-
Le Cambodge accuse la Thaïlande d'avoir bombardé la province de Siem Reap
-
Maroc: 37 morts lors de crues soudaines dans une ville côtière
-
Discriminations à l'embauche: 4.000 CV tests envoyés par le gouvernement
-
Appel à la grève au Louvre: le musée n'a pas ouvert ses portes lundi matin
-
Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits à la location
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits
-
Le réalisateur Rob Reiner et son épouse retrouvés morts, "apparemment" poignardés
-
Les deux seuls pandas du Japon seront renvoyés en Chine en janvier, selon des médias
-
"La discussion est ouverte" sur la stratégie sanitaire contre la dermatose, annonce Genevard
-
Tirs à l'université américaine Brown: la personne arrêtée va être libérée
-
La mère du journaliste français Christophe Gleizes a adressé une demande de grâce au président algérien
-
Le réalisateur hollywoodien Rob Reiner et sa femme retrouvés morts à leur domicile
-
Chili: une large victoire de l'extrême droite porte José Antonio Kast à la présidence
-
Jimmy Lai, "le plus vieux prisonnier politique de Hong Kong"
-
NBA: Curry piquant avec 48 points mais les Warriors perdent
-
L'Australie en deuil après un attentat antisémite qui a fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Hong Kong: l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai jugé coupable dans son procès pour atteinte à la sécurité nationale
-
L'Australie et Trump saluent des "héros" face à l'attentat de Sydney
-
Un attentat antisémite par un père et son fils fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Budget: dernière ligne droite très incertaine pour Sébastien Lecornu, entre Sénat et Assemblée
-
Dermatose: la ministre de l'Agriculture attendue dans le Sud-Ouest, où les actions se multiplient
-
Procès Péchier: la parole à la défense
-
Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble
-
Journée de grève au Louvre, toujours dans la tourmente
-
Le Chili choisit pour président le leader d'extrême droite José Antonio Kast
-
Un attentat "terroriste" et "antisémite" fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Le leader d'extrême droite José Antonio Kast élu président du Chili
-
Espagne: le Real Madrid se reprend face à Alavés, Xabi Alonso souffle
-
L1: Lens finit 2025 en tête, l'OM, l'OL et le Losc terminent bien
-
L1: Dans la souffrance, l'OM bat Monaco et s'accroche au podium
-
Dermatose: les agriculteurs du Sud-Ouest remontés, à la veille d'une visite de Genevard
-
Chili: l'extrême droite aux portes de la présidence 35 ans après Pinochet
-
Hand: les Norvégiennes reines incontestées du monde
-
Champions Cup: rebond pour Castres et Toulon, débâcles pour Pau et Bayonne
-
Champions Cup: rebond pour Castres et Toulon, débâcle pour Pau et pas Bayonne
-
Allemagne: le Bayern accroché pour la première fois à domicile par la lanterne rouge Mayence
-
Ligue 1: Lens, vainqueur de Nice (2-0), passera Noël en tête
-
Dermatose: les actions se multiplient dans le Sud-Ouest, à la veille d'une visite de Genevard
-
Mondial de hand: la saveur particulière d'un bronze qui lance une nouvelle ère
-
Biathlon: les Français titillent les Norvégiens avant de craquer
-
Le Chili aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Angleterre: Arsenal sous surveillance, jour de fête à Sunderland
-
Ligue 1: Sulc délivre Lyon face au Havre
-
Hand: les Bleues repartent en bronze du Mondial
-
Sydney : scènes de désolation sur la plage de Bondi après la fusillade meurtrière visant une fête juive
-
Etats-Unis: une personne arrêtée après les tirs qui ont fait deux morts à l'université Brown
-
L'EPR de Flamanville atteint 100% de puissance nucléaire pour la première fois
-
Ski: le Norvégien Haugan remporte le slalom de Val d'Isère, journée compliquée pour les Bleus
-
Le président ukrainien à Berlin pour des pourparlers avec Américains et Européens
TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité
Influenceuse mongole de 25 ans, Anudari Daarya publie des photos glamour et pleines d'insouciance sur TikTok, Facebook ou Instagram. Mais la pianiste, née homme, a dû franchir d'innombrables épreuves pour faire reconnaître son identité transgenre.
Elle fait partie d'une nouvelle génération de jeunes LGBT+ qui bousculent les stéréotypes et militent pour davantage de visibilité dans ce pays d'Asie de l'Est, où les moeurs sont relativement conservatrices.
La plupart cachent leur orientation sexuelle à leurs collègues et employeurs, par crainte de subir des discriminations.
Selon une enquête réalisée par le LGBT Centre Mongolia, une organisation qui milite pour les droits des minorités sexuelles et de genre, seules 20% des personnes interrogées se disent prêtes à faire leur coming-out dans le cadre professionnel.
Daarya dit avoir été rejetée par ses camarades de classe de l'université où elle étudiait, spécialisée dans les arts, dès lors qu'elle a commencé à vivre comme une femme.
"Je croyais naïvement que ces futurs artistes et professeurs d'art accueilleraient ma transition avec bienveillance", déclare-t-elle.
Une fois diplômée, toutes ses démarches pour obtenir un emploi sont restées lettre morte.
Elle affirme avoir attendu trois mois une réponse concernant ses heures d'enseignement au Conservatoire d'Etat de Mongolie, où elle avait été recrutée, avant qu'un contact ne lui dise: "l'administration estime que quelqu'un comme toi ne peut pas travailler avec des enfants".
Dans un communiqué, le Conservatoire a indiqué à l'AFP s'être finalement rendu compte, l'année où Daarya a postulé, qu'il n'avait pas besoin de nouveaux professeurs.
L'école sélectionne les enseignants "selon leurs compétences et leur formation, sans discrimination fondée sur la religion" ou "l'orientation sexuelle", a-t-il précisé.
La vie de Daarya a subitement changé l'an passé, lorsqu'une vidéo d'elle donnant un cours de piano est devenue virale sur internet.
Un coup de projecteur qui a transformé sa carrière. Elle est désormais mannequin pour des marques locales, professeure de piano et musicienne.
- "Vies brisées" -
Humoriste lesbienne non-binaire connue sous le pseudonyme de "Kena", Khulan Batbaatar utilise la scène pour évoquer la vie des minorités sexuelles et de genre.
Membre des "Big Sistas", un collectif qui vise à sensibiliser à la diversité de genre, l'artiste brille dans un milieu comique très masculin - où les blagues sexistes sont monnaie courante.
"Jeune, je n'ai jamais vu de personne LGBT heureuse. Tous mes modèles ont vu leurs vies brisées par l'homophobie", raconte l'artiste.
"Je veux montrer aux jeunes" qui me suivent sur les réseaux sociaux qu'on "peut réussir et s'épanouir", souligne Kena.
Sur scène, l'artiste mêle humour sur la vie quotidienne et récits intimes sur son expérience lesbienne.
"Les gens ne comprennent pas vraiment quand on discute de manière détachée et qu'on se plaint" de nos difficultés, déclare Kena.
"Mais quand on parle de nos problèmes avec humour et quand nos histoires sont bien racontées, ça fait mouche".
Si des personnalités comme Daarya ou Kena sont une source d'inspiration pour des membres de la communauté LGBT+, la réalité quotidienne reste compliquée pour nombre d'entre eux, déclare Tseveenravdan Tsogbat, le directeur de Youth Lead Mongolia, une organisation militant pour les droits de la communauté LGBT+.
- Coming-out en hiver -
Les discriminations dans le milieu scolaire poussent nombre d'adolescents, notamment transgenres, à abandonner leurs études.
Faute d'un niveau d'études suffisamment élevé, ils sont souvent condamnés à occuper des emplois peu qualifiés et mal payés. Ils ont parfois du mal à payer loyer et nourriture.
Selon une enquête du LGBT Centre Mongolia, 27% des personnes LGBT du pays gagnent moins que le salaire mensuel minimum de 420.000 tugriks (108 euros).
Certaines sont aussi chassées de chez elles par leurs familles.
"C'est pourquoi on se dit souvent de ne pas faire son coming-out en hiver", explique Tseveenravdan, en référence aux températures qui peuvent alors chuter jusqu'à -40°C - potentiellement fatales quand on est privé de toit.
"Quand les gens voient Daarya, ils s'imaginent que la vie des personnes transgenres est super (...) Ils n'ont aucune idée de la réalité vécue par les minorités sexuelles", ajoute-t-il.
Mais Anuka Anar, personne non-binaire de 22 ans qui réside à Oulan-Bator, se réjouit de voir des personnalités qui assument ouvertement leur identité.
"Certains parents sont inquiets et demandent à leurs enfants de cacher qui ils sont", déclare Anuka.
"Ils pensent que l'homophobie ambiante leur rendra la vie impossible. Mais quand ils voient des gens de cette communauté qui deviennent des personnalités publiques, ils réalisent que leurs enfants, aussi, peuvent être aimés."
J.V.Jacinto--PC