- Au moins 47 morts dans un accident d'avion en Corée du Sud
- Présidentielle en Croatie, le chef de l'Etat sortant donné favori
- Tchad: triples élections après trois ans de régime spécial
- Au moins 29 morts dans un accident d'avion en Corée du Sud
- Les côtes du Pérou et de l'Equateur frappées par d'énormes vagues
- Israël arrête le directeur d'un hôpital de Gaza dans une opération militaire, l'OMS "consternée"
- Top 14: l'UBB remporte le choc contre Toulon, Bayonne dans le rythme
- Italie: l'Atalanta arrache le nul et reste en tête
- Top 14: Pau se donne de l'air, Bayonne sur le podium
- Vendée Globe: Richomme augmente son avance, avarie pour Bestaven
- Israël dit avoir visé le Hamas dans un hôpital de Gaza, le directeur arrêté
- Top 14: Boudehent ne veut pas faire partie des joueurs "feu de paille"
- Un foyer de grippe aviaire "hautement pathogène" détecté dans un élevage dans l'Eure
- A Mayotte, de nombreux candidats au départ pour l'île voisine d'Anjouan
- Géorgie: manifestation pro-UE avant l'investiture du nouveau président contesté
- Ski: la deuxième de Brignone, Gut-Behrami à la peine
- Rétrospective 2024: Oleksandr Usyk roi des poids lourds
- Elections au Tchad: militaires et nomades ouvrent le vote
- Ski alpin: Monney touche le jackpot à Bormio
- Syrie: le nouveau dirigeant rencontre des représentants du gouvernement libyen de l'ouest
- Entrée en vigueur des règles européennes sur les chargeurs universels
- Rétrospective 2024: le Vendée Globe retrouve son public quatre ans après le Covid
- Crash de l'avion azerbaïdjanais: Washington évoque un tir russe, le Kremlin silencieux
- Ski alpin: Monney fait sensation et décroche sa première victoire à Bormio
- Les principaux disparus dans le monde en 2024
- Loin de Gaza, de jeunes Palestiniens mutilés tentent de reprendre pied
- Marée noire en Russie: la situation "critique", état d'urgence en Crimée
- Electricité: baisse attendue de 14% du tarif réglementé des particuliers au 1er février
- Turquie: un parti pro-kurde doit rencontrer samedi le chef emprisonné du PKK
- En Bretagne, on rase des maisons pour éviter leur submersion
- Dentistes: contre les déserts médicaux, un début de régulation
- Echecs: sanctionné pour avoir porté un jean, Carlsen se retire des championnats du monde
- Ces icônes du sport encore au plus haut niveau après 40 ans
- USA: un billet gagnant de 1,22 milliard de dollars vendu par une loterie
- Mayotte: déplacement décalé d'un jour pour Bayrou, en quête de "solutions concrètes"
- Tennis: Kyrgios "dégoûté" par les affaires de dopage Sinner et Swiatek
- Corée du Sud: le président déchu accusé d'avoir autorisé l'armée à ouvrir le feu pour imposer la loi martiale
- Kenya: le président Ruto promet de mettre fin aux enlèvements
- Tennis: la France battue par la Suisse en United Cup
- En Inde, funérailles nationales de l'ancien Premier ministre Singh
- NBA: Brown brille et les Celtics assomment les Pacers
- Vendée Globe: Richomme double son avance sur Dalin
- Grippe aviaire: de récentes contaminations suscitent l'inquiétude aux Etats-Unis
- Trump demande à la Cour suprême américaine de suspendre la loi menaçant TikTok d'interdiction
- La France a officiellement demandé le rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie
- Serge Atlaoui, 61 ans dont 17 dans le couloir de la mort
- Israël intercepte un missile provenant du Yémen au lendemain d'une frappe sur Sanaa
- Basket/Euroligue: Paris s'écroule, fin de série pour l'Asvel
- Le virus de la grippe aviaire aurait muté dans l'organisme d'un patient américain
- Wall Street termine la semaine sur une note maussade
La facture d'électricité attendue en baisse de 14% au 1er février
Le bouclier tarifaire sur l'électricité prendra fin au 1er février mais sans la hausse de taxe envisagée: une aubaine pour les ménages qui bénéficieront d'une baisse de 14% de leur facture, faute d'adoption du budget, toutefois synonyme de quelques mauvaises nouvelles.
Selon un arrêté publié samedi, la taxe sur l'électricité (accise) remontera mécaniquement au 1er février à son niveau d'avant-crise, relevé de l'inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers contre 22 euros actuellement.
L'arrêté entérine donc l'absence de hausse supplémentaire voulue par Michel Barnier pour apurer les comptes publics, mesure phare de son projet de loi de finances qui est tombé avec la censure.
La hausse envisagée aurait permis de rapporter jusqu'à 3,4 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat, mais aurait eu pour conséquence de limiter à 9% la baisse de la facture des ménages.
Cette mesure emblématique avait été contestée avec force au Parlement aussi bien par le RN que par LFI et des voix LR, craignant pour la facture des usagers.
Dans une ultime concession pour éviter la chute de son gouvernement, Michel Barnier avait renoncé à cette hausse le 28 novembre, sans toutefois éviter la censure quelques jours plus tard.
L'arrêté publié samedi "porte sur la fin du bouclier tarifaire qui avait été mis en place à la suite des fortes augmentations liées aux tensions sur le marché de l'électricité en 2022 et 2023", a-t-on expliqué dans l'entourage du ministre chargé de l'Industrie et de l'Energie, Marc Ferracci, joint par l'AFP.
"Les augmentations de taxes prévues dans le projet de loi de finances initiale n'entrent pas en vigueur" et "la baisse des prix de l'électricité devrait être, comme l'a annoncé le Premier ministre le 28 novembre dernier, de 14 % en 2025", a-t-on ajouté.
Depuis plusieurs mois, les cours de l'électricité ont fortement reflué sur les marchés internationaux et les abonnés au tarif réglementé de vente (TRV), soit 76% des ménages, en profiteront donc malgré la fin du bouclier tarifaire.
Les petites et moyennes entreprises abonnées au TRV, dont l'accise sera seulement relevée à 26,23 euros/MWh au 1er février selon l'arrêté, seront également bénéficiaires.
Pour le gaz de chauffage, le tarif de l'accise passe pour 2025 à 17,16 € par MWh contre 16,37 €/MWh en 2024 et 8,37 €/MWh en 2023.
- Avantages et inconvénients -
L'absence, pour l'instant, de budget 2025, conséquence de la censure du gouvernement Barnier le 4 décembre, a pour les Français avantages et inconvénients.
Seule existera au 1er janvier une "loi spéciale" autorisant uniquement le gouvernement à lever les impôts et à dépenser les crédits sur la base du budget 2024, sans possibilité de nouvelle mesure.
L'absence de hausse supplémentaire de la taxe sur l'électricité fait partie des bonnes nouvelles. Comme l'absence de désindexation des retraites, toutes relevées de 2,2% au 1er janvier. Pas non plus, pour l'instant, de déremboursement de certains médicaments, ou de suppression de 4.000 postes d'enseignants.
En revanche, sans nouveau budget, 380.000 nouveaux ménages risquent de basculer dans l'impôt sur le revenu, des millions d'en payer davantage faute d'indexation du barème sur l'inflation. Des engagements favorables aux agriculteurs, au secteur du textile, ou la hausse des crédits des ministères régaliens sont suspendus pour l'instant.
De même des aides à l'outre-mer, baisse de la TVA à la Martinique et à la Guadeloupe, ou prêt d'un milliard d'euros à la Nouvelle-Calédonie, sont bloquées dans les tuyaux.
Autre inconvénient pour des millions de salariés: les tickets-restaurant ne sont théoriquement plus utilisables au 1er janvier pour des courses alimentaires.
Reste à voir ce que reprendra, ou non, le budget dont François Bayrou souhaite qu'il soit voté en février, et si le gouvernement sera de nouveau censuré, auquel cas la loi spéciale continuerait à s'appliquer.
P.Cavaco--PC