- Ligue des nations: l'Espagne termine l'année avec une victoire face à la Suisse
- Wall Street termine dispersée, attentiste avant les résultats du géant Nvidia
- Neutralité carbone: le flou autour des puits de carbone menace les objectifs climatiques, préviennent des scientifiques
- Crèches People&Baby: enquête ouverte après une plainte d'Anticor notamment pour escroqueries
- L'ex ministre socialiste François Rebsamen quitte la mairie de Dijon
- Basket: Monaco se sépare de son entraîneur serbe Sasa Obradovic
- Trophée Jules-Verne: Gabart et l'équipage du SVR Lazartigue prêts à partir
- Raid israélien meurtrier à Beyrouth, un mort dans un tir de roquette sur Israël
- Voulue par Lula, l'Alliance globale contre la faim mise sur orbite au G20
- Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade, Zelensky sur le front
- Tempête tropicale au Honduras: deux morts et plus de 120.000 sinistrés
- La Bourse de Paris finit sans impulsion
- Ecoles fermées à Beyrouth après des frappes israéliennes meurtrières
- L'Unesco place 34 sites culturels au Liban sous "protection renforcée provisoire"
- Procès des viols de Mazan: "une famille anéantie", qui attend que leur père dise "la vérité"
- En Turquie, colère et émotion au procès du "gang des nouveau-nés"
- En Hongrie, découverte de chiens exploités dans des conditions "atroces"
- Vol de données chez Free: la justice ordonne à Telegram de dévoiler l'identité du hacker
- Foot: le Trophée des champions à Doha le 5 janvier 2025
- Le gouvernement veut trouver un repreneur pour le magazine 60 millions de consommateurs, en difficulté
- Budget Sécu: la ministre Darrieussecq annonce une baisse du remboursement des médicaments en 2025
- Craignant pour leur survie, les agriculteurs sortent à nouveau de leur ferme
- Wall Street ouvre sur une note prudente, en quête d'une direction
- Equipe de France: Deschamps ballotté mais toujours debout
- L'Union européenne doit agir urgemment contre la résistance aux antimicrobiens
- Intervilles sans vachettes relance le débat sur le bien-être animal
- Afrique du Sud: Les manchots du Cap ont besoin de paix et de nourriture
- Tennis: Une tournée d'adieux ? "Je n'ai pas cet ego", affirme Nadal
- Législatives au Sénégal: vers un raz-de-marée du parti au pouvoir
- A Paris, l'hémorragie de la population agite le débat
- "Acte 2: on est de retour": les agriculteurs relancent la mobilisation en France
- La Méditerranée a perdu 70% de son eau il y a 5,5 millions d'années
- Greenpeace dépose des débris symboles de la crise climatique devant TotalEnergies
- Sénégal: le parti au pouvoir vers une très large majorité absolue au Parlement
- La Bourse de Paris s'octroie une pause
- Décès de Charles Dumont, compositeur du "Non, je ne regrette rien" de Piaf
- Quincy Jones récompensé par un Oscar posthume
- Inde: nouveau pic de pollution de l'air et écoles fermées à New Delhi
- Vendée Globe: Sam Goodchild conforte son avance à 07h00
- Inde: pollution atmosphérique 60 fois supérieure aux normes OMS à New Delhi
- Inde: la capitale New Delhi ferme la majorité des classes en raison de la pollution
- Les Etats-Unis autorisent l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie
- L'ascension météoritique de l'IA remise en question
- Trump nomme Brendan Carr à la tête du régulateur des télécoms, pour s'attaquer aux géants de la tech
- Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio
- Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU va voter sur un appel à un cessez-le-feu
- Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques
- Budget de la Sécu: le Sénat s'empare d'un projet truffé d'irritants pour le socle commun
- Agriculture: les syndicats majoritaires lancent "l'acte 2" de la colère en France
- Frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et au Liban
Le gouvernement français dévoile un projet de budget en terrain miné
Le gouvernement français dévoile jeudi son projet de budget pour 2025, un exercice à haut risque tant l'effort prévu pour réduire le vertigineux déficit français est massif et que l'Assemblée nationale fragmentée lui est hostile.
Revalorisation des pensions reportée, postes de fonctionnaires supprimés, exonérations de charges patronales abaissées ... L'exécutif détaillera comment il compte trouver 60 milliards d'euros dans le projet de loi de finances (PLF) et de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour redresser des finances publiques à la dérive.
Malgré une levée de boucliers jusqu'en son sein sur les économies et les hausses d'impôts envisagées, il ambitionne un effort partagé pour éloigner la menace d'une "crise financière" et préserver la crédibilité française auprès des marchés financiers et de l'UE, qui a épinglé Paris pour ses déficits excessifs.
Préparé "en extrême urgence" et présenté avec un retard inédit dans un calendrier bousculé par les législatives anticipées, le projet de budget prévoit de réaliser deux tiers de l'effort, soit quelque 40 milliards d'euros, grâce à des réductions de dépenses.
- Surtaxes -
L'Etat sera le plus gros contributeur, à hauteur de 20 milliards d'euros. Les fonctionnaires sont dans le viseur, tandis que les ministères devront fournir 5 milliards d'économies, outre un gel de leurs crédits.
La sécurité sociale doit dégager 15 milliards, notamment via le report décrié de six mois, au 1er juillet, de l'indexation des pensions (pour 4 milliards).
Les aides à l'embauche d'apprentis subiront un coup de rabot, comme les allègements de charges. Cette hausse du coût du travail est décriée par le Medef, première organisation patronale, qui y voit une menace pour la compétitivité des entreprises françaises et des "centaines de milliers d'emplois".
Il est également envisagé de transférer vers les complémentaires santé une fraction des remboursements de consultations médicales et de rogner la participation de l'Assurance maladie au financement des arrêts maladie.
Les collectivités locales sont priées de participer à l'effort pour 5 milliards d'euros, accusées par le précédent gouvernement d'avoir laissé s'envoler leurs dépenses. Elles espèrent pouvoir infléchir cette ponction lors du débat parlementaire.
Des hausses d'impôts sont par ailleurs prévues pour 20 milliards d'euros. Un revirement opéré au nom de la "justice fiscale", après sept ans de baisse offensive de la fiscalité, dans un pays encore champion des prélèvements obligatoires et des dépenses.
Les 65.000 foyers fiscaux les plus fortunés (soit 0,3% du total) s'acquitteront d'une surtaxe "exceptionnelle" qui porterait leur taux minimal d'imposition à 20%. Et 300 entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse un milliard d'euros paieront plus que le taux de 25% de l'impôt sur les sociétés, pendant un an ou deux.
- 49.3 -
Les transports polluants paieront également leur écot, avec un malus écologique durci voire une taxe sur le secteur aérien, tandis qu'après une baisse énorme durant la crise inflationniste, une taxe sur l'électricité (TICFE) serait relevée drastiquement.
Se défendant de tout "choc fiscal", le Premier ministre Michel Barnier a promis d'épargner "les plus fragiles" et "ceux qui travaillent".
Après un dérapage attendu à 6,1% cette année, l'objectif est de ramener le déficit public à 5% dès 2025, pour revenir en 2029 sous la limite de 3% tolérée par Bruxelles.
La dette, à 3.228,4 milliards d'euros fin juin (112% du PIB), a gonflé d'un millier de milliards depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à la présidence en 2017, lestée par le coût des crises et de recettes fiscales récentes qui ont été décevantes. Elle frôlera 115% l'an prochain, presque le double du maximum fixé à 60% par Bruxelles, avant de décroître progressivement.
Le chemin de croix budgétaire s'avère d'autant plus ardu qu'il se greffe sur une grande instabilité politique.
Le gouvernement se dit ouvert au dialogue avec les parlementaires mais, fragmentés en trois blocs, les députés sont réticents aux concessions. En conséquence, le budget pourrait être adopté sans vote, via l'article 49.3 de la Constitution.
H.Silva--PC