- Les salariés du jeu vidéo en grève contre les licenciements
- Titres-restaurant au supermarché: Panot (LFI) appelle le Sénat à voter une loi en urgence
- Urgences: toujours beaucoup de passages en 2023, mais moins qu'avant le Covid-19
- Wall Street ouvre en ordre dispersé, digère l'inflation côté producteurs
- La Turquie face au dilemme kurde en Syrie
- Le "patron des patrons" sous Mitterrand, Yvon Gattaz, est décédé à 99 ans
- La BCE baisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive
- En Albanie, le succès du lait d’ânesse au "goût d'amour"
- A 18 ans, l'Indien Dommaraju Gukesh devient le plus jeune champion du monde d'échecs
- Joe Biden accorde 39 grâces et commue 1.500 peines
- Royaume-Uni: appel à candidatures pour concevoir le mémorial d'Elizabeth II
- Syrie: le nouveau pouvoir promet un "Etat de droit", le G7 pour un gouvernement "inclusif"
- En Slovaquie, assaut contre la culture et les associations LGBT+
- Après Stockholm, l'horizon de Mbappé s'éclaircit mais des nuages demeurent
- Brésil: Lula a subi "avec succès" une nouvelle intervention
- Avortement: Taubira et des anonymes se confient dans des entretiens inédits
- Jour J pour la nomination du Premier ministre... sauf nouveau délai de Macron
- Yvon Gattaz, le patron des patrons de la "cohabitation économique" avec Mitterrand
- Le phénomène pop Chappell Roan allumera Rock en Seine
- Agriculteurs: la FNSEA maintient la pression, évoque une relance de la mobilisation
- Yvon Gattaz, patron des patrons sous Mitterrand, est décédé à 99 ans
- En Europe, l'inquiétant essor des médias de fact checking pro-gouvernementaux
- La justice suédoise clôt l'affaire Mbappé
- Taïwan dit avoir repéré 16 navires de guerre chinois autour de l'île
- Dérapage du déficit: Le Maire dénonce "l'hypocrisie" des députés devant une commission d'enquête
- Exclusion de C8 et NRJ12 de la TNT: l'Arcom persiste et signe
- Le Syrien du selfie avec Merkel veut rester en Allemagne
- Les nouveaux maîtres de la Syrie cherchent à rassurer la communauté internationale
- Rue d'Aubagne: réquisitoire à deux voix pour la "blessure dans le coeur de Marseille"
- Jour J pour la nomination du Premier ministre... sauf nouveau délai
- Près de Damas, le bastion des groupes pro-iraniens aux mains des rebelles
- L'effet Mazan: vague d'appels à la plateforme nationale sur la soumission chimique
- A Kaboul, les logements victimes collatérales du plan d'urbanisme taliban
- Renoncer au charbon, le très ambitieux pari de l'Indonésie
- Le discounter Action, succès foudroyant et conditions de travail pointées du doigt
- La BCE se prépare à une nouvelle baisse des taux
- L'Australie veut obliger les Gafam à payer pour les contenus médias qu'ils relaient
- Trump nomme à la tête de Voice of America une fidèle niant le résultat de l'élection de 2020
- Journalistes tués en 2024: Israël doublement mis en cause
- Au Pakistan, les violences sunnites-chiites traversent décennies et frontières
- Corée du Sud: menacé de destitution, Yoon dit vouloir "se battre jusqu'à la dernière minute"
- Des mobilisations jeudi partout en France pour sauver emplois et industrie
- Jeux vidéo: les salariés d'Ubisoft et Don't Nod en grève contre les licenciements
- Macron attendu à Varsovie pour un renforcement du soutien à l'Ukraine
- Gaza: l'Assemblée générale de l'ONU réclame un cessez-le-feu immédiat et "inconditionnel"
- C1: avec un doublé, Ferran Torres propulse Barcelone à la 2e place
- C1: Lille assure, Monaco trébuche à Arsenal, la Juve assomme City
- C1: Monaco fauché à Arsenal (3-0) et sorti du Top 8
- Brésil: Lula va subir une nouvelle intervention pour éviter des hémorragies dans le crâne
- Musk premier homme à posséder une fortune de plus de 400 milliards de dollars
Plusieurs rassemblements "pour l'emploi et l'industrie" en France
Des rassemblements et manifestations clairsemés "pour l'emploi et l'industrie" se tiennent jeudi dans plusieurs villes en France, avant la nomination d'un nouveau Premier ministre sommé de répondre à "l'urgence sociale" par la CGT, dans un contexte marqué par l'explosion des plans sociaux.
Les premiers cortèges de la journée semblaient quelque peu dégarnis, comme à Nantes, où 1.400 personnes, selon la préfecture, ont bravé un froid sec et mordant jeudi matin. Pour l'essentiel, il s'agissait de personnels du monde culturel dont les budgets locaux ont fortement baissé.
Parmi eux, Elodie Gauche, illustratrice de 41 ans, est venue "dénoncer les mesures d’économies qui vont avoir un impact direct sur la filière du livre et de l’édition dans la région".
Danielle Stervinou, ancienne vendeuse et retraitée de 73 ans, bat le pavé nantais pour défendre une revalorisation des petites retraites: "Je touche 759 euros par mois et avec l’inflation et les augmentations de toutes parts, j’ai l’impression que ma retraite ne cesse de régresser".
Plus tôt, Sophie Binet, leader de la CGT - deuxième centrale syndicale française -, avait annoncé "une journée de convergence avec la grève des cheminots contre le démantèlement du fret ferroviaire et celle des fonctionnaires qui demandent un budget à la hauteur des besoins" et exigent "un gouvernement qui réponde enfin à l'urgence sociale".
Côté rail, si un "trafic normal" est annoncé pour tous les TGV, de légères perturbations sont prévues pour les trains régionaux "avec en moyenne nationale huit trains sur dix". En Ile-de-France, les lignes les plus perturbées sont, comme souvent lors des grèves de cheminots, le RER D (un train sur trois en moyenne) et la ligne R du Transilien (un train sur cinq).
Les rassemblements, lancés par la CGT, rejointe par Solidaires et FSU, ont été initiés alors que les annonces de plans sociaux se succèdent dans les grandes entreprises (Auchan, Michelin, Vencorex, PPG...), chez des sous-traitants ou des petites structures, dans de nombreux secteurs (métallurgie, commerce, secteur public et associatif, banques et assurances, chimie...) un peu partout sur le territoire français.
La CGT avait dénombré le 27 novembre 286 plans sociaux. Elle en recense désormais 300, tout en reprenant les données du cabinet Altares qui comptabilise 300.000 emplois menacés ou supprimés.
- "Compliqué de se mobiliser" -
La leader de la CGT, présente aux côtés des salariés des Fonderies de Bretagne à Lorient (Morbihan), a regretté de nouveau "cette saignée industrielle (...) qui est le signe que la politique de l'offre est un naufrage". Elle a notamment appelé à "une action volontariste de l'Etat pour soutenir notre industrie", plaidant entre autres pour des "mesures permettant de baisser le prix de l'énergie" ou des mesures permettant aux salariés de "bloquer les licenciements".
Outre les 132 mobilisations qu'elle a initiées dans près de 80 départements, la centrale de Montreuil a encouragé, dès fin novembre, "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines pour empêcher les licenciements".
Mais l'appel semble peu entendu par les salariés. "C'est compliqué de se mobiliser lorsqu'on sait qu'on n'a pas d'interlocuteurs en face", juge une source syndicale, sous couvert d'anonymat.
L'intersyndicale n'a pas pris position, divisée sur les stratégies à adopter, mais Solidaires et la FSU fonction publique ont rejoint le mouvement.
"Il n'est plus possible d'avoir la même politique tant vis-à-vis des agents de la fonction publique que des salariés qui subissent ces licenciements", relève Murielle Guilbert, codéléguée générale de Solidaires.
Force ouvrière a de son côté apporté son soutien à "toutes les initiatives et mobilisations déjà décidées" par ses troupes localement.
A Paris, où trois organisations syndicales (CGT, FSU et Solidaires) de la fonction publique ont décidé d'une nouvelle journée de mobilisation, une manifestation au départ de la place de la Bastille s'est élancée à 14 heures.
Dans la branche électrique et gazière, la grève est reconduite chez GRT Gaz dont les salariés s'étaient déjà fortement mobilisés il y a une semaine.
J.Oliveira--PC