera aussi les négociations de la COP28.
Sultan Al Jaber a été critiqué pour ce qui apparaît comme un conflit d'intérêts, les combustibles fossiles étant considérés comme la principale cause du réchauffement climatique. Certains blâment d'ailleurs ouvertement les gros producteurs de pétrole, comme l'Arabie saoudite ou la Russie, pour le manque de progrès des discussions.
"Tant qu'il y aura de la demande, il continuera à y avoir de la production", a commenté M. Amin.
"Le monde a besoin que ses dirigeants s'unissent, agissent et tiennent leurs promesses; et cela doit commencer avec le G20", ont déclaré jeudi dans un communiqué commun Sultan Al Jaber et Simon Stiell, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).
"Ceux qui sont en première ligne du changement climatique ont besoin de notre soutien maintenant, pas dans cinq ans", ont souligné les deux responsables, appelant à un triplement des capacités mondiales en matière d'énergies renouvelables d'ici à 2030.
"Les négociations ne vont pas vite, je ne vais pas le dissimuler", a reconnu M. Sinkevicius, soulignant que les années ont passé depuis l'accord de Paris sur le climat de 2015 et qu'il "est temps de l'appliquer".
- L'importance du financement -
Les économies du G7 devront répondre à la demande de nombreux pays en développement, dont l'Inde, d'un plus important financement pour compenser l'impact du réchauffement climatique sur des secteurs comme l'agriculture et l'énergie.
Un rapport préparant la présidence de l'Inde au G20 a évalué à 4.000 milliards de dollars par an le coût de la transition énergétique et souligné l'importance d'un financement à bas coût de cette transition pour les pays en développement.
Mais l'Inde et la Chine, dont le charbon est l'une des principales sources d'énergie, font actuellement partie des cinq premières économies du monde.
"Lorsque nous parlons de pays en développement, nous ne devrions pas nous référer à la situation des années 1990", a insisté M. Sinkevicius. "Nous devons résolument aider les plus vulnérables qui sont déjà lourdement affectés", a-t-il martelé.
A.Aguiar--PC