- Une solution pour arrêter la guerre Israël-Hezbollah "à portée de main", dit un émissaire américain au Liban
- Un universitaire, des juristes et une journaliste parmi les condamnés à Hong Kong
- Wall Street ouvre en baisse, les tensions géopolitiques pèsent sur le marché
- Dérapage budgétaire: le Sénat fustige "l'irresponsabilité" des anciens gouvernants
- Dans l'est de l'Ukraine, l'étau se resserre sur les derniers civils
- Thyssenkrupp peaufine sa réorganisation après une nouvelle perte annuelle
- Federer à Nadal: "Secrètement, je crois que j'aimais tout ça"
- Carnet de bord du Vendée Globe: "Tout s'arrange" pour Samantha Davies
- XV de France: Paul Boudehent, un troisième ligne au premier plan
- RDC: le mausolée qui abrite la dent du martyr de l'indépendance Lumumba vandalisé
- Le gendarme de l'énergie recommande le maintien des tarifs réglementés de l'électricité
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", demande Gisèle Pelicot
- Inde: l'Etat du Manipur en situation de quasi-guerre civile
- Câbles endommagés en mer Baltique : Berlin évoque un "sabotage"
- Tennis de table: avec les "Finals", les Lebrun referment leur folle année
- Le chanteur Slimane visé par une seconde plainte, cette fois pour agression sexuelle
- Mercosur: le gouvernement va proposer un débat au Parlement suivi d'un vote
- Somalie: l'opposant "Irro" élu président de la région sécessionniste du Somaliland
- Coup d'envoi de la 40ème campagne des Restos du coeur
- Philippines: des milliers de maisons inondées dans les crues liées au typhon Man-yi
- Boeing lance les licenciements, près de 2.200 sur ses sites historiques
- Les investissements étrangers en France affectés par la dissolution, selon EY
- Le gouvernement américain veut que Google se sépare de son navigateur Chrome, selon Bloomberg
- Municipales: le socialiste Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris
- NBA: Lillard décisif, Philadelphie coule
- Vendée Globe: Le Cam creuse un petit écart en tête à 07h00
- Des milliers de manifestants pour les droits des Maoris en Nouvelle-Zélande
- Hong Kong: prison ferme pour 45 militants pro-démocratie à l'issue du plus grand procès sur la sécurité nationale
- Australie: mortalité record du corail dans une partie de la Grande Barrière
- Chine: collision d'une voiture devant une école, "de nombreux" enfants blessés
- Coupe Davis: pour Nadal, l'heure des ultimes envolées ou du dernier carré
- Dérapage budgétaire: le Sénat veut identifier les responsables
- Agriculteurs: la mobilisation continue, la Coordination rurale entre en scène
- La mégafusée Starship, nouvelle coqueluche de Trump, parée pour un 6e vol test
- Trois scènes insolites au premier jour du sommet du G20
- Pas d'avancée majeure sur le climat au sommet du G20 à Rio
- Ligue des nations: l'Espagne termine l'année avec une victoire face à la Suisse
- Wall Street termine dispersée, attentiste avant les résultats du géant Nvidia
- Neutralité carbone: le flou autour des puits de carbone menace les objectifs climatiques, préviennent des scientifiques
- Crèches People&Baby: enquête ouverte après une plainte d'Anticor notamment pour escroqueries
- L'ex ministre socialiste François Rebsamen quitte la mairie de Dijon
- Basket: Monaco se sépare de son entraîneur serbe Sasa Obradovic
- Trophée Jules-Verne: Gabart et l'équipage du SVR Lazartigue prêts à partir
- Raid israélien meurtrier à Beyrouth, un mort dans un tir de roquette sur Israël
- Voulue par Lula, l'Alliance globale contre la faim mise sur orbite au G20
- Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade, Zelensky sur le front
- Tempête tropicale au Honduras: deux morts et plus de 120.000 sinistrés
- La Bourse de Paris finit sans impulsion
- Ecoles fermées à Beyrouth après des frappes israéliennes meurtrières
- L'Unesco place 34 sites culturels au Liban sous "protection renforcée provisoire"
Volkswagen entretient le flou, les salariés restent inquiets pour l'avenir
Les discussions qui ont démarré sur l'avenir du premier constructeur européen Volkswagen ont frustré les représentants des salariés, repartis mercredi sans annonce concrète de la direction qui dit toujours viser d'importantes réductions de coûts.
Sifflets et fumigènes brandis par quelque 3.000 salariés en colère avaient accueilli les participants aux négociations à Hanovre, dans le nord de l'Allemagne.
"Nous en sommes toujours au stade où des fermetures de sites et des licenciements économiques sont envisagés", a regretté en fin de journée Daniela Cavallo à la tête de l'influent comité d'entreprise de Volkswagen, partie prenante des négociations.
"J'avais l'attente que, l'entreprise disant vouloir résoudre rapidement cette situation, elle nous dise concrètement à quoi elle pense", a-t-elle observé, déçue.
"Aucun concept pour l'avenir n'a été présenté", ce qui "augmentera certainement l'inquiétude et la colère parmi les employés", a déclaré à ses côtés Thorsten Gröger, négociateur pour IG Metall, le principal syndicat de l'industrie allemande.
"La concurrence internationale risque de nous dépasser", c'est pourquoi "des mesures sont nécessaires maintenant", a expliqué de son côté le chef du personnel de la marque VW, Arne Meiswinkel, qui dirige les négociations pour le groupe.
Les représentants des salariés ont exigé, pour poursuivre les négociations, des détails concrets sur le plan d'économie en préparation et la stratégie du groupe.
Le géant automobile a provoqué une onde de choc début septembre en annonçant son projet de fermer des usines en Allemagne et de procéder à de possibles licenciements, abrogeant dans la foulée l'accord sur la garantie de l'emploi en vigueur depuis trente ans pour les salariés allemands.
Les représentants des salariés, qui disposent d'un pouvoir de co-décision sur la stratégie de l'entreprise, se sont engagés à combattre ces plans.
Des grèves sont possibles chez les premier employeur industriel d'Allemagne après la période de dialogue social obligatoire, soit à partir de décembre.
- Racines attaquées -
"On ne résout pas (les problèmes, ndlr) en brandissant la menace de fermetures d'usines (...)", s'est indignée Mme Cavallo devant les manifestants. "Nous assistons aujourd'hui à une nouvelle attaque contre nos racines", a-t-elle dénoncé.
Les menaces sur les sites sont une "catastrophe" et une "rupture de confiance", explique Diana Hein, responsable syndicale à l'AFP. Cette ouvrière au pré-assemblage à l'usine de Wolfsburg (nord), le fief de Volkswagen, craint que des fermetures d'usines n'entrainent un "effet domino" dans toute l'Allemagne.
Le patron de Volkswagen, Oliver Blume, à la tête du groupe depuis 2023, martèle que les coûts de production en Allemagne sont trop élevés alors que les ventes patinent et que les fabricants chinois exercent une concurrence accrue sur le marché crucial des véhicules électriques.
Jan Sören-Lühr, 37 ans, ouvrier à Wolfsburg, blâme la direction du groupe, "dont le seul concept pour préparer l'avenir est de faire des économies". Volkswagen devrait se concentrer sur sa stratégie industrielle et accélérer le lancement de modèles électriques "abordables", selon lui.
Le groupe a bien promis un modèle électrique autour de 20.000 euros, pour relancer des ventes en chute libre, mais il ne sera pas commercialisé avant 2027.
- "Nerfs à vif" -
Les négociations se déroulent à Hanovre, capitale de la région de Basse-Saxe, où se situe le siège de Volkswagen. Dans les jardins de l'ancien château royal qui accueille les participants, les drapeaux rouges et les banderoles des syndicalistes ont offert un contraste frappant.
Le Land de Basse-Saxe, actionnaire de Volkswagen, a appelé le groupe a trouver un terrain d'entente pour sortir de cette crise.
"Dans des situations comparables, Volkswagen a toujours réussi, malgré toutes les difficultés, à prendre les décisions nécessaires par consensus entre la direction et les salariés", a observé Stephan Weil, ministre-président du Land, où l'automobile représente 4,5% des emplois.
Il a contesté le chiffre de 30.000 emplois menacés, récemment avancé par la presse allemande, qui a mis les nerfs des ouvriers "à rude épreuve" selon lui.
La crise que traverse Volkswagen est symptomatique des défis auxquels est confrontée l'industrie automobile à l'échelle mondiale. Elle est aussi une épreuve pour l'Allemagne, en pleine stagnation économique, où Volkswagen est un acteur majeur.
F.Carias--PC