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A l'école, le Covid ferme de nouveau des classes et les masques refont surface
De plus en plus d'élèves et d'enseignants positifs au Covid-19, des classes fermées par manque de remplaçants, des masques qui refont surface dans les classes... Comme dans la population générale, l'épidémie n'en finit pas en milieu scolaire, les parents sont "exténués" et les enfants "perdus".
Depuis deux semaines, les 12,8 millions d'élèves du premier et du second degrés ont tombé le masque en classe.
Toutefois, il reste "fortement recommandé", en intérieur, à partir de 6 ans, pour les personnes contacts à risque durant les 7 jours après la survenue du cas confirmé ainsi que pour les cas confirmés durant les 7 jours suivant leur période d'isolement, selon le protocole actuel.
Seule une décision préfectorale, en cas de cluster local, pourrait obliger le retour du masque sur le nez et la bouche des élèves.
Vendredi, le ministère de l'Education nationale a fait état de 3.080 classes fermées pour raison de Covid en France, contre 3.184 une semaine plus tôt, un chiffre en légère baisse, quand les cas de Covid, eux, augmentent.
Le ministère recense 81.424 élèves cas Covid confirmés contre 52.669 élèves la semaine dernière. Du côté des personnels, le nombre de cas augmente aussi: 10.201 cette semaine contre 6.199 la semaine dernière.
"On sait que ces chiffres ne sont pas bons car sur le terrain, le nombre de cas positifs au Covid ne fait qu'augmenter depuis une semaine chez les élèves et les profs, c'est reparti pour un tour", s'inquiète Guislaine David, la secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.
Et qui dit cas de Covid dans la classe dit retour préconisé du masque. "On se retrouve alors avec des élèves qui le portent de nouveau et d'autres non. Certains enfants n'y comprennent plus rien", lance Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa.
Les directeurs d'école, très exposés depuis le début de la crise sanitaire, sont à nouveau dans une "position délicate" où ils doivent "habilement" inciter les familles à remettre le masque en cas de cas positif dans une classe, soulève Olivier Flippo, à la tête d'une école élémentaire à Cergy (Val-d'Oise).
- "On l'enlève, on le remet" -
Pour Isabelle, maman à Paris d'une fillette en CP, "c'est non". "J'ai reçu un mail de la directrice nous invitant à masquer de nouveau nos enfants car il y a un cas dans la classe. Ma fille de 6 ans a eu le Covid il y a deux mois, ça suffit, je refuse de lui imposer ça", martèle la mère de famille de 41 ans, "exténuée" par tous ces protocoles depuis deux ans.
Depuis une semaine, plusieurs écoles en France ont ainsi préconisé le port du masque, notamment dans le Nord ou en Bretagne, zones dans lesquelles l'épidémie est forte.
"On l'enlève, on le remet, on ne sait plus, on est perdus", lance Stella, adolescente en classe de troisième en Bretagne.
Après deux années de Covid, les parents d'élèves sont "circonspects. On a cru arriver au bout du tunnel et en fait on recule, il y a donc une fatigue généralisée", affirme Laurent Zameczkowski, porte-parole de la fédération de parents d'élèves Peep.
"On a même eu le cas d'un parent devenu à force laxiste, envoyant sciemment son enfant positif en classe", raconte un enseignant de maternelle, sous couvert d'anonymat. "Sa petite fille de 4 ans est venue me voir en me disant +tu sais maître, j'ai la vilaine maladie, comme mon frère+", affirme cet enseignant qui rappelle au passage que "les enfants ne mentent jamais".
Comme pour les vagues précédentes, le bon fonctionnement des écoles repose sur le remplacement des enseignants absents pour cause de Covid. "Même avec le recours aux enseignants des listes complémentaires depuis janvier pour assurer les remplacements, c'est trop juste, donc on ferme les classes", note Guislaine David.
Nogueira--PC