- Argentine: première messe conservatrice pour l'ultralibéral Milei
- Cuba tente de relancer son système électrique après une nouvelle panne générale
- Trump choisit un milliardaire et astronaute privé comme patron de la Nasa
- Espagne: le Real Madrid sombre à Bilbao, Mbappé rate encore un penalty
- Foot: Manchester City bat Nottingham 3-0 après sept matches sans victoire
- Les rebelles encerclent quasi-totalement une ville-clé de Syrie
- Décerné à Lorraine de Foucher, un prix Albert Londres teinté de MeToo
- Airbus revoit à la baisse les suppressions de postes dans sa branche défense et espace
- Augmentations d'impôt, loi spéciale: quelles conséquences du gel du barème de l'impôt sur le revenu après la censure ?
- Barnier face à "l'histoire", la censure au coeur du Palais Bourbon
- La Croix-Rouge rend hommage aux humanitaires tués en 2024, année la plus meurtrière enregistrée
- Vendée Globe: un premier coup de tabac peut-être déterminant
- La banque CCF amputée d'un tiers de ses effectifs
- Biathlon: à Kontiolahti, Jeanmonnot frappe fort d'entrée
- Séquestration de Paul Pogba: prison requise à l'encontre du frère et des amis du footballeur
- L'Arabie saoudite mise sur la "green tech" pour verdir le désert
- La Bourse de Paris résiste à la crise politique
- Entre intempéries et surplus, le vin bio résiste
- Basket: le Français Rachid Meziane nommé entraîneur principal du Connecticut Sun en WNBA
- Médicaments: vers un remboursement du Wegovy dans des cas d'obésité sévère
- Séquestration de Paul Pogba : un an de prison ferme requis contre le frère du footballeur, Mathias
- L'Assemblée nationale ouvre ses débats sur la censure du gouvernement
- Liban: une ONG s'emploie à réparer les dégâts après les frappes israéliennes
- Monaco gagne six hectares de luxe sur la mer
- Wall Street ouvre en hausse, l'emploi ralentit et fait espérer une baisse de taux
- Lavrov à Malte dès jeudi, première visite dans l'UE depuis l'assaut russe contre l'Ukraine
- Toits de Paris: l'Unesco classe les savoir-faire des couvreurs-zingueurs
- Foot: les droits TV mondiaux du Mondial des clubs attribués à DAZN
- Le patron d'un géant de l'assurance santé tué par balle à New York (médias)
- Champions Cup: Toulouse en favori, le Leinster et la Rochelle pour retrouver les sommets
- La reine Camilla et Mme Macron ensemble à Londres pour la remise d'un prix littéraire
- John Elkann, l'héritier discret de la dynastie Agnelli, au volant de Stellantis
- Tabac: vapoter tout en continuant à fumer n'aide pas à se sevrer
- Nouvelle panne électrique générale à Cuba, la troisième en deux mois
- L'actrice Charlotte Lewis perd en appel le procès en diffamation intenté contre Roman Polanski
- Sale temps pour les démocraties libérales après une année électorale record
- Angleterre: pas de sanction contre Guehi après son message religieux sur le brassard arc-en-ciel
- L'actrice Charlotte Lewis perd en appel le procès en diffamation intenté contre le réalisateur Roman Polanski
- La Chine enregistre son automne le plus chaud en 63 ans
- Telegram s'engage à lutter activement contre la pédocriminalité
- En Iran, la Prix Nobel de la paix, Narges Mohammadi, sort temporairement de prison pour raisons de santé
- A 4.000 km de la crise française, Macron d'Arabie, comme si de rien n'était
- Iran: la libération temporaire de Narges Mohammadi "insuffisante" pour son comité de soutien
- Des parlementaires appellent à une "véritable politique publique de l'IA" en France
- Jour de colère à Séoul après le coup de force du président
- Volkswagen insiste sur "l'urgence" de baisser les coûts en Allemagne
- Géorgie : une septième nuit de mobilisation pro-UE attendue
- Corée du Sud: manifestations à Séoul pour demander la destitution de Yoon après son coup de force
- Allemagne: le patron de la Bundesbank veut plus de souplesse sur l'endettement
- Coupe NBA: Milwaukee, New York et Oklahoma City en quarts
USA: face aux fusillades à l'école, former des policiers dans le (faux) sang des élèves
Des coups de feu retentissent dans la salle de classe. Des élèves, couverts de sang, hurlent tandis que des agents tentent d'appréhender l'auteur des tirs. La scène se déroule dans une école de Floride et est, heureusement, fictive.
Une centaine de policiers et de secouristes ont participé cette semaine à cet entraînement destiné à les rendre plus efficaces en cas d'intrusion d'un tireur dans un établissement scolaire.
Ce type d'exercice très réaliste - avec fausses blessures, armes en plastique et élèves volontaires - existe de manière marginale aux Etats-Unis depuis quelques années mais connaît un regain d'intérêt depuis le fiasco policier du 24 mai dans une école du Texas.
Ce jour-là, un jeune homme, armé d'un fusil semi-automatique, a tué 19 enfants et deux enseignantes. Les 400 agents avaient attendu 73 minutes avant d'entrer dans la salle de classe où le tueur s'était retranché avec ses victimes, une réponse "chaotique" selon les élus locaux.
A Miami, "notre règle est que le premier policier arrivé sur place aille au contact du tireur", explique à l'AFP Carlos Fernandez, de la police scolaire du district. "Tout est fait pour sauver des vies."
La plupart des forces de police américaines ont aujourd'hui la même approche, mais cela n'a pas toujours été le cas. Jusqu'à l'attaque du lycée de Columbine en 1999 (13 morts), la norme était d'attendre l'arrivée d'unités d'élite, relève le major Fernandez.
- Traumatisant -
Dans le cadre de l'exercice à Hialeah, dans la banlieue de Miami, l'assaillant est neutralisé trois minutes après les premiers tirs - tous tirés à blanc.
Jaillissant de voitures garées dans la rue, des renforts entrent en courant dans l'établissement et fouillent une à une les salles de classe et les toilettes.
Une fois les vérifications terminées, les pompiers entrent à leur tour dans le bâtiment pour évacuer les "blessés", quatre élèves couverts de faux sang qui font semblant d'avoir été touchés.
En ce jour d'été, en plein milieu des vacances scolaires, une trentaine d'adolescents se sont portés volontaires pour aider les policiers et les pompiers à s'entraîner.
Le reste de l'année, les élèves des écoles publiques sont obligés, dans 40 des 50 Etats américains, de participer aux exercices "alerte-intrusion", qui consistent le plus souvent à se barricader en silence.
Dans un pays régulièrement confronté à des fusillades meurtrières, ces exercices sont censés les aider à rester calme face au pire. Certains craignent toutefois qu'ils fassent plus de mal que de bien.
Everytown for Gun Safety, une association qui milite pour des régulations plus strictes sur les armes à feu, a étudié l'an dernier les conversations sur les réseaux sociaux des élèves de 114 écoles, 90 jours avant un exercice et 90 jours après.
Elle en a conclu que la simulation avait augmenté le stress, l'anxiété, les sentiments dépressifs des enfants.
- "Rendre nerveux" -
Les exercices de confinement sont "déjà effrayants" mais les simulations d'intrusion qui ressemblent à de vraies tueries "sont bien pires", ajoute l'ONG Sandy Hook Promise, créé par des parents d'enfants tués dans une école du Connecticut en 2012.
"Quand les élèves font un exercice incendie, on ne simule pas un feu, parce que ça traumatiserait les participants et mettrait l'école en danger. Ca devrait être pareil pour parer au risque d'intrusion", dit-elle.
Mais ces exercices sont destinés à entraîner les policiers, pas les élèves, et il est indispensable qu'ils soient réalistes, rétorque le chef de la police scolaire du district de Miami-Dade, Edwin Lopez.
"Notre objectif est de rendre les agents aussi nerveux que possible. Et cela implique des cris d'élèves, des alarmes incendie qui se déclenchent, de la fumée, du bruit ou de vrais coups de feu", explique-t-il après l'exercice à Hialeah.
Quant à ceux pour qui ces simulations pourraient donner des idées aux élèves instables, il assure ne voir "aucun risque". Au contraire, dit-il, cela montre "à quiconque pense à nuire à nos écoles, à nos enfants, le niveau exact de force que nous allons utiliser contre eux".
J.Pereira--PC