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Macron à Mayotte pour donner "un coup d'accélérateur" à la reconstruction
Emmanuel Macron est lundi à Mayotte pour donner "un coup d'accélérateur" à la reconstruction de l'archipel, sinistré par le cyclone Chido, et présenter un plan de "refondation" du département, le plus pauvre de France.
Quatre mois après le passage du cyclone qui a fait 40 morts et causé 3,5 milliards d'euros de dommages, le chef de l'Etat est venu faire "le constat de ce qui est bien fait, ce qui n'est pas assez bien fait" et "donner le cap", a-t-il dit à sa descente d'avion, accompagné de son épouse Brigitte et des ministres Manuel Valls (Outre-mer), Annie Genevard (Agriculture), Yannick Neuder (Santé), Thani Mohamed-Soilihi (Francophonie).
Le président arrive avec, dans ses cartons, un projet de loi de programmation pour "la refondation" de l'archipel, qui vise à renforcer la lutte contre l'immigration clandestine, l'habitat illégal, l'insécurité et à soutenir l'économie locale.
"Je suis lucide, ce n'est pas un texte de loi qui réglera la situation", a-t-il expliqué lundi. "C'est une volonté de chaque instant (...) pour régler les problèmes de fond", auxquels est confronté l'archipel, notamment le défi migratoire en provenance des Comores voisines et le développement économique de l'île, proche du stratégique canal du Mozambique. "Nous avons de grandes entreprises françaises qui vont se déployer" à Mayotte, a-t-il promis.
- "On est à la traîne" -
Il s'est ensuite rendu à Tsingoni (ouest) où il s'était déjà rendu en décembre pour échanger avec des habitants en détresse.
Quatre mois plus tard, les réseaux d'eau, d'électricité et de télécommunications ont été rétablis dans la commune et des femmes accueillent le chef de l'Etat au son des tambours et de chants traditionnels.
"Le moral n’est pas tellement bon", lance toutefois l'une d'elle. "Ma maison, y a plus rien", dit une autre qui, enceinte, a trouvé refuge chez des amis. Une troisième se plaint du retard des assureurs. "On a toujours pas été relogé, pourtant je leur ai envoyé tous les papiers."
"On est à la traîne par rapport à ce que vous avez fait pour La Réunion", également frappée par Chido, déplore un travailleur du BTP.
Les Mahorais attendent toujours le début des grands chantiers.
Le Parlement a certes adopté en février une loi d'urgence qui prévoit des assouplissements aux règles d'urbanisme et des facilités fiscales pour booster la reconstruction.
Mais entre manque de financements, coordination laborieuse et pénurie de matériaux, le processus patine. Et les habitations de fortune en tôle sont réapparues aussi vite qu'elles avaient été soufflées.
Environ un tiers de la population, soit plus de 100.000 habitants, notamment les personnes en situation irrégulière venant des Comores, vivent dans des logements précaires.
- "Convergence sociale" -
Mayotte, où Marine Le Pen a réalisé un de ses meilleurs scores à la présidentielle de 2022 (59% au second tour), reste aussi un enjeu politique majeur.
"Les Mahorais ne peuvent plus attendre: l'Etat doit urgemment venir en aide à ce territoire français !", a martelé sur X le RN avant la visite présidentielle.
En décembre, le chef de l'Etat s'était agacé des critiques.
"Si c'était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde !", s'était-il emporté devant des jeunes et des mères de famille qui lui reprochaient de "raconter ses salades".
Il avait alors assuré vouloir "renforcer la lutte contre l'immigration clandestine" en augmentant, jusqu'à presque doubler, le nombre de reconduites à la frontière, qui était de 24.500 en 2023.
Le projet de loi prévoit de durcir les conditions d'obtention du titre de séjour dans l'archipel ainsi qu'une extension de l'aide au retour volontaire.
Il entend aussi faciliter les évacuations d'habitats insalubres dans les bidonvilles et les saisies d'armes dans un département à l'insécurité rampante.
Mayotte, où le taux de chômage atteignait 37% et le niveau de vie restait sept fois plus faible qu'ailleurs en France avant le passage de Chido, doit devenir une zone franche globale, avec des abattements fiscaux à 100%.
Le projet de loi prévoit aussi une "convergence sociale" entre la métropole et le département où les minima sociaux, comme le RSA, sont aujourd'hui 50% inférieurs.
L.Torres--PC