![En Serbie, les opposants au lithium relancent les manifestations](https://www.portugalcolonial.pt/media/shared/articles/21/bc/6f/En-Serbie--les-opposants-au-lithium-187494.jpg)
-
A Doha, les talibans appelés à "inclure les femmes" dans la vie publique
-
Euro-2024: les Bleus passent en quarts aux forceps et au mental
-
CNews première chaîne info de France pour le deuxième mois d'affilée
-
Partage illégal de données: la justice norvégienne confirme une amende record pour Grindr
-
Euro-2024: Kylian Mbappé n'a toujours pas la frite
-
Carrefour rachète officiellement Cora et Match et conservera la seconde enseigne
-
La Russie revendique la prise de deux nouveaux villages en Ukraine
-
Euro-2024/France: La revanche de Kolo Muani
-
Législatives: Macron dos au mur après la défaite du premier tour
-
Un Boeing d'Air Europa atterrit au Brésil après des turbulences, au moins 7 blessés
-
Les salariés de Samsung appelés à une grève immédiate
-
Tour de France: journée historique pour Girmay et Carapaz
-
Grèce: les incendies près d'Athènes maîtrisés mais l'été s'annonce difficile
-
L'ex-éminence grise de Trump, Steve Bannon, se rend en prison pour purger sa peine
-
Les traces d'un rituel aborigène vieux de 12.000 ans découvertes en Australie
-
Avec la mort de Kadaré s'éteint une "voix monumentale" de la littérature
-
Pérou: ouverture du procès contre l'ex-candidate à la présidentielle Keiko Fujimori
-
La Cour suprême repousse encore le procès fédéral de Trump
-
Mauritanie: Ghazouani réélu président au premier tour
-
Législatives: Macron rappelle à ses ministres qu'il a été élu grâce à la gauche face au RN
-
Wall Street en hausse au début d'un nouveau semestre
-
L'ouragan Béryl se renforce à nouveau à l'approche des Caraïbes
-
Euro-2024: l'Angleterre navigue à vue, sans élan ni brillance
-
Espoir pour les dauphins dans le Mékong : leur nombre remonte au dessus de 100
-
Espagne: la justice refuse d'amnistier Puigdemont, qui reste visé par un mandat d'arrêt
-
Législatives: pour éviter une majorité absolue au RN, les désistements se multiplient pour le second tour
-
Espagne : la justice refuse d'amnistier Puigdemont et maintient le mandat d'arrêt
-
Succès électoral de l'extrême droite en France : la presse internationale fustige Macron
-
Législatives françaises: Donald Tusk évoque "un grand danger" pour la France et l'Europe
-
Tour de France: départ de la 3e étape vers Turin, les sprinteurs sur les dents
-
Venus de l'étranger, des Chinois adoptés en quête de leurs origines
-
Air France-KLM dit souffrir de l'"évitement" de Paris pendant les JO
-
Publicité ciblée: l'UE estime que Meta viole les règles sur les données personnelles
-
Boeing réintègre Spirit AeroSystems, une partie reprise par Airbus
-
Législatives: pour éviter une majorité absolue au RN, l'heure des désistements pour le second tour
-
Accusations de violences sexuelles: les cinéastes Jacquot et Doillon en garde à vue à Paris
-
Gym: Simone Biles en route vers les Jeux de Paris
-
L'armée israélienne frappe le sud de Gaza après le tir de 20 roquettes sur Israël
-
Au pied du mont Fuji, les randonneurs plutôt favorables au paiement d'un droit d'accès
-
Gaza: le directeur de l'hôpital al-Chifa et des "dizaines d'autres prisonniers" libérés par Israël
-
La Bourse de Paris ouvre sur un bond de 2,59% après le premier tour des législatives en France
-
Cuba et la Corée du Sud se préparent à ouvrir leurs ambassades
-
L'eurosceptique Hongrie d'Orban prend la présidence de l'UE
-
Législatives: après le tour de force du RN, l'heure des tractations pour le second tour
-
Euro-2024: sans pitié, l'Espagne éteint le rêve géorgien
-
Les ténors du Parti démocrate serrent les rangs autour de Biden
-
Du FN au RN: de la marginalisation à la banalisation en 50 ans
-
Turquie: marche des fiertés éclair à Istanbul, une dizaine d'arrestations
-
Grèce : série de feux de forêt près d'Athènes, été difficile en vue
-
Législatives: le pari raté de Macron
![En Serbie, les opposants au lithium relancent les manifestations](https://www.portugalcolonial.pt/media/shared/articles/21/bc/6f/En-Serbie--les-opposants-au-lithium-187494.jpg)
En Serbie, les opposants au lithium relancent les manifestations
Plus d'un millier d'opposants à l'ouverture d'une mine de lithium dans l'Ouest de la Serbie ont manifesté vendredi, lançant un ultimatum au gouvernement et espérant une nouvelle vague de contestation deux ans après la première qui avait mis fin au projet.
Sur une scène face aux manifestants, les organisations à l'appel du rassemblement ont lu leur demande : l'interdiction - inscrite dans la loi - de l'exploration et l'exploitation du lithium en Serbie.
"Nous vous donnons 40 jours. Et si au 41e jour la loi n'est pas adoptée, nous bloquerons le pays, nous harcèlerons le gouvernement", a lancé Marijana Petkovic, militante du mouvement "Ne damo Jadar".
Rio Tinto, le géant minier australien qui espère pouvoir exploiter les milliers de tonnes de lithium dont regorge cette région de Serbie, a beau expliquer depuis des mois que l'impact écologique sera minime, les manifestants n'en croient rien.
"Je crois que les nappes phréatiques seront contaminées. Je n'ai pas besoin d'écouter qui que ce soit, je n'ai pas besoin de scientifique : aucune mine ici n'est écologique, alors celle-là non plus", explique dans le cortège Petar Cergic, un mécanicien de 44 ans.
Drapeaux en main et chants patriotiques sur les lèvres, toutes celles et ceux venus à Loznica espèrent faire plier une fois encore le gouvernement.
Parmi les manifestants, une trentaine de militants arrivés à pied depuis Belgrade, à plus d'une centaine de kilomètres, afin de prouver leur résolution à lutter contre le projet.
"Nous voulions montrer notre détermination en venant à pied depuis Belgrade, pour que Rio Tinto (qui possède le terrain, ndlr) et le gouvernement réfléchissent à deux fois à ce qu'ils font", explique à l'AFP Ivan Bjelic, militant du mouvement écologiste "Mars sa Drine".
Le rassemblement a été organisé à l'appel de l'Alliance des organisations écologiques de Serbie, et est soutenu par une grande majorité de l'opposition. Plusieurs activistes ont pris la parole avant la fin du rassemblement, vers 22H (20H GMT) pour expliquer leur opposition le projet de Rio Tinto baptisé "Jadar" du nom de la rivière qui coule non loin.
- "Patriotisme" -
Manifester contre le projet "c'est la plus grande preuve possible de patriotisme", pour Katarina Popovic, professeure à la Faculté de philosophie de Belgrade.
"N'importe qui s’intéresse ne serait-ce qu'un peu à ce pays, en laissant toutes les idéologies de côté, tous ceux qui se préoccupent de cette terre, du futur de nos enfants, sont là aujourd'hui".
En 2021, de grandes manifestations à Belgrade avaient mis un coup d'arrêt à ce projet d'extraire plusieurs dizaines de milliers de tonnes de lithium par an dans cette région. Un "or blanc" essentiel à la fabrication de batteries, crucial pour la transition écologique, et dont regorge cette partie de la Serbie.
Mais les opposants craignent que cette mine souterraine ne pollue le sol, les eaux etc.
"Le projet signifierait des ravages irréversibles", affirme Zlatko Kokanovic, vice-président de l'association "Ne Damo Jadar". "Cela nous laisserait sans eau pure, polluerait l'air et le sol".
Pour le géant minier australien, ces craintes sont infondées. Il a publié mi-juin une première étude dans laquelle il explique que toutes les mesures possibles seront prises pour limiter les impacts environnementaux.
Et dénoncé "une vaste campagne de désinformation à partir d'éléments diffamatoires, avançant sans preuve que Rio Tinto et le projet Jadar auraient des répercussions nocives et destructrices sur l'environnement et la santé publique".
Découvertes en 2004, les réserves de Jadar pourraient, selon Rio Tinto, produire annuellement 58.000 tonnes de carbonate de lithium, 160.000 tonnes d'acide borique, et 255.000 tonnes de sulfate de sodium. Ce qui en ferait un des gisements les plus importants d'Europe pour le lithium.
Après avoir arrêté les travaux en 2022, le président serbe a annoncé au Financial Times que si Rio Tinto présentait de bonnes garanties, "la mine pourrait ouvrir en 2028".
Son Premier ministre, Milos Vucecis, a expliqué mardi à l'AFP qu'il ne laisserait jamais "personne détruire les rivières, les champs, les forêts, les montagnes".
Mais "si la Serbie possède un tel potentiel économique, intéressant pour tout le continent européen, alors cela peut être un tournant non seulement économique, mais aussi politique", a-t-il ajouté.
M.A.Vaz--PC