- Frappes et combats à Gaza, violences à la frontière israélo-libanaise
- Panama: le parquet fait appel de la relaxe de 28 prévenus dans les affaires "Panama Papers"
- Au Pakistan, une sage-femme tente d'adoucir le changement climatique sur des îles délaissées
- Tour de France: Mads Pedersen quitte la course
- Sierra Leone: après le mariage des enfants, interdisez l'excision, disent des militantes
- Présidentielle au Venezuela: l'opposition s'inquiète du rôle de l'armée, Maduro se défend
- Salvador: le conservatisme de Bukele source de discrimination de la diversité sexuelle
- Cryptomonnaies: Solana, la "blockchain" qui talonne Ethereum et Bitcoin
- Cybersécurité: déstabilisés par les opérations de police, les rançongiciels marquent le pas
- Le réformateur Pezeshkian remporte la présidentielle en Iran
- Week-end de sommets présidentiels dans une Afrique de l'Ouest divisée
- Féminicides au Maghreb: le silence se fissure mais la prévention reste insuffisante
- Le nouveau président iranien Pezeshkian, partisan d'un Iran plus ouvert
- JO-2024/Basket: Antetokounmpo-Doncic, malheur au vaincu
- Euro-2024: la discorde germano-turque plane sur le quart Pays-Bas-Turquie
- Euro-2024: l'Angleterre en mode survie s'attaque à la Suisse
- Tour de France: à la bagarre sur les terres du général
- Justin Bieber chante à Bombay pour un somptueux gala prénuptial
- Au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer s'installe au pouvoir
- RN ou front républicain: le vote commence pour un second tour historique
- Biden s'obstine à défendre sa candidature lors d'une interview cruciale
- A Paris, le Moulin Rouge retrouve ses ailes
- Euro-2024/France: Mbappé méconnaissable, mais qualifié
- Euro-2024: La France brise la malédiction des tirs au but et file en demi-finale
- Wall Street termine en hausse, énièmes records pour Nasdaq et S&P 500
- "Je vais gagner", affirme Biden qui lutte encore pour sa survie politique
- Cyclisme: Raphaël Géminiani, le "Grand fusil", est décédé
- Euro-2024: l'Espagne brise le rêve allemand
- Wall Street termine en hausse, énième record pour Nasdaq et S&P 500
- Dans les "coulisses" du grand lessivage du métro, défi du quotidien décuplé pour les JO
- Morbier contaminé par une bactérie E.coli: enquête ouverte pour mise en danger
- Les incendies se répandent en Californie touchée par une vague de chaleur
- Intelligence artificielle: les Chinois optimistes malgré les restrictions occidentales
- Euro-2024 - L'Espagne sort l'Allemagne et attend le Portugal ou la France en demi-finale
- Pseudos "médias alternatifs" et IA : la nouvelle stratégie de la propagande prorusse
- Au Tchad, les arcs et sagaies des villageois pour lutter contre les enlèvements
- L'opposant russe Kara-Mourza hospitalisé en prison, selon son épouse et avocats
- Aya Nakamura visée par des attaques racistes: l'enquête avance, avec des gardes à vue et du matériel saisi
- Nouvelle journée cruciale pour la survie politique de Biden
- Wimbledon: Monfils battu, Humbert en position favorable
- Wimbledon: Alcaraz poussé aux cinq sets
- Les traitements comme Ozempic pourraient diminuer le risque de certains cancers, selon une étude
- Tour de France: première pour Evenepoel, les fantastiques dans le match
- Ukraine: quatre morts dans des frappes russes, trois dans des frappes ukrainiennes
- Le président Joe Biden donne une interview à haut risque
- Wall Street ouvre en ordre dispersé, le ralentissement de l'emploi bien accueilli
- George Stephanopoulos, intervieweur redoutable sur la route de Biden
- Dans un navire-hôpital non loin de Gaza, soigner les blessures et les traumatismes de la guerre
- Nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer promet de rebâtir le pays
- Victoria Starmer, l'épouse discrète du nouveau Premier ministre britannique
Fusion nucléaire: gros retards et milliards de surcoûts pour le projet Iter
Coup dur pour le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d'énergie victime de malfaçons, le projet aura un retard d'au moins huit ans pour sa première étape cruciale et sa facture va s'alourdir de plusieurs "milliards" d'euros.
"Il y a un retard mais nous pensons que nous faisons ce qui est bon pour atteindre l'objectif final avec plus d'attention aux risques et en minimisant le retard total", a déclaré le directeur général d'Iter Pietro Barabaschi lors d'une conférence de presse mercredi à Saint-Paul-lès-Durance, dans le sud-est de la France, où est basé ce méga-projet.
Le surcoût devrait atteindre environ 5 milliards d'euros, a-t-il précisé, pour un coût total déjà engagé estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Une fourchette très large car le montant exact est difficile à chiffrer, puisque beaucoup de contributions des parties impliquées dans ce projet sont en nature, selon la direction.
- Défauts -
Après la découverte en 2022 de défauts de fabrication sur des composants essentiels de l'imposant réacteur en cours de construction, M. Barabaschi, qui venait alors d'arriver à la tête du projet avait reçu mission des sept membres - Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Union européenne et Russie - d'élaborer un nouveau calendrier et un nouveau budget.
Présenté fin juin au conseil d'administration d'Iter, il prévoit notamment un retard de huit ans pour la première étape scientifique cruciale, la production du "premier plasma" de matière, indispensable à la fusion. Initialement prévue pour 2025, cette étape est reportée à au moins 2033.
Pour l'arrivée au stade "d'énergie magnétique complète", c'est à dire l'obtention stable de la pleine puissance nécessaire au fonctionnement futur du réacteur, le nouveau calendrier fixe la date de 2036, contre 2033 dans le calendrier initial, qui remontait à 2016. Un retard bien moindre que pour le "premier plasma", a insisté M. Barabaschi, insistant sur "l'objectif final".
Il a précisé avoir demandé une rallonge de "5 milliards" d'euros au Conseil d'administration, qui a accepté le nouveau calendrier, mais doit encore se prononcer sur les financements.
Une décision pourrait intervenir d'ici la fin de l'année, selon des sources internes.
Les déboires d'Iter interviennent alors que des laboratoires universitaires, mais aussi des start-up, se sont lancées dans la course à la fusion et ont annoncé ces derniers mois des avancées significatives. Mais pour M. Barabaschi, Iter a toujours toute sa place.
Le G7, dont la plupart des pays font partie d'Iter, avait d'ailleurs réaffirmé lors de son dernier sommet mi-juin en Italie l'intérêt de la fusion pour la lutte contre le dérèglement climatique.
- Rendre au privé -
Mais il avait aussi encouragé "la collaboration au niveau international pour accélérer le développement et la démonstration de centrales à fusion afin de favoriser les investissements privés et la participation du public".
Un déclaration dont M. Barabaschi dit se féliciter. "Nous devons rendre au secteur privé ce que nous avons pu atteindre avec des fonds publics", explique le patron d'Iter.
Et de souligner avoir récemment organisé un groupe de travail avec des acteurs du secteur privé, en se réjouissant de l'arrivée de nouveaux investisseurs.
"Nos objectifs fondamentaux sont inchangés: démontrer l'intégration de systèmes pour une fusion à l'échelle industrielle", insiste-t-il.
Pour autant "nous ne devrions pas compter sur la fusion nucléaire pour résoudre les problèmes" climatiques. "Il est important de trouver des sources (d'énergie) alternatives, et à un moment la fusion jouera un rôle important. Mais ce retard ne va pas dans la bonne direction."
J.Pereira--PC