- Drake déplace son conflit avec Kendrick Lamar devant les tribunaux
- C1: Manchester City, en souffrance, gâche tout contre Feyenoord (3-3)
- C1: pas d'exploit pour Brest, surclassé par le Barça de Lewandowski
- Ligue des champions: le PSG chute encore à Munich et se retrouve en grand danger
- C1: Paris et Brest battus, Manchester City cale à nouveau, l'Atlético cartonne
- Wall Street termine en hausse, insensible aux annonces de Trump
- Brésil: Bolsonaro soupçonné de "participation active" dans un projet de Coup d'Etat
- Liban : Washington et Paris veilleront à ce que le cessez-le-feu soit "mis en oeuvre dans son intégralité"
- Des milliers d'indigènes à Bogota pour protester contre leur sort dans leur territoire
- Lutte contre le narcotrafic: la Cour des comptes tacle la non-application de certaines mesures
- La prime de Noël versée le 17 décembre
- Foot: Lewandowski (Barcelone) inscrit contre Brest son 100e but en C1
- Stellantis aux syndicats: pas de fermeture d'usines à court terme en France, mais une baisse de production
- Menacé de censure, Barnier juge le moment "très grave"
- Budget: le Sénat valide la taxe sur les hauts revenus et alourdit la fiscalité du capital
- Mandat d'arrêt de la CPI: les pays du G7 "respecteront leurs obligations respectives"
- Macédoine du Nord : Une femme accouche à 61 ans, un record pour le pays
- Chili: le président Boric visé par une plainte pour harcèlement sexuel
- Egypte: 5 survivants récupérés après le naufrage d'un bateau touristique
- ArcelorMittal: "journée noire" dans les centres de services, contre les projets de fermetures
- Argentine: la décision sur un non-lieu pour les rugbymen français mise en délibéré
- Budget Sécu: Wauquiez annonce un accord avec les sénateurs LR pour retirer les 7 heures de travail sans rémunération
- Avec Trump, le retour de la politique par posts
- UE-Mercosur: Carrefour fait son mea culpa au Brésil
- Netflix, Disney+ et Prime Video ont versé 362 M EUR pour la création française en 2023
- Bruxelles valide le budget du gouvernement français en pleine crise
- Journée meurtrière à Islamabad où l'opposition augmente la pression sur les autorités
- Mobilisation contre les redéploiements dans la branche spatiale de Thales
- L'usine de Toyota France à contre-courant de l'industrie automobile
- Trump fait planer la menace de guerres commerciales tous azimuts
- Affaire Pogba: l'absence de Paul Pogba passe mal, nouvelle demande de renvoi
- "Un appartement acheté, un appartement à gagner": les ristournes des promoteurs pour attirer le client
- Israël doit se prononcer sur un cessez-le-feu au Liban, Beyrouth et sa banlieue sud sous les bombes
- Cyclisme: l'UCI demande à l'AMA de "prendre position" sur le monoxyde de carbone
- La Russie expulse un diplomate et sanctionne des ministres britanniques
- La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS
- Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie?
- Cyclisme: l'Australie bannit à vie Richardson, qui a rejoint l'équipe britannique
- Le Musée de l'Homme explore l'odyssée humaine des migrations
- Ouïghours: la Chine fustige la "coercition" américaine après de nouvelles sanctions
- Protection de l'eau potable: les élus réclament des mesures "de très court terme"
- Réforme de l'audiovisuel public : un texte de retour à l'Assemblée le 17 décembre
- Réduction du déficit: pour la Banque de France, "la confusion aurait un coût sur les emprunts de la France"
- VIH et sida: peu à peu, la situation s'améliore
- Crash d'un avion cargo de DHL en Lituanie: les boites noires retrouvées
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre avec une demande de renvoi
- Carrefour regrette que son annonce concernant le Mercosur ait été mal perçue au Brésil
- C1: Salah à Liverpool, entre ombre et lumière
- Assassinat de Samuel Paty: la jeune fille prisonnière de son mensonge
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: deuxième jour d'examen du non-lieu
Le gouvernement allemand tangue en pleine élection de Trump
Pour éviter au gouvernement allemand de sombrer "au pire moment", Olaf Scholz réunit mercredi les ténors de sa coalition qui s'empoignent sur la politique économique mais que l'élection de Donald Trump pourrait ressouder.
Les pourparlers organisés toute la journée à la chancellerie étaient prévus avant la présidentielle américaine mais la victoire choc du leader républicain va inévitablement s'inviter à l'ordre du jour.
Le sort de la coalition composée des sociaux-démocrates (SPD), des écologistes et des libéraux (FDP) ne tient qu'à un fil après des mois de querelles sur le cap économique et budgétaire à donner à l'Allemagne, enlisée dans une crise industrielle.
Les responsables de la majorité, qui se rencontrent dans la soirée, vont pouvoir méditer sur les conséquences de l'élection aux Etats-Unis et se demander s'il serait raisonnable de laisser leur pays sans direction dans une période aussi décisive.
"C'est le pire moment pour que le gouvernement échoue", a averti en début de semaine le vice-chancelier écologiste et ministre de l'Economie Robert Habeck.
- "Monde changé" -
La victoire de Donald Trump pourrait contraindre la coalition à resserrer les rangs, compte-tenu des défis liés à un nouveau mandat du milliardaire adepte des outils protectionnistes et des confrontations diplomatiques.
"Si Trump gagne, tout porte à croire qu'il n'y aura pas de nouveau gouvernement en Allemagne", affirmait à l'AFP la politologue Ursula Münch, avant l'issue de la présidentielle.
Le résultat des élections américaines "va changer le monde", a prévenu mercredi le chef du SPD Lars Klingbeil, appelant à trouver des compromis car "nous ne pouvons pas nous permettre maintenant des semaines de négociations au sein du gouvernement".
L'Allemagne a besoin d'un nouvel exécutif uni et déterminé, capable de parler à Donald Trump "d'égal à égal, avec des concepts clairs", a au contraire plaidé l'un des responsables de l'opposition conservatrice CDU/CSU Jens Spahn, qui souhaite de nouvelles élections.
Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne et Olaf Scholz semble vouloir mener la sienne jusqu'aux prochaines législatives prévues pour le 28 septembre 2025.
Il a appelé ses partenaires à faire preuve de "pragmatisme" et non d'"idéologie" pour "relever le défi".
Autre argument contre des élections anticipées : les conservateurs sont largement en tête dans les sondages et leur chef, Friedrich Merz, deviendrait très probablement chancelier. Et le parti d'extrême droite AfD, en forte progression dans les derniers scrutins, se tient en embuscade.
- "Automne des décisions" -
Mais le fossé entre les partis de la coalition est devenu plus évident ces derniers jours, avec la fuite d'un document du ministre des Finances Christian Lindner (FDP) dont les propositions en vue d'un "tournant économique" libéral vont à l'encontre de la ligne centriste jusqu'à présent suivie par le gouvernement.
Les désaccords se concentrent sur les solutions pour relancer la première économie européenne qui risque d'être en récession pour la deuxième année consécutive.
Les sociaux-démocrates d'Olaf Scholz tentent de préserver leur priorités sociales ; les Verts de Robert Habeck font pression pour lutter contre le changement climatique malgré les coûts de la transition tandis que les libéraux sont arc-boutés sur le respect des limites constitutionnelles drastiques de l'Allemagne en matière de déficits budgétaires et de dette.
Christian Lindner réclame aussi la fin d'un "impôt de solidarité" instauré en 1991, initialement pour financer le coût de la Réunification de l'Allemagne, et l'abandon par son pays de ses objectifs sur le climat plus ambitieux que ceux fixés par l'Union européenne.
Il a qualifié la période actuelle d'"automne des décisions", laissant entendre que son parti pourrait quitter la coalition s'il n'obtenait pas gain de cause.
"Ne rien faire n'est pas une option", a-t-il déclaré à la veille des discussions de mercredi.
La guerre des nerfs pourrait aussi se poursuivre jusqu'à la semaine prochaine, lorsque le gouvernement devra boucler son projet de budget 2025.
Selon l'analyste Carsten Brzeski, de la banque ING, "le gouvernement allemand vient d'entrer dans la nouvelle phase d'une crise politique à combustion lente qui pourrait être la dernière étape avant l'effondrement final de la coalition gouvernementale".
M.Gameiro--PC