- Trafic d'influence au profit de LVMH: 4 ans de prison avec sursis requis contre Bernard Squarcini
- Florent Manaudou candidat de la prochaine saison de "Danse avec les stars"
- Namibie: le vote encore étendu par le pouvoir, tensions avec l'opposition
- La Ville de Paris renforce la régulation des locations de meublés touristiques
- L'Australie interdit l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans
- Une cloison en moins: le village olympique de Paris 2024 se transforme
- Vendée Globe: Dalin conserve de peu la tête à l'approche de Bonne-Espérance
- L'armée israélienne, accusée d'obstruction, montre des cargaisons d'aide destinée à Gaza
- En marge de la trêve au Liban, "le film d'horreur" se poursuit dans le nord de Gaza
- Chaos en Roumanie, recomptage du premier tour de la présidentielle
- Notre-Dame: un chantier essentiel pour les entreprises du patrimoine
- Les Bourses européennes en hausse, espoirs de sortie de crise à Paris
- Vaccination grippe et Covid est à la traîne: appel à la mobilisation
- Près d'un tiers des journalistes consomment davantage de produits nocifs du fait de leur métier
- Première frappe israélienne contre le Hezbollah, au deuxième jour de trêve
- Gouvernement, Matignon: quels scénarios en cas de censure ?
- Barnier renonce à augmenter les taxes sur l'électricité pour éviter le censure
- Emmanuel Macron, spectateur de la crise politique
- Tennis/dopage: la N.2 mondiale Iga Swiatek suspendue un mois après un contrôle positif (officiel)
- Le rythme de réduction des inégalités femmes-hommes a "considérablement ralenti", selon une étude
- Cognac: plusieurs centaines de salariés manifestent pour défendre la filière
- Budget de la Sécu: le RN juge que le texte n'est "pas acceptable" et pose ses exigences
- Espagne: un mois après les inondations, Paiporta peine à relever la tête
- Dans la guerre des gangs en Suède, des enfants tueurs recrutés sur les réseaux sociaux
- Martin Ajdari, haut fonctionnaire spécialiste des médias, choisi par l'Elysée pour présider l'Arcom
- La première liaison directe entre Copenhague et Nuuk est ouverte
- Fiscalité: Bruxelles abandonne des enquêtes contre Amazon, Fiat et Starbucks
- CEDH: la Hongrie condamnée pour l'écoute illégale d'une journaliste
- L'armée libanaise déploie troupes et blindés dans le sud, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- C1: pénalty raté, pertes de balle... Mbappé la tête à l'envers
- Thaïlande : un mort et des milliers de déplacés dans des inondations dans le sud
- Syrie: plus de 140 morts dans des combats entre armée et jihadistes près d'Alep, selon une ONG
- VTC: les Parisiennes vont pouvoir commander un trajet avec une conductrice
- La Bourse de Paris s'octroie une pause au milieu d'une tempête politique
- "On peut être éthique en produisant en Asie" : Primark dédaigne l'étiquette "fast fashion"
- LVMH: Arnault assure ne pas avoir été "au courant" d'une opération de surveillance de Ruffin
- Indonésie: le bilan atteint 27 morts à Sumatra après un nouveau glissement de terrain
- Ligue Europa: Nice doit battre les Rangers pour voir l'espoir renaître
- Des centaines d'agriculteurs érigent des murs symboliques devant l'Anses et l'Inrae
- Chine: un haut responsable militaire suspendu en pleine campagne anticorruption
- Cancer: des malades et leurs familles encore trop souvent livrés à eux-mêmes
- Pourquoi la Chine est accusée de contribuer au trafic du fentanyl
- Face au lobbying conservateur, des entreprises américaines rétropédalent sur la diversité
- Don de sang: deux streamers font bondir les inscriptions à une collecte géante à Paris
- Corée du Sud: trois morts à Séoul après des chutes de neige record
- Plus d'une centaine d'agriculteurs érigent un mur devant l'institut Inrae à Paris
- Le reste du monde se prépare à affronter les droits de douane voulus par Donald Trump
- NBA: Cleveland tombe contre Atlanta, Wembanyama plie face aux Lakers
- La pollution de l'air due aux incendies est liée à 1,5 million de décès par an
- Couac électoral en Namibie, le vote a continué jusqu'au matin
Ukraine: Poutine menace de frapper Kiev avec son missile "Orechnik"
Le président russe Vladimir Poutine a menacé jeudi de frapper des centres de décision à Kiev avec son puissant missile "Orechnik" utilisé pour la première fois la semaine dernière, après de nouvelles attaques massives sur le réseau électrique ukrainien.
Ces frappes nocturnes, qui ont plongé dans le noir au moins un million d'Ukrainiens, sont une "réponse", selon M. Poutine, aux récents bombardements menés par Kiev en Russie à l'aide de missiles américains ATACMS et britanniques Storm Shadow.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a lui appelé ses alliés à opposer une "réponse ferme" face au "chantage" de Moscou.
Il n'a pour l'heure pas mis ses menaces à exécution, mais attaqué avec des missiles et des drones l'infrastructure énergétique de l'Ukraine pour la onzième fois de l'année, cette fois avec des engins "à sous-munitions", selon Kiev.
Depuis Astana, capitale du Kazakhstan où il participait à un sommet régional, Vladimir Poutine a à nouveau vanté les caractéristiques du missile Orechnik, et a dit "ne pas exclure" son utilisation future pour attaquer "des centres de décision, y compris à Kiev".
"Si l'on utilise plusieurs de ces systèmes en une frappe -- deux, trois, quatre -- alors, du point de vue de sa puissance, c'est comparable à l'usage d'une arme nucléaire", affirmé le président russe face aux journalistes, comparant le missile à "une météorite".
- "Une volonté de tuer" -
Volodymyr Zelensky a dénoncé une "volonté de tuer et de détruire", accusant M. Poutine de chercher l'escalade et de "ne pas vouloir que cette guerre se termine".
"Nous devons répondre ensemble à la tentative de la Russie de rendre la situation encore plus insupportable et de prolonger cette guerre", a-t-il plaidé.
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, dont le pays est un soutien fidèle de Kiev et un des piliers de la résistance à Moscou en Europe, a jugé que les menaces de Vladimir Poutine témoignaient de sa "faiblesse" plus qu'autre chose.
"Nous ne nous laisserons pas effrayer par des menaces de ce genre, nous soutiendrons l'Ukraine tant qu'elle en aura besoin", a insisté M. Tusk.
Mercredi, la Pologne, les pays baltes et nordiques ont dit vouloir renforcer leur soutien militaire à l'Ukraine et ont plaidé pour une extension des sanctions contre la Russie.
- 91 missiles et 97 drones -
La Russie attaque depuis près de trois ans l'infrastructure énergétique ukrainienne, afin de saper le moral de la population et handicaper la logistique de l'armée de Kiev, une tactique qui jusqu'ici s'est heurtée à la résilience des Ukrainiens.
Jeudi, l'armée russe a tiré 91 missiles et 97 drones explosifs, dont respectivement 79 et 35 ont été interceptés, d'après l'armée de l'air ukrainienne.
Mais Volodymyr Zelensky a surtout accusé Moscou d'avoir attaqué les infrastructures énergétiques avec des bombes "à sous-munitions", minant de facto ces sites et mettant en danger civils, secours ainsi qu'équipes de maintenance dépêchés sur les lieux.
Le président ukrainien a ainsi à nouveau plaidé pour l'envoi "de systèmes de défense aérienne dès maintenant".
Des infrastructures énergétiques ont été touchées dans plusieurs régions, provoquant des coupures de courant "dans tout le pays", selon le patron de la société de fourniture d'électricité Yasno, Serguiï Kovalenko.
Au total, au moins un million d'Ukrainiens se trouvent plongés dans le noir, selon les différentes autorités régionales.
- Trump, "un homme intelligent" -
L'armée russe continue d'avancer sur le front, à moins de deux mois du retour de Donald Trump à la Maison Blanche aux Etats-Unis, vu comme un possible tournant.
Très critique des milliards de dollars débloqués par Washington pour l'Ukraine, le président élu a promis de régler le conflit avant même de prêter serment le 20 janvier, sans jamais expliquer comment.
Jeudi, Vladimir Poutine, qui a côtoyé Donald Trump lors de son premier passage à la Maison Blanche entre 2017 et 2021, l'a qualifié d'"homme intelligent" avec "beaucoup d'expérience", capable de "trouver" des solutions.
Sur le front, les forces russes ont engrangé ces dernières semaines, à une vitesse inédite depuis début 2022, des gains territoriaux face à une armée ukrainienne affaiblie, notamment autour des villes de Pokrovsk, Kourakhové et Koupiansk.
Dans ce contexte très incertain, l'administration du président sortant Joe Biden a appelé mercredi Kiev à abaisser l'âge minimum pour la mobilisation militaire à 18 ans - au lieu de 25 ans actuellement - pour regarnir les rangs. Une mesure à laquelle les autorités ukrainiennes rechignent, par crainte de sacrifier la génération qui aura pour tâche de reconstruire le pays.
L.Carrico--PC