- Le suspect dans l'explosion de Las Vegas est un militaire aux motivations "inconnues"
- A Accra, un énorme incendie ravage le principal marché de vêtements de seconde main du Ghana
- Etats-Unis: Apple accepte de payer près de 100 millions de dollars pour arrêter une plainte sur la confidentialité des données
- Wall Street termine la première séance de l'année sans panache
- Espagne: les arrivées de migrants clandestins aux Canaries à un niveau historique en 2024
- La série de Meghan Markle sur la cuisine sortira le 15 janvier sur Netflix
- Découverte du plus grand site d'empreintes de dinosaures du Royaume-Uni
- Rome convoque l'ambassadeur d'Iran après l'arrestation d'une journaliste italienne
- Gaza: la Défense civile fait état de 11 morts dont le chef de la police dans une frappe israélienne
- Tunisie: 27 migrants d'Afrique subsaharienne morts, 83 secourus après deux naufrages
- L'armée britannique développe une horloge quantique ultra-précise
- La marée noire en Russie et Crimée continue de s'étendre
- Enquête sur d'éventuelles complicités dans l'attaque "terroriste" à la Nouvelle-Orléans
- De rares aurores boréales observées en France
- Wall Street ouvre en hausse, commence l'année avec optimisme
- Wall Street ouvre en hausse, démarre l'année avec optimisme
- A Séoul, manifestants pro et anti-Yoon s'affrontent
- Suspension de permis pour le rappeur Stormzy, pris avec un téléphone au volant
- Royaume-Uni: Elon Musk soutient un activiste d'extrême droite et cible une nouvelle fois le gouvernement
- NBA: les Knicks enchaînent, Jaden Ivey blessé au genou
- Biathlon: Lisa Vittozzi renonce à Oberhof et recule encore son retour
- Agnes Keleti, la gymnaste centenaire qui a échappé à la Shoah
- Coup d'envoi des soldes en Lorraine, avec six jours d'avance
- Forte hausse des ventes de foie gras et de saumon lors des fêtes, moins des vins
- En Norvège, 89% des voitures neuves vendues en 2024 étaient électriques
- Sabotage d'un câble en Baltique: les autorités finlandaises annoncent inspecter le pétrolier
- Le projet de loi "d'urgence" Mayotte présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine
- ATP-Brisbane: Monfils battu par Djokovic pour la 20e fois en 20 matches
- Ski: Sarrazin n'est plus hospitalisé en réanimation et pourrait être rapatrié vendredi à Lyon
- Pour le Dakar-2025, Loeb vise une "course intelligente"
- Pour son édition 2025, un rallye Dakar "costaud" dans le désert d'Arabie
- La Bourse de Paris sans impulsion pour sa première séance de l'année
- L'Autorité palestinienne suspend la diffusion d'Al Jazeera
- Les Bourses européennes débutent l'année dans le vert
- Normandie: un haut responsable émirati rachète un prestigieux haras
- Iran: Narges Mohammadi prépare deux livres, dont un sur la détention des femmes
- ATP: Mpetshi Perricard se qualifie pour les quarts de finale à Brisbane
- Israël: l'ancien ministre de la Défense Gallant quitte le Parlement
- En Guadeloupe, les cocotiers doublement menacés
- La Nouvelle-Orléans sous le choc après l'attaque meurtrière au véhicule-bélier
- Fonderie de Bretagne: des responsables syndicaux appellent Macron à intervenir auprès de Renault
- Attaque à la Nouvelle-Orléans: le suspect est un ex-militaire "inspiré" par le groupe Etat islamique
- 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en Chine
- A Taïwan, la lutte des producteurs de kakis face au changement climatique
- "Tu dois être heureux", le graffiti qui interpelle les habitants de La Havane
- Corée du Sud: perquisition à l'aéroport de Muan, après le crash d'un Boeing de Jeju Air
- Le président sud-coréen déchu résiste à son arrestation
- Un Tesla Cybertruck explose devant un hôtel Trump à Las Vegas, un mort
- Un homme ivre tue 10 personnes au Monténégro et se suicide
- Au moins 10 personnes abattues au Monténégro, le suspect en fuite
Le chef de l'AIEA attendu en Iran pour des discussions cruciales sur le nucléaire
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu mercredi en Iran, pour des discussions cruciales sur le programme nucléaire de la République islamique, avertissant la veille de son voyage que la marge de manœuvre de Téhéran se réduisait.
Sa visite intervient deux jours après les déclarations du nouveau ministre de la Défense d'Israël -- ennemi juré de l'Iran -- qui a prévenu que Téhéran était "plus exposé que jamais à des frappes sur ses installations nucléaires".
Israël accuse depuis des années l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce que Téhéran a toujours démenti.
Les deux ennemis ont échangé ces derniers mois des tirs de missiles à un moment de fortes tensions au Moyen-Orient en raison de la guerre menée par Israël contre le Hamas palestinien à Gaza et le Hezbollah au Liban, deux mouvements islamistes alliés de l'Iran.
"Les marges de manœuvre commencent à rétrécir", a prévenu mardi M. Grossi dans un entretien à l'AFP, ajoutant qu'il était "impératif de trouver des moyens pour arriver à des solutions diplomatiques".
L'AIEA est autorisée à effectuer des inspections en Iran, a-t-il déclaré, "mais nous devons en voir plus. Compte tenu de l'ampleur, de la profondeur et de l'ambition du programme iranien, nous devons trouver des moyens de donner plus de visibilité à l'agence", a-t-il ajouté.
- Mise en garde de Trump -
La visite de M. Grossi intervient aussi une semaine après la victoire à la présidentielle américaine de Donald Trump, artisan d'une politique dite de "pression maximale" à l'encontre de l'Iran durant son premier mandat (2017-2021).
M. Trump a assuré la semaine dernière qu'il ne cherchait pas à nuire à l'Iran et souhaitait au contraire que les Iraniens aient "un pays très prospère", tout en insistant sur le fait que Téhéran ne pouvait "pas avoir d'arme nucléaire".
En 2015, l'Iran et les grandes puissances incluant les Etats-Unis ont conclu à Vienne un accord, après 21 mois de négociations.
Le texte prévoyait un allègement des sanctions internationales visant Téhéran en échange de garanties qu'il ne cherche pas à acquérir l'arme atomique.
Mais M. Trump a retiré unilatéralement son pays de l'accord en 2018 et rétabli les sanctions à l'encontre de l'Iran.
Depuis, l'Iran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies à 60%, proches des 90% nécessaires pour élaborer une arme atomique, selon l'AIEA. L'accord sur le nucléaire plafonnait ce taux à 3,65%.
C'est dans ce contexte que M. Grossi revient en Iran après une première visite cette année au mois de mai.
Dans un communiqué, l'AIEA a indiqué qu'il tiendrait "des réunions de haut niveau avec le gouvernement iranien" et mènerait "des discussions techniques sur tous les aspects".
- Caméras débranchées -
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, qui souhaite un allègement des sanctions contre son pays pour relancer l'économie, est favorable à de nouvelles négociations pour ranimer l'accord.
Toutes les tentatives ont échoué ces dernières années avec les pays signataires (France, Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, Russie et Chine).
L'Iran a fortement réduit depuis 2021 les inspections de ses sites nucléaires. Des caméras de surveillance ont été débranchées et l'accréditation d'un groupe d'experts a été retirée.
Les bases du programme nucléaire iranien remontent à la fin des années 1950, lorsque les Etats-Unis ont signé un accord de coopération civile avec le dirigeant iranien d'alors, Mohammad Reza Pahlavi.
En 1970, l'Iran a ratifié le Traité de non-prolifération (TNP), qui fait obligation aux Etats signataires de déclarer et placer leurs matières nucléaires sous le contrôle de l'AIEA.
Plusieurs responsables iraniens se sont publiquement interrogés ces dernières années sur la question de posséder une bombe nucléaire comme outil de dissuasion, dans un contexte de tensions exacerbées avec Israël, ennemi juré de la République islamique.
L'ayatollah Ali Khamenei, au pouvoir depuis 1989 et ultime décideur dans les dossiers sensibles du pays en particulier le nucléaire, a interdit dans un décret religieux (fatwa) tout recours à l'arme atomique.
M.A.Vaz--PC