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Au Salvador, une petite ville adepte du bitcoin se frotte les mains face au retour de Trump
Nichée entre des collines parées de plantations de café, la petite ville de Berlin, bastion du bitcoin au Salvador, déborde d'enthousiasme face au retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, grand promoteur des cryptomonnaies.
A l'entrée de cette commune de 18.000 habitants, située à 110 kilomètres à l'est de la capitale San Salvador, un panneau annonce la couleur : "Bienvenue à Bitcoin Berlin, ici on vit avec le bitcoin".
"Avec l'élection de Trump et tout ce qu'il a récemment dit sur le bitcoin, nous espérons que le bitcoin va grimper", ce qui permettra de générer "emploi et revenus", explique à l'AFP Marcela Flores, employée d'un café qui accepte cette cryptomonnaie.
Magasins, hôtels, épiceries, stations-service... plus d'une centaine de commerces de Berlin utilisent la cryptomonnaie, dans un pays qui fut le premier au monde à adopter, en 2021, le bitcoin comme monnaie légale aux côtés du dollar, à l'initiative du président Nayib Bukele.
Pour les défenseurs de ce marché en plein essor, mais en quête de légitimité, le retour au pouvoir de Donald Trump est vécu comme une aubaine.
Après avoir qualifié les cryptomonnaies d'escroquerie durant son premier mandat (2017-2021), le milliardaire américain a changé son fusil d'épaule pendant sa dernière campagne électorale - en partie financée par le secteur - et affirmé vouloir faire des Etats-Unis "la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies".
Il a même lancé sur la "blockchain" Solana son propre "memecoin", cryptomonnaie à valeur exclusivement spéculative, reposant sur un engouement populaire et influencée par les tendances internet, sobrement baptisé "Trump", avant d'être suivi par sa compagne et son token "Melania".
Quelques heures avant son investiture le 20 janvier, le bitcoin a franchi un nouveau record, dépassant la barre des 109.000 dollars. Mercredi soir, il cotait un peu moins de 100.000 dollars.
- "Vivre bitcoin" -
Gerardo Linares, 32 ans, a quitté San Salvador en 2023 pour s'installer à Berlin afin d'y promouvoir l'utilisation du bitcoin et "d'éduquer" les commerçants et leurs clients.
Aujourd'hui, la ville dispose d'un "Centre communautaire du Bitcoin" où M. Linares et d'autres animent des ateliers de formation et enregistrent des podcasts.
"Nous avons fait un peu de bruit sur les réseaux sociaux (et) des étrangers ont commencé à venir", raconte-t-il à l'AFP.
Une vingtaine de personnes venues de France, des États-Unis, du Canada, de Nouvelle-Zélande, d'Australie et d'Irlande l'ont rejoint sur place pour participer au projet.
"Je vis selon une norme bitcoin : on me paie en bitcoin (...) et je dépense en bitcoin ici", à 95%, assure Quentin Ehrenmann, Français de 28 ans arrivé en octobre 2023.
- Indifférence des Salvadoriens -
Julio Cruz, 53 ans, vend des souvenirs artisanaux colorés et affichant le "B" du bitcoin aux touristes attirés le week-end par le climat frais de la ville. Il voit d'un bon oeil l'utilisation du bitcoin.
"Cela a été une bonne expérience, très positive, nous pensons que le bitcoin est la solution pour atteindre notre indépendance économique", affirme-t-il.
La ferveur observée à Berlin contraste avec l'indifférence de l'immense majorité des Salvadoriens, dont 92% disent ne pas avoir utilisé le bitcoin en 2024, selon une enquête de l'Université Centraméricaine (UCA) publiée en janvier.
"Les autorités continuent d'insister (sur le bitcoin) comme un pari économique, mais nous voyons une déconnexion avec ce que les gens pensent du cryptoactif", relève Laura Andrade, directrice de l'Institut d'opinion publique de l'UCA.
Né en 2008 sur l'idée d'une monnaie échappant au contrôle des institutions financières grâce à la technologie de la "blockchain", et après plusieurs scandales, le bitcoin est aujourd'hui en quête de respectabilité.
A Berlin, qui orthographie partout son nom en remplaçant le "B" par le symbole du bitcoin, la cryptomonnaie a trouvé ses ambassadeurs.
A.Silveira--PC