Portugal Colonial - La Bourse de Paris, en hausse, profite des ventes chinoises et de la BCE

Euronext
AEX 0.23% 900.7
BEL20 -0.39% 4316.87
PX1 0.51% 7622.38
ISEQ 0.15% 9859.96
OSEBX 0.08% 1445.05 kr
PSI20 -0.2% 6702.26
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 0.69% 2678.42
N150 0.53% 3394.07
La Bourse de Paris, en hausse, profite des ventes chinoises et de la BCE
La Bourse de Paris, en hausse, profite des ventes chinoises et de la BCE / Photo: ERIC PIERMONT - AFP/Archives

La Bourse de Paris, en hausse, profite des ventes chinoises et de la BCE

La Bourse de Paris évolue en hausse vendredi au lendemain d'une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) et après la publication d'un indice sur la consommation chinoise rassurant.

Taille du texte:

L'indice vedette de la place boursière française, le CAC 40, progresse de 0,42% vers 10H20, s'octroyant 31,73 points à 7.615,46 points. Jeudi, il a terminé en franche hausse de 1,22%.

La BCE a décidé jeudi d'une nouvelle baisse de ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jugeant la désinflation en "bonne voie" dans la zone euro, où c'est davantage la faible croissance qui inquiète.

La décision était largement attendue par les marchés.

Si la banque centrale n'a pas donné de direction claire pour la suite de sa politique monétaire, la "confiance de la banque dans la maîtrise de l'inflation et les données économiques moroses augmentent les probabilités de nouvelles baisses de taux de la part de la BCE au cours des prochaines réunions", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

"La BCE attendra (...) d'avoir les nouvelles projections économiques pour la zone euro qui seront produites pour la réunion de décembre en vue d’appuyer sa décision", précise Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche économique de LBP AM.

Par ailleurs, les investisseurs semblent se concentrer sur les signaux économiques positifs venus de Chine.

La croissance trimestrielle, publiée vendredi, a été la plus faible depuis un an et demi et la sortie de la politique "zéro Covid", mais supérieure aux attentes des experts.

Elle s'est portée à 4,6%, au troisième trimestre sur un an, malgré des efforts tous azimuts pour stabiliser une économie lestée par une consommation atone et la crise de l'immobilier.

Un chiffre légèrement supérieur à ce qu'attendaient les experts (+4,5%).

Et les investisseurs se félicitent particulièrement des ventes au détail, principal indicateur de la consommation des ménages, qui ont rebondi sur un an en septembre (+3,2%), après +2,1% seulement en août.

Le luxe brille

"L'amélioration des ventes chinoises pourrait améliorer le sort des valeurs européennes du luxe, sensibles à la Chine", souligne Ipek Ozkardeskaya, le pays étant un marché crucial pour le secteur du luxe.

Et "la perspective d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire (en Europe) a permis d'atténuer" l'impact des quelques résultats d'entreprises décevants, comme ceux du géant du luxe LVMH, poursuit-elle.

Dans ce contexte, LVMH prend 2,99% à 627,60 euros et Kering monte de 4,24% à 239,75 euros. Christian Dior gagne quant à lui 2,59% à 594 euros.

Virbac dans le rouge

L'entreprise française de santé animale Virbac affiche la plus forte baisse du SBF 120 après avoir "fait état d'une hausse de 7,7% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre", mais qui reste en dessous des attentes, explique Franklin Pichard, analyste de Kiplink.

Le laboratoire vétérinaire perd en effet 8,72% à 361 euros.

P.L.Madureira--PC