
-
Lutte contre le narcotrafic: la confidentialité des messageries cryptées en débat
-
Tadjikistan: le président Rakhmon, sans opposition, conforté par les législatives
-
Chercheurs américains : CentraleSupélec mobilise trois millions d'euros
-
Aigle royal tué par une éolienne: décision renvoyée au 9 avril
-
En Grèce, emballage final dans la course à la présidence du CIO
-
Wall Street ouvre en hausse, mais reste attentiste avant la Fed
-
Druides, sorcières et chamanes: au Royaume-Uni, le renouveau du paganisme
-
Taïwan va simuler une attaque chinoise en 2027 pour ses exercices militaires annuels
-
En Dordogne, la délicate préservation du fabuleux bestiaire pariétal de Cussac
-
Repris aux Ukrainiens, le village russe de Kazatchïa Loknïa laissé à ses fantômes
-
Prévenir l'obésité infantile/école: une "mesure-pesée" en CE2 et respecter le nombre d'heures d'EPS (mission parlementaire)
-
Vietnam: des poupées chinoises retirées des rayons pour atteinte à la sécurité nationale
-
Retraites: la CFDT acte un "contrat rompu" et veut revoir les règles du conclave
-
Taxes chinoises et américaines: il y a urgence à agir, répète la filière cognac
-
"On est en dictature": des Turcs en colère après l'arrestation du maire d'Istanbul
-
Euclid, le "détective de l'Univers sombre", aidé par l'IA et des humains
-
Avec le retour de Trump, la désinformation pullule sur l'Afrique
-
Le Vectis Progress, un "cargo à voile" porté par le vent pour limiter le fioul
-
Mandat d'arrêt émis contre Milorad Dodik, chef politique des Serbes de Bosnie
-
Début des réquisitions au procès Nemmouche avec un hommage aux ex-otages "revenus de l'enfer"
-
CIO: sept candidats pour succéder à Thomas Bach
-
Zone euro: l'inflation s'est ralentie plus que prévu en février à 2,3%
-
Nouvelles frappes russes sur l'Ukraine après l'accord Trump-Poutine sur une trève limitée
-
Stocks en baisse, prix en hausse: nouvelles alertes pour le gaz en Europe en 2025
-
Les victimes de soumission chimique en attente de mesures "concrètes"
-
Dans un "chaos organisé", l'aéroport JFK de New York en pleine mue
-
Retraites: la CFDT veut définir de "nouvelles règles" pour le conclave
-
Personnalités préférées des 7-14 ans: Léon Marchand superstar
-
La Malaisie face à des défis de taille pour devenir la nouvelle Silicon Valley
-
La justice française s'oppose à l'extradition vers l'Algérie d'un ancien ministre algérien
-
Les Bourses européennes en légère baisse à l'ouverture
-
Imamoglu, maire d'Istanbul et bête noire du président Erdogan
-
La ministre du Logement Valérie Létard veut serrer la vis des diagnostiqueurs de performance énergétique
-
Ports africains: Bolloré visé par une plainte pour recel et blanchiment
-
NBA: les Clippers dominent les Cavaliers, Risacher s'illustre
-
Face aux turbulences, la Fed encline à attendre d'y voir clair avant de bouger ses taux
-
Gérer Trump: la méthode de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum
-
Thomas Bach laisse un CIO prospère mais très centralisé
-
Aiguillonnée par Trump, l'UE lance le processus de son réarmement
-
Turquie: arrestation du maire d'Istanbul, principal opposant à Erdogan
-
Les durées des passages aux urgences ont augmenté en 10 ans
-
Mondiaux de bosses: St. Moritz, ultime étape d'une saison de reprise réussie pour Laffont
-
L'Equateur réduit ses exportations de pétrole après une grave fuite d'hydrocarbures
-
Retour sur Terre réussi pour les astronautes américains qui étaient coincés dans l'espace
-
La Banque du Japon maintient inchangés ses taux, sur fond d'"incertitudes" économiques
-
Grâce à un robot privé, la Nasa capture un coucher de soleil lunaire
-
Les Houthis revendiquent une 4e attaque contre le porte-avions américain en mer Rouge
-
Zelensky fait état de nouvelles frappes après l'accord Trump-Poutine sur une trève limitée
-
Les deux astronautes américains enfin de retour sur Terre, après neuf mois dans l'ISS
-
Ligue des champions féminine: Lyon, un pied en demi-finale

En première classe, le même avion mais pas le même voyage
Parcours en aéroport enchanté, menus de chefs étoilés et en vol, le luxe des mètres carrés: ce n'est pas le même voyage pour les passagers de première classe, segment confidentiel mais stratégique où des compagnies aériennes jouent leur prestige.
Dans ces espaces exclusifs à l'avant des appareils, territoires de stars de cinéma, de footballeurs vedettes et autres voyageurs sans problèmes de fin de mois, les transporteurs du Golfe ont mis la barre très haut.
Emirates, qui exploite la plus importante flotte d'Airbus A380, se distingue en équipant ses appareils de suites privées fermées, d'un bar réservé aux voyageurs de "first"... et de salles de bain permettant de prendre une douche en vol.
Etihad n'est pas en reste et propose un mini-appartement de près de 12 m2, à des années-lumière de l'espace compté des sièges de classe économique. Baptisé "The Residence", il promet "une chambre privée avec salle de douche attenante et salle de séjour séparée".
Autant de produits phares dont la réputation est dopée par des vidéos d'influenceurs voyageurs, totalisant des dizaines de millions de vues.
Face à de telles stars des réseaux sociaux et des journalistes, Air France a présenté mardi à Paris sa nouvelle cabine "La Première", dont la génération actuelle date de 2014.
Destinées à être installées à bord de long-courriers Boeing 777, ces "suites" bénéficieront de cinq hublots, d'un fauteuil et d'une méridienne se transformant en lit. Elles représentent le "couronnement d'une stratégie" de la compagnie française, a affirmé le directeur général du groupe Air France-KLM, Benjamin Smith.
Air France, qui investit déjà un milliard d'euros par an pour renouveler sa flotte, va aussi consacrer un milliard d'euros sur cinq ans à sa montée en gamme, selon lui.
Toutes les compagnies aériennes ne proposent pas de telles classes luxueuses, et certaines y ont renoncé pour se concentrer sur les places "business". Celles qui les ont conservées privilégient les lignes où elles peuvent capter une clientèle prête à absorber des tarifs de billets à cinq chiffres en euros ou dollars: Paris-New-York, Londres-Miami, Sydney-Dubaï...
Dans un avion avec plusieurs centaines de passagers, "on va parler de quatre sièges, éventuellement huit", explique à l'AFP Paul Chiambaretto, professeur de stratégie et marketing à la Montpellier Business School.
- "Ruissellement" -
En outre, "d'un point de vue financier, ce ne sont pas les classes de voyages sur lesquelles les compagnies aériennes gagnent beaucoup d'argent", souligne-t-il, les sièges "affaires" ou "premium" se révélant bien plus rentables que les "premières" qui occupent autant d'espace que six ou neuf voyageurs en classe éco.
Les coûts liés à un passager de "first" grimpent vite, le billet incluant souvent au sol une voiture avec chauffeur vers l'aéroport, des salons voire un terminal exclusifs, sans files d'attente, équipés d'espaces de bien-être proposés par de grandes marques de cosmétiques.
A bord, le service doit répondre aux attentes élevées des clients de palaces, tandis que les repas à la carte sont préparés par des chefs cuisiniers de réputation mondiale et arrosés de champagnes millésimés et autres vins rares.
La connectivité et les écrans géants haute définition restent un "must", comme la décoration raffinée, des prestations supérieures à celles de certains jets privés, en outre plus chers et à l'autonomie limitée.
Pourquoi les compagnies persistent-elles à participer à une "surenchère et une course perpétuelle à celui qui va avoir la première classe la plus luxueuse", s'interroge M. Chiambaretto ?
Pour lui, "elles le font afin de montrer ce qu'elles sont capables de faire", notamment aux passagers "business" plus nombreux et fidèles, qui peuvent se dire que si les compagnies "font cela en première classe, c'est qu'elles doivent faire quelque chose d'aussi exceptionnel en classe affaires".
"S'il n'y a pas de bonne première, il n'y a pas de bonne classe business", abonde Eric Briones, expert en marketing du luxe. Pour une compagnie aérienne classique, hors "low-cost", "la rentabilité dépend presque uniquement de la capacité à avoir une première d'exception", un exemple réussi de "ruissellement", assure-t-il à l'AFP.
Mais "La Première est rentable" pour Air France, promet Fabien Pelous, son directeur de l'expérience client, en soulignant que cette classe "produit un effet de halo sur l'ensemble des produits et des services" de la compagnie.
F.Santana--PC