- Vendée Globe: un premier coup de tabac peut-être déterminant
- La banque CCF amputée d'un tiers de ses effectifs
- Biathlon: à Kontiolahti, Jeanmonnot frappe fort d'entrée
- Séquestration de Paul Pogba: prison requise à l'encontre du frère et des amis du footballeur
- L'Arabie saoudite mise sur la "green tech" pour verdir le désert
- La Bourse de Paris résiste à la crise politique
- Entre intempéries et surplus, le vin bio résiste
- Basket: le Français Rachid Meziane nommé entraîneur principal du Connecticut Sun en WNBA
- Médicaments: vers un remboursement du Wegovy dans des cas d'obésité sévère
- Séquestration de Paul Pogba : un an de prison ferme requis contre le frère du footballeur, Mathias
- L'Assemblée nationale ouvre ses débats sur la censure du gouvernement
- Liban: une ONG s'emploie à réparer les dégâts après les frappes israéliennes
- Monaco gagne six hectares de luxe sur la mer
- Wall Street ouvre en hausse, l'emploi ralentit et fait espérer une baisse de taux
- Lavrov à Malte dès jeudi, première visite dans l'UE depuis l'assaut russe contre l'Ukraine
- Toits de Paris: l'Unesco classe les savoir-faire des couvreurs-zingueurs
- Foot: les droits TV mondiaux du Mondial des clubs attribués à DAZN
- Le patron d'un géant de l'assurance santé tué par balle à New York (médias)
- Champions Cup: Toulouse en favori, le Leinster et la Rochelle pour retrouver les sommets
- La reine Camilla et Mme Macron ensemble à Londres pour la remise d'un prix littéraire
- John Elkann, l'héritier discret de la dynastie Agnelli, au volant de Stellantis
- Tabac: vapoter tout en continuant à fumer n'aide pas à se sevrer
- Nouvelle panne électrique générale à Cuba, la troisième en deux mois
- L'actrice Charlotte Lewis perd en appel le procès en diffamation intenté contre Roman Polanski
- Sale temps pour les démocraties libérales après une année électorale record
- Angleterre: pas de sanction contre Guehi après son message religieux sur le brassard arc-en-ciel
- L'actrice Charlotte Lewis perd en appel le procès en diffamation intenté contre le réalisateur Roman Polanski
- La Chine enregistre son automne le plus chaud en 63 ans
- Telegram s'engage à lutter activement contre la pédocriminalité
- En Iran, la Prix Nobel de la paix, Narges Mohammadi, sort temporairement de prison pour raisons de santé
- A 4.000 km de la crise française, Macron d'Arabie, comme si de rien n'était
- Iran: la libération temporaire de Narges Mohammadi "insuffisante" pour son comité de soutien
- Des parlementaires appellent à une "véritable politique publique de l'IA" en France
- Jour de colère à Séoul après le coup de force du président
- Volkswagen insiste sur "l'urgence" de baisser les coûts en Allemagne
- Géorgie : une septième nuit de mobilisation pro-UE attendue
- Corée du Sud: manifestations à Séoul pour demander la destitution de Yoon après son coup de force
- Allemagne: le patron de la Bundesbank veut plus de souplesse sur l'endettement
- Coupe NBA: Milwaukee, New York et Oklahoma City en quarts
- Bousculade au stade en Guinée: les auteurs d'informations "non-vérifiées" seront arrêtés
- Les élèves français toujours parmi les derniers de la classe en maths
- Bousculade au stade en Guinée: les auteurs d'informations "non-vérifiées" seront arrêtés (gouvernement)
- Ubisoft va débrancher son jeu vidéo XDefiant et supprimer 277 emplois
- Sans budget de la Sécu, les retraites seront revalorisées sur l'inflation, admet le gouvernement
- En Chine, une influenceuse et styliste célèbre les formes dans ses créations
- En Angola, Biden promet d'investir "autrement" que la Chine
- Corée du Sud: l'incertitude fait tanguer la Bourse, les autorités tentent de rassurer
- Grève au journal britannique The Guardian contre la vente de son édition dominicale
- A quelques semaines du retour de Trump, l'OCDE alerte sur le "risque majeur" du protectionnisme
- JO-2028: candidat à la présidence de la FFT, Germain Roesch veut "mettre le paquet" sur le double
Les filles attribuent davantage leurs échecs à un manque de talent
Lorsqu'elles sont confrontées à un échec, les filles ont davantage tendance à l'attribuer à un manque de talent de leur part que les garçons, et ce partout sur la planète, selon une étude parue mercredi.
Paradoxalement, cette tendance est particulièrement marquée dans les pays étant plus égalitaires, et chez les filles démontrant de très bonnes performances scolaires.
Si les stéréotypes de genre ont largement été étudiés par le passé, ces nouveaux travaux publiés dans la revue Science Advances ont pour intérêt de ne pas se limiter à de petits échantillons, et de permettre de comparer les pays entre eux.
Ils ont été menés à partir des résultats de l'enquête Pisa, qui sonde tous les trois ans les performances d'étudiants de 15 ans dans le monde entier, notamment en lecture, en mathématiques et en sciences.
En 2018, plus de 500.000 élèves ont pour la première fois également été interrogés sur cette phrase: "Quand j'échoue, je crains que ce soit parce que je n'ai pas assez de talent".
Résultat: dans les 72 pays étudiés sauf un (l'Arabie saoudite), même à performances égales, les filles étaient davantage enclines à attribuer leurs échecs à un manque de talent que les garçons, eux plus prompts à blâmer des éléments extérieurs.
Dans le détail, au sein des pays de l'OCDE, 61% des filles ont répondu être d'accord avec cette affirmation, contre 47% des garçons -- soit un écart de 14%.
Dans les pays hors OCDE, cet écart était toujours présent, mais près de deux fois moins prononcé (8%).
- Plafond de verre -
"On n'a pas d'excellente explication" à ce paradoxe, a dit à l'AFP Thomas Breda, chercheur au CNRS et co-auteur de l'étude. Mais cette bizarrerie apparente a déjà été observée par le passé, par exemple pour la confiance en soi, ou le choix des études -- avec des écarts filles/garçons davantage creusés dans les pays plus égalitaires.
Cela montre, selon le chercheur, que "lorsque les pays se développent, les normes de genre ne disparaissent pas, mais se reconfigurent."
Une hypothèse avancée est que des pays plus émancipateurs laissent finalement davantage de marge aux individus pour retomber dans de vieux stéréotypes.
Ces pays sont aussi très portés sur la réussite individuelle, et valorisent ainsi davantage le talent. "Dans une société où on n'en a rien à faire que les gens soient plus ou moins talentueux, il y a moins de place pour ces stéréotypes" tout court, suggère M. Breda.
Les chercheurs ont en outre montré qu'il existe une forte corrélation entre l'idée d'être moins talentueuse et trois autres indicateurs étudiés dans le cadre de l'enquête Pisa: plus les filles pensent manquer de talent par rapport aux garçons, moins elles ont confiance en elles comparé à eux, moins elles apprécient la compétition, et moins elles ont de chance de se voir travailler plus tard dans le secteur des technologies de l'information et de la communication (réputé masculin et bien rémunéré).
Or, ces trois indicateurs sont souvent cités comme des raisons pouvant contribuer à l'existence du plafond de verre, auquel se heurtent les femmes pour accéder aux positions les plus élevées.
Ces résultats se révèlent ainsi peu encourageants pour l'avenir: ils "suggèrent qu'il est peu probable que le plafond de verre disparaisse à mesure que les pays se développent ou deviennent plus égalitaires", selon l'étude.
Une piste avancée pour faire bouger les lignes: "sortir de la rhétorique du talent pur", avance Thomas Breda. "La réussite passe par un apprentissage fait d'essais et d'erreurs. (...) Si on déconstruit l'idée du talent pur, on va aussi déconstruire l'idée que les filles sont moins naturellement dotées de talent que les garçons".
A.Seabra--PC