- La Bourse de Paris stable après la baisse des taux de la BCE
- Dans le Golan occupé par Israël, des habitants veulent la paix et un retour sous contrôle syrien
- Morgane: le suspect mis en examen et écroué pour "viol" et "soustraction" de mineure
- Le changement climatique a intensifié les tempêtes qui ont frappé les Philippines, selon une étude
- L'Anses préconise d'étudier la reconnaissance d'une quarantaine de maladies professionnelles
- Cérémonie d'ouverture des JO: trois personnes seront jugées pour avoir cyberharcelé la DJ Barbara Butch
- Syrie: le nouveau pouvoir promet un "Etat de droit", Washington veut prévenir de "nouveaux conflits"
- Quatre hommes seront jugés après une plainte de Brigitte Macron pour un cyberharcèlement sexiste
- Bayrou, Cazeneuve... ou Lescure? Macron attendu à Paris pour nommer un Premier ministre
- Le chef de l'Otan appelle l'Europe au sursaut pour éviter une "grande guerre"
- Géorgie: dans un fief rural du pouvoir, l'inquiétude en pleine crise politique
- Prison ferme requise pour des effondrements restés "une blessure" à Marseille
- Donald Trump personnalité de l'année pour Time, applaudi à la bourse de New York
- L'Iranienne Narges Mohammadi promet de ne jamais se laisser museler
- Au procès des viols de Mazan, des avocats veulent l'acquittement pour absence "d'intentionnalité"
- Des rassemblements clairsemés "pour l'emploi et l'industrie" en France
- Les salariés du jeu vidéo en grève contre les licenciements
- Titres-restaurant au supermarché: Panot (LFI) appelle le Sénat à voter une loi en urgence
- Urgences: toujours beaucoup de passages en 2023, mais moins qu'avant le Covid-19
- Wall Street ouvre en ordre dispersé, digère l'inflation côté producteurs
- La Turquie face au dilemme kurde en Syrie
- Le "patron des patrons" sous Mitterrand, Yvon Gattaz, est décédé à 99 ans
- La BCE baisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive
- En Albanie, le succès du lait d’ânesse au "goût d'amour"
- A 18 ans, l'Indien Dommaraju Gukesh devient le plus jeune champion du monde d'échecs
- Joe Biden accorde 39 grâces et commue 1.500 peines
- Royaume-Uni: appel à candidatures pour concevoir le mémorial d'Elizabeth II
- Syrie: le nouveau pouvoir promet un "Etat de droit", le G7 pour un gouvernement "inclusif"
- En Slovaquie, assaut contre la culture et les associations LGBT+
- Après Stockholm, l'horizon de Mbappé s'éclaircit mais des nuages demeurent
- Brésil: Lula a subi "avec succès" une nouvelle intervention
- Avortement: Taubira et des anonymes se confient dans des entretiens inédits
- Jour J pour la nomination du Premier ministre... sauf nouveau délai de Macron
- Yvon Gattaz, le patron des patrons de la "cohabitation économique" avec Mitterrand
- Le phénomène pop Chappell Roan allumera Rock en Seine
- Agriculteurs: la FNSEA maintient la pression, évoque une relance de la mobilisation
- Yvon Gattaz, patron des patrons sous Mitterrand, est décédé à 99 ans
- En Europe, l'inquiétant essor des médias de fact checking pro-gouvernementaux
- La justice suédoise clôt l'affaire Mbappé
- Taïwan dit avoir repéré 16 navires de guerre chinois autour de l'île
- Dérapage du déficit: Le Maire dénonce "l'hypocrisie" des députés devant une commission d'enquête
- Exclusion de C8 et NRJ12 de la TNT: l'Arcom persiste et signe
- Le Syrien du selfie avec Merkel veut rester en Allemagne
- Les nouveaux maîtres de la Syrie cherchent à rassurer la communauté internationale
- Rue d'Aubagne: réquisitoire à deux voix pour la "blessure dans le coeur de Marseille"
- Jour J pour la nomination du Premier ministre... sauf nouveau délai
- Près de Damas, le bastion des groupes pro-iraniens aux mains des rebelles
- L'effet Mazan: vague d'appels à la plateforme nationale sur la soumission chimique
- A Kaboul, les logements victimes collatérales du plan d'urbanisme taliban
- Renoncer au charbon, le très ambitieux pari de l'Indonésie
Des rassemblements clairsemés "pour l'emploi et l'industrie" en France
Des rassemblements et manifestations clairsemés "pour l'emploi et l'industrie" se sont tenus jeudi dans plusieurs villes en France, avant la nomination d'un nouveau Premier ministre sommé de répondre à "l'urgence sociale" par la CGT, dans un contexte marqué par l'explosion des plans sociaux.
Le cortège parisien n'a pas attiré les foules des grands jours avec quelque milliers de personnes réunies, selon une journaliste de l'AFP.
Pas de quoi entamer la détermination de Valérie Lefebvre-Haussmann, salariée d'une banque et responsable syndicale, venue "en solidarité avec les salariés de l’industrie" menacés de licenciement, "mais aussi parce que même dans nos secteurs (banques et assurances, NDLR) nous ne sommes pas épargnés". "Au nom de la rentabilité, on ferme des agences, on remercie des employés (…) et nos salaires stagnent", s'agace-t-elle.
Non loin, Nicolas, 37 ans, qui souhaite conserver l'anonymat, revendique lui "le droit au travail face aux licenciements de plus en plus massifs".
Les rassemblements, lancés par la CGT, rejointe par Solidaires et FSU, ont été initiés alors que les annonces de plans sociaux se succèdent dans les grandes entreprises (Auchan, Michelin, Vencorex, PPG...), chez des sous-traitants ou petites structures, visant de nombreux secteurs (métallurgie, commerce, secteur public et associatif, banques et assurances, chimie...) un peu partout sur le territoire français.
La CGT avait dénombré le 27 novembre 286 plans sociaux. Elle en recense désormais 300, tout en reprenant les données du cabinet Altares qui comptabilise 300.000 emplois menacés ou supprimés.
"Des urgences sociales, il y en a partout dans le pays", a déploré Sophie Binet, venue aux côtés des salariés des Fonderies de Bretagne à Lorient (Morbihan) où "400 emplois sont en jeu".
La leader, qui dénonce une nouvelle fois "cette saignée industrielle", a imploré la nomination d'"un Premier ministre qui réponde aux urgences sociales", alors que le nom d'un nouveau locataire à Matignon se fait attendre.
- "Compliqué de se mobiliser" -
Mais l'appel semble peu entendu par les salariés. "C'est compliqué de se mobiliser lorsqu'on sait qu'on n'a pas d'interlocuteurs en face", juge une source syndicale, sous couvert d'anonymat.
Pour Anthony Bruno, cheminot de 23 ans présent dans le cortège lyonnais, "même si les taux de grévistes varient selon les entreprises, (il faut) montrer que c'est tous ensemble qu'il faudra qu'on riposte" . "On est tous attaqués, qu'on soit du public ou du privé", plaide-t-il, mais là encore, ils ne sont qu'environ 200 personnes à être venues, a constaté l'AFP.
Plus tôt, à Nantes, 1.400 personnes, selon la préfecture, ont bravé un froid sec et mordant comme Danielle Stervinou, ancienne vendeuse et retraitée de 73 ans, pour défendre, entre autres, une revalorisation des petites retraites: "Je touche 759 euros par mois et avec l’inflation et les augmentations de toutes parts, j’ai l’impression que ma retraite ne cesse de régresser".
Contrairement à la grève lancée par l'ensemble des organisations syndicales la semaine dernière dans la fonction publique, cette fois l'intersyndicale n'a pas pris position, divisée sur les stratégies à adopter, fragilisant un peu plus l'ampleur de la mobilisation.
Seuls Solidaires et la FSU ont ainsi rejoint le mouvement.
Force ouvrière a de son côté apporté son soutien à "toutes les initiatives et mobilisations déjà décidées" par ses troupes localement.
Côté rail, le trafic est "normal" pour tous les TGV, mais de légères perturbations touchent les trains régionaux "avec en moyenne nationale huit trains sur dix". En Ile-de-France, les lignes les plus perturbées sont le RER D (un train sur trois en moyenne) et la ligne R du Transilien (un train sur cinq).
Dans la branche électrique et gazière, la grève est reconduite chez GRT Gaz dont les salariés s'étaient déjà fortement mobilisés il y a une semaine.
R.J.Fidalgo--PC