- Dérapage budgétaire: Bruno Le Maire renvoie la responsabilité au gouvernement actuel
- Podcasts, séries et pêche à la ligne, les drôles d'occupations des marins du Vendée Globe
- Nissan supprime 9.000 postes et réduit ses capacités de production, face à des ventes en berne
- Bruno Le Maire: le déficit public à 6,1% du PIB en 2024 est "le choix du gouvernement actuel"
- A Marseille, ouverture du procès des effondrements meurtriers de la rue d'Aubagne
- Yabusele "essaie de faire le moins d'erreurs possible", pour son retour en NBA (à l'AFP)
- Les drones, arme incontournable du combat naval moderne
- Election de Trump, prélude au retour des guerres commerciales?
- Aux Etats-Unis, des sans-papiers "terrifiés" par le retour de Trump
- Le gouvernement australien veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans
- Biden va s'adresser aux Américains pour la transition avec son ennemi Trump
- L'Europe à l'épreuve du fracassant retour de Trump
- L'ouragan Rafael quitte l'île de Cuba, à nouveau plongée dans le noir
- Le Canada ordonne la fermeture de la branche locale de TikTok, mais l'application restera accessible
- Trump, de nouveau sous-estimé par les sondeurs
- Un incendie se propage rapidement près de Los Angeles
- Devant ses partisans abattus, Harris appelle à "continuer à se battre"
- Cuba sans électricité frappé par l'ouragan Rafel, de catégorie 3
- Foot/Ligue des champions: Paris SG s'enfonce, Brest fonce
- C1: Brest taille patron à Prague
- Ligue des champions: le PSG battu sur le fil par l'Atlético et désormais sous pression
- Wall Street termine à des niveaux record après l'élection de Donald Trump
- Harris s'engage à "aider" Trump après le come-back du républicain à la Maison Blanche
- La promesse de Trump d'une paix au Moyen-Orient a convaincu des électeurs musulmans
- L'Allemagne en crise politique se dirige vers des élections anticipées
- Comment s'explique la défaite de Kamala Harris?
- La victoire de Trump, le péché d'orgueil de Biden
- Record du bitcoin à plus de 75.000 dollars, propulsé par la victoire de Trump
- Avec Trump, le climatoscepticisme de nouveau au pouvoir
- En Autriche, procès d'un espion trop proche de l'extrême droite prorusse
- Des chercheurs confirment l'existence de la supersolidité
- Elon Musk, l'autre grand vainqueur dans l'ombre de Donald Trump
- Sans illusion, les migrants espèrent que Trump ne va pas leur fermer la porte au nez
- Relevé en catégorie 3, l'ouragan Rafael s'apprête à frapper Cuba
- Meurtre de Philippine: le suspect mis en examen et écroué à Paris
- Bras de fer ou pragmatisme: mystère autour des intentions de Trump sur le Venezuela
- A Nice, l'écrin du sommet de l'ONU sur les océans tarde à se matérialiser
- L'Amérique à l'aube d'une nouvelle ère Trump
- Assemblée: le budget de l'Etat de retour dans l'hémicycle, la gauche sur la sellette
- Pour Fox News, une soirée électorale très réussie
- Pas-de-Calais: cinq corps découverts en mer et sur une plage en deux jours
- La ministre de l'Agriculture déplore des restrictions trop importantes pour certains pesticides
- Netanyahu et Trump discutent de la "menace iranienne", le Hezbollah affiche sa pugnacité contre Israël
- La Bourse de Paris finit son grand huit dans le rouge après la victoire de Trump
- Casinos en ligne: le ministre du Budget lance la concertation avec le secteur
- Masters WTA: Zheng rejoint Sabalenka et Gauff en demi-finales
- Le Rwanda veut autoriser la contraception à partir de 15 ans
- Repli de la consommation d'antibiotiques en France en 2023, après deux ans de rebond
- La Haute autorité de santé se prononce pour le remboursement des implants dentaires
- Bolivie: les partisans de l'ex-président Evo Morales annoncent une trève dans les blocages
Bruno Le Maire: le déficit public à 6,1% du PIB en 2024 est "le choix du gouvernement actuel"
L'ancien ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a estimé jeudi que le dérapage du déficit public de la France à 6,1% du PIB en 2024 était "le choix du gouvernement actuel", réfutant toute "faute" ou "dissimulation" sur la situation des comptes publics.
"Quand on me dit que le déficit en 2024 sera à 6,1%, c'est le choix du gouvernement actuel. Et j'apporterai toutes les preuves que nous pourrions avoir en 2024, avec des mesures de redressement plus rigoureuses, un déficit autour de 5,5%. Je conteste donc formellement ce chiffre de 6,1%", a déclaré M. Le Maire, s'expliquant devant la commission des Finances du Sénat dans le cadre d'une mission d'information sur la dérive des finances publiques.
"Il n'y a eu ni faute, ni dissimulation, ni volonté de tromperie. Il y a eu fondamentalement une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix", a développé l'ex-grand argentier, parti enseigner à Lausanne.
Les recettes avaient été évaluées initialement 41,5 milliards d'euros supérieures à ce qu'elles seront en réalité en 2024, tandis que la croissance a été révisée en baisse de 1,4%, soit à 1,1%.
M. Le Maire a insisté sur le fait que "jamais, à aucun moment, ni le cabinet, ni a fortiori le ministre ne disent un mot sur l'évaluation des recettes", qui est un exercice "technique". Il y a "une étanchéité totale", a-t-il complété. "Le ministre ne se prononce pas. Le politique ne se prononce pas, et d'ailleurs, c'est peut-être une bonne chose, parce que si le politique commençait à se mêler de l'évaluation des recettes, on crierait à la manipulation."
Il a par ailleurs souligné que le gouvernement précédent avait massivement dépensé pour soutenir ménages et entreprises durant les crises successives, avant d'engager des mesures d'économies face à l'accroissement de la dette publique française. L'ex-ministre a dit avoir même "résisté" à quelque 400 milliards de dépenses supplémentaires qui étaient alors réclamées par des parlementaires de tous bords.
P.Cavaco--PC