- Après Michelin, ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France
- Une adolescente afghane remporte le prix de la paix pour les enfants
- Elu à la Maison Blanche, Trump veut se débarrasser de l'affaire Stormy Daniels
- Procès des viols de Mazan: "Société machiste et patriarcale" et "fantasme de soumission"
- La mégafusée Starship parée pour un vol test sous les yeux de Trump
- Grève peu suivie à la SNCF jeudi, la perspective d'un mouvement avant Noël s'éloigne
- Le quotidien régional Ouest-France suspend ses publications sur X
- Tarifs réglementés: de l'électricité dans l'air
- Brésil: des militaires arrêtés pour un projet présumé d'assassiner Lula en 2022
- Géorgie : nouvelle manifestation, la présidente veut l'annulation des législatives
- Les Bourses européennes terminent dans le rouge, nerveuses à cause de l'Ukraine
- Agriculteurs: depuis son fief agenais, la Coordination rurale repart en campagne
- Au G20, Lula appelle à ne pas relâcher les efforts sur le climat
- L'Otan mène son plus grand exercice dans l'Arctique, sous le nez de la Russie
- Au Congrès américain, une républicaine veut bloquer l'accès aux toilettes pour une élue transgenre
- Des milliers d'agriculteurs à Londres contre un projet de taxe sur la succession
- L'Ukraine tire des ATACMS contre la Russie, Moscou promet une réponse
- Le groupe de crèches privées People & Baby de nouveau dans la tourmente
- Le roi et la reine d'Espagne applaudis à leur retour dans les zones touchées par les inondations
- Enquête suédoise pour "sabotage" après la rupture de deux câbles en mer Baltique
- Arrestation du fils de la princesse de Norvège soupçonné de viol
- Accident de télécabine à Val Thorens, huit blessés dont deux graves
- Avec l'A9 paralysée, la colère agricole s'étend à la frontière espagnole
- Après le G20, les négociations de la COP29 entrent dans le dur
- La Coordination rurale en congrès pour "renverser le pouvoir de la FNSEA"
- La délinquance environnementale dans le viseur des maires
- Une solution pour arrêter la guerre Israël-Hezbollah "à portée de main", dit un émissaire américain au Liban
- Un universitaire, des juristes et une journaliste parmi les condamnés à Hong Kong
- Wall Street ouvre en baisse, les tensions géopolitiques pèsent sur le marché
- Dérapage budgétaire: le Sénat fustige "l'irresponsabilité" des anciens gouvernants
- Dans l'est de l'Ukraine, l'étau se resserre sur les derniers civils
- Thyssenkrupp peaufine sa réorganisation après une nouvelle perte annuelle
- Federer à Nadal: "Secrètement, je crois que j'aimais tout ça"
- Carnet de bord du Vendée Globe: "Tout s'arrange" pour Samantha Davies
- XV de France: Paul Boudehent, un troisième ligne au premier plan
- RDC: le mausolée qui abrite la dent du martyr de l'indépendance Lumumba vandalisé
- Le gendarme de l'énergie recommande le maintien des tarifs réglementés de l'électricité
- Viols de Mazan: notre société "machiste" doit "changer de regard sur le viol", demande Gisèle Pelicot
- Inde: l'Etat du Manipur en situation de quasi-guerre civile
- Câbles endommagés en mer Baltique : Berlin évoque un "sabotage"
- Tennis de table: avec les "Finals", les Lebrun referment leur folle année
- Le chanteur Slimane visé par une seconde plainte, cette fois pour agression sexuelle
- Mercosur: le gouvernement va proposer un débat au Parlement suivi d'un vote
- Somalie: l'opposant "Irro" élu président de la région sécessionniste du Somaliland
- Coup d'envoi de la 40ème campagne des Restos du coeur
- Philippines: des milliers de maisons inondées dans les crues liées au typhon Man-yi
- Boeing lance les licenciements, près de 2.200 sur ses sites historiques
- Les investissements étrangers en France affectés par la dissolution, selon EY
- Le gouvernement américain veut que Google se sépare de son navigateur Chrome, selon Bloomberg
- Municipales: le socialiste Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris
En présentant sa "meilleure" offre, Boeing espère une fin rapide de la grève
Le groupe Boeing a adressé lundi sa "meilleure" offre au syndicat international des machinistes (IAM), incluant notamment une hausse salariale de 30% sur quatre ans, et fixant au 27 septembre la date butoir pour une ratification par les syndiqués en grève aux Etats-Unis.
Plus de 33.000 ouvriers de l'avionneur américain dans la région de Seattle (nord-ouest) sont en grève depuis le 13 septembre, dans le cadre de la négociation de leur nouvelle convention collective.
"Lever la grève est la priorité absolue", affirmait vendredi Kelly Ortberg, patron de Boeing depuis début août, dans un message adressé aux employés, disant "avoir hâte de s'engager sur le chemin de la reprise".
Les deux principales usines du groupe à Renton (737, son avion le plus vendu) et Everett (777 et plusieurs programmes militaires) font partie des sites totalement à l'arrêt depuis dix jours.
Un coup dur pour le constructeur qui traverse une période difficile et qui a pris des mesures, y compris du chômage technique partiel affectant des dizaines de milliers d'employés, pour préserver sa trésorerie pendant le débrayage.
Un projet d'accord avait été rejeté le 12 septembre par près de 95% des membres de l'IAM-District 751, branche locale du syndicat, qui n'étaient pas satisfaits des propositions, en particulier en matière de hausse salariale (+25% au lieu des +40% réclamés) et de retraite. Ils ont voté la grève à 96%.
"Après avoir écouté nos employés et leurs préoccupations, Boeing a présenté aujourd'hui une offre, notre meilleure et finale, aux dirigeants" syndicaux, a indiqué le groupe.
"Cette offre est conditionnée à une ratification au plus tard le 27 septembre à 23H59" locales (03H59 GMT), a-t-il poursuivi.
Sollicité par l'AFP, l'IAM-District 751 n'a pas répondu dans l'immédiat.
- "Sacrifices" -
"Les ouvriers savaient que Boeing pouvait mieux faire, et (cette offre) montre que les travailleurs avaient raison", a relevé Brian Bryant, président du syndicat au niveau national, dans un communiqué.
"Cette proposition va être analysée pour voir si elle est en mesure d'aider les ouvriers à regagner du terrain après les sacrifices du passé", a-t-il poursuivi.
"C'est mieux mais je ne suis pas sûr que cela va être suffisant", a commenté à l'AFP Mike Corsetti, employé de Boeing depuis quinze ans travaillant à l'usine d'Everett.
L'avionneur a précisé qu'en vertu de sa nouvelle proposition, le salaire moyen annuel d'un machiniste syndiqué passerait de 75.608 dollars actuellement à 111.155 dollars à l'échéance de la convention collective dans quatre ans.
Il propose également un bonus de ratification doublé à 6.000 dollars, ainsi que le rétablissement d'une prime de performance - supprimée dans l'accord préliminaire - et une contribution accrue au plan d'épargne retraite 401(k).
Le reste de l'accord présenté le 8 septembre reste inchangé, en particulier l'engagement de produire le prochain avion - attendu pour 2035 - dans la région de Seattle. Cela représente une promesse d'emplois pour plusieurs décennies.
La convention collective en cours de discussion a vocation à remplacer celle conclue en 2008, après une grève de 57 jours, et qui avait été prolongée en 2011 et en 2014.
Les négociations entre Boeing et l'IAM-District 751 ont commencé en mars et, les 17 et 18 septembre, une session avec des médiateurs fédéraux avait échoué à trouver un terrain d'entente et aucune date n'avait été fixée pour un nouveau round de discussions.
Le service fédéral de médiation et de conciliation "FMCS reste engagé à faciliter le dialogue et continuera à surveiller la situation étroitement", avait indiqué lundi matin à l'AFP son porte-parole, invitant les deux parties à "maintenir ouvertes les lignes de communication".
Les grévistes ont mis en place des piquets de grève aux alentours de plusieurs sites de Boeing dans l'Etat de Washington, berceau du constructeur, et dans l'Oregon limitrophe. D'après Boeing, il y a aussi un "petit groupe" en Californie.
L'action Boeing a terminé la séance de lundi à la Bourse de New York en hausse de 1,96%.
Ferreira--PC