- A un mois du Jubilé 2025, Rome transformée en un vaste chantier
- En Israël, des volontaires du 7-Octobre pansent leurs bleus à l'âme
- Une femme tuée par un proche toutes les 10 minutes dans le monde
- A69: la justice examine une possible suspension du chantier
- Tri des déchets: les Français progressent sur le plastique, mais restent loin de l'objectif européen
- La CNTR, superviseur du titre-restaurant, redoute la suppression du dispositif
- Les ânes de Gaza au secours des habitants pour survivre à la guerre
- En Namibie, l'héritière politique Netumbo Nandi-Ndaitwah se rêve première présidente
- Elections en Namibie: danger pour le parti historique au pouvoir
- Les frères Menendez au tribunal, en pleine campagne pour leur libération
- Les Américains, de l'amour et des dollars pour Notre-Dame
- Olaf Scholz se lance dans la course à un nouveau mandat
- En Corée du Sud, l'essor de la K-pop participe aussi à la pollution plastique
- Le budget au Sénat, dernières heures apaisées pour un gouvernement en sursis
- Budgets: Barnier en consultations, Marine Le Pen première reçue à Matignon
- Début des négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique
- Procès des viols de Mazan: les réquisitoires commencent avec Dominique Pelicot
- Dernière ligne droite au second procès contre Google, axé sur la publicité
- World Rugby Awards: Dupont consacré à VII, du Toit meilleur joueur à XV
- Des combats opposent le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban, la banlieue de Beyrouth bombardée
- Roumanie: le Premier ministre pro-européen en tête du premier tour de la présidentielle
- Mort de l'écrivain sud-africain et militant anti-apartheid Breyten Breytenbach
- Rugby: le baromètre de la tournée d'automne
- Elections en Namibie: dernier meeting de la Swapo entre prières et démonstration de force
- Espagne: le Real Madrid relance la course au titre, fin de disette pour Mbappé
- Ligue 1: Nantes-Le Havre interrompu en fin de rencontre, Lille enfonce le Rennes de Sampaoli
- Coupe Davis: Matteo Berrettini, machine à points pour l'Italie
- Angleterre: Liverpool s'envole, Amorim manque ses débuts
- Coupe Davis: le doublé pour l'Italie, Sinner finit 2024 en apothéose
- Espagne: un ouvrier meurt dans l'effondrement d'une école fragilisée par les inondations
- Au Pakistan, une trêve d'une semaine annoncée après 82 morts dans des violences sunnites-chiites
- L1: Lille fête ses 80 ans par un succès (1-0) face au Rennes de Sampaoli, sans idées
- De Dubaï à Berlin, le chocolat qui fait fondre la toile
- Ski alpin: Clément Noël sur un nuage
- Ski: deuxième victoire de suite pour Clément Noël, vainqueur du slalom de Gurgl
- Trophée Jules Verne: Coville et compagnie en quête du record autour du monde
- Borrell appelle au Liban à un cessez-le-feu, 160 projectiles tirés par le Hezbollah vers Israël
- Israël fustige le meurtre "antisémite" d'un rabbin israélo-moldave aux Emirats
- Nucléaire: l'Iran annonce des discussions vendredi avec la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni
- Suisse: les Bâlois approuvent le financement de la tenue de l'Eurovision 2025
- Foot: Florentino Pérez charge l'UEFA et la FIFA et réaffirme son soutien à la Super Ligue
- En Pennsylvanie, la réouverture d'une centrale nucléaire suscite enthousiasme et effroi
- A Beyrouth, Borrell appelle à un cessez-le-feu "immédiat" entre Israël et le Hezbollah
- Budget en hausse mais consommateur sélectif, "Black Friday" sous pression aux Etats-Unis
- Au Bangladesh, des mains artificielles pour les mutilés de la "révolution"
- Pollution dans la Loire après une fuite de pétrole chez Total à Donges
- A Edimbourg, découvrir la ville avec d'anciens sans-abri
- F1: Verstappen, un max de talent et un caractère bien trempé
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice examine un non-lieu, dénouement proche
- Rugby: le patron des All Blacks veut pouvoir sélectionner les joueurs évoluant à l'étranger
L'Assemblée rejette le projet de budget 2025, le gouvernement se tourne vers le Sénat
Les efforts de la gauche n'y ont rien fait : la version "NFP compatible" du projet de budget 2025 a été rejetée mardi à l'Assemblée, notamment par les voix de la coalition gouvernementale et du Rassemblement national, l'exécutif pouvant désormais envoyer son texte vers un Sénat à la composition plus favorable.
Dans ce scénario à front renversé, les députés ont rejeté par 362 voix contre 192 la partie "recettes" de ce projet de loi de finances (PLF), ce qui équivaut à repousser l'intégralité du texte.
Et ce même si la partie "dépenses", sur laquelle le gouvernement escompte faire la plus grande partie de ses "60 milliards d'économies" avec des mesures contestées comme la suppression de postes d'enseignants, n'a pas été étudiée dans l'hémicycle.
Dans son viseur notamment, les très larges modifications décrochées dans l'hémicycle par le Nouveau Front populaire, qui a assorti le projet de loi de finances (PLF) de nouvelles taxes sur les superprofits, les superdividendes, les rachats d'actions, le patrimoine des milliardaires, ou encore sur les "grandes sociétés du numérique".
Au point de rendre le texte "NFP-compatible" selon les mots du président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel, qui a chiffré un solde net de recettes créées "de 58 milliards d'euros" portant principalement sur les plus riches. Le gouvernement a lui pointé une "overdose fiscale", chiffrée à "35 milliards d'euros et qui n'épargnera personne".
Le rapporteur général du budget Charles de Courson (groupe centriste Liot), a pour sa part jugé que de nombreuses mesures votées étaient inconstitutionnelles, incompatibles avec le droit européen, ou mal rédigées, de sorte que le texte allait selon lui aggraver les recettes de l'Etat.
- "Il faut un budget" -
Dans un coup de billard initié par le Rassemblement national, l'article prévoyant les prélèvements pour la contribution de la France à l'Union européenne a aussi été supprimé.
Pour autant, le groupe présidé par Marine Le Pen a, comme ses alliés ciottistes, voté contre ce texte, le député RN Matthias Renault accusant le gouvernement et ses soutiens d'avoir "sciemment laissé la gauche augmenter les taxes jusqu'à l'absurde, jusqu'à l'étouffement fiscal".
"Nous en sommes arrivés là parce que l'extrême droite et l'extrême gauche se sont donné la main pour voter des explosions fiscales", a tancé le macroniste David Amiel.
"Après des semaines d'absentéisme, les députés macrono-wauquiézistes sont donc revenus pour ajouter leurs voix à l'extrême droite pour voter contre le budget de la France", a rétorqué le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Quoique baroque, le vote de mardi a un effet clair : le gouvernement va pouvoir se tourner vers le Sénat, dominé par la droite et le centre, pour travailler l'ensemble de son texte avec une majorité plus bienveillante.
"Démocratiquement, ça pose un problème", reconnaît une ministre issue de la droite. "Mais est-ce que la démocratie, c'est de faire marcher la représentation parlementaire dans sa globalité (...) ou avoir un budget pour faire fonctionner le pays ? Il faut un budget".
- Compromis -
Avant le passage à la chambre haute, l'exécutif a toutefois multiplié les gestes envers sa fragile coalition à l'Assemblée.
Au groupe Les Républicains (LR), il a annoncé que les pensions de retraite, qui devaient être gelées, seraient bien revalorisées au 1er janvier mais de la moitié seulement de l'inflation, et qu'il était prêt à introduire une clause de revoyure pour contrôler les effets d'une hausse de taxe sur l'électricité. Au groupe Horizons, il a proposé de travailler sur leur proposition d'"allocation sociale unique".
Au MoDem, il a annoncé que sa proposition de pérenniser la taxe sur les hauts revenus pourrait être retenue, au moins le temps de faire descendre le déficit jusqu'à "par exemple" 4%, selon Laurent Saint-Martin. Ce dernier a aussi annoncé un compromis qui pourrait aboutir dès les "prochains jours" pour limiter la baisse des allègements de cotisations aux entreprises, un marqueur macroniste.
Car si le Sénat s'apprête à tenir le stylo, le gouvernement n'en a pas terminé avec l'Assemblée.
Son projet de loi de Finances, s'il est adopté à la chambre haute, devra ensuite passer par une commission mixte paritaire et un dernier vote dans chaque chambre avec probablement un 49.3 à l'Assemblée nationale.
La gauche a déjà prévu de répondre par une motion de censure à risque pour le gouvernement.
L.E.Campos--PC