- Ce que l'on sait de la disparition de 4 adolescents en Equateur
- Wall Street termine proche de l'équilibre et sans direction claire après Noël
- Irak: les restes d'une centaine de femmes et enfants kurdes exhumés d'un charnier
- Un accident de car dans une zone touristique de Norvège fait trois morts
- Raids israéliens meurtriers contre des sites contrôlés par les rebelles au Yémen
- Poutine dit que la Slovaquie a proposé d'accueillir des pourparlers sur l'Ukraine
- Syrie: un responsable du pouvoir déchu arrêté après des combats meurtriers selon une ONG
- La France doit être plus ambitieuse en matière de baisse de consommation énergétique, selon l'Autorité environnementale
- Explosion en 2024 des décès de migrants dans la traversée vers l'Espagne, selon une ONG
- Canal de Panama: "aucune ingérence" chinoise et aucun changement à négocier avec Trump, affirme Mulino
- Une première base militaire française au Tchad a été rétrocédée
- Israël annonce avoir frappé des cibles militaires des Houthis au Yémen
- "Urgence environnementale" au Pérou après une fuite de carburant dans une zone touristique
- Mozambique: 125 morts en trois jours de violences, l'opposition ne désarme pas
- Le cyclone Chido, désastre environnemental à Mayotte
- Après Macron, Bayrou dimanche et lundi à Mayotte, avec Borne et Valls
- Mozambique: 125 morts en trois jours de violences post-électorales (ONG)
- Panne d'un câble en Baltique: un pétrolier venant de Russie dans le viseur de la Finlande
- Savoie: appel à la vigilance après une série d'avalanches
- Syrie: opérations contre des groupes armés pro-Assad, au moins six morts
- Angleterre: Manchester City ne sait plus gagner, même contre Everton
- Effondrement d'un pont au Brésil: de nouveaux corps retrouvés, risque de pollution limité
- Moscou affirme que Paris a voulu établir un "dialogue" sur l'Ukraine "sans" Kiev
- Wall Street ouvre dans le rouge après Noël
- Le nouveau ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli a pour priorité de "simplifier"
- France: les microplastiques omniprésents dans les sols, selon l'Ademe
- Syrie: opération contre des pro-Assad au lendemain d'affrontements meurtriers
- Seize ans après une IRM litigieuse, la mort d'une trentenaire "en parfaite santé" en procès
- Indonésie: 20 ans après le tsunami, les survivants prient pour leurs morts
- Tennis: "affamée", Sabalenka est "prête" pour de nouveaux succès
- NBA: Steph Curry et LeBron James régalent pour Noël
- Corée du Sud: l'opposition dépose une motion de destitution contre le président par intérim
- Rétrospective 2024: Oksana Masters, championne tout-terrain
- Après les boxeuses des JO, le sport n'en a pas fini avec le genre
- Le Népal organise son premier festival de montgolfières
- Des vols retardés à la suite d'une cyberattaque contre la compagnie Japan Airlines
- Japan Airlines victime d'une cyberattaque, impact possible sur ses vols
- Mozambique: 1.500 détenus s'évadent profitant des troubles post-électoraux
- Manifestations de milliers de Syriens issus de la minorité alaouite d'Assad
- L'Asie commémore le tsunami de 2004, le plus meurtrier de l'histoire
- Vingt ans après le tsunami, la peur n'a jamais quitté les survivants d'Akkaraipettai
- Thaïlande: les survivants du tsunami et la mer
- Marée noire en Russie: des scientifiques critiquent la réponse des autorités
- Suriname: l'ancien président Bouterse, dirigeant autocrate et populaire
- Importantes manifestations de Syriens issus de la minorité alaouite d'Assad
- Des cadeaux revendus pour se faire plaisir plutôt que pour arrondir les fins de mois
- Le naufrage d'un cargo russe en Méditerranée, une "attaque terroriste", selon l'entreprise propriétaire
- Le Hamas et Israël s'accusent mutuellement de bloquer les négociations sur Gaza
- Charles III remercie les médecins après une année marquée par le cancer
- "Fin du monde": les cauchemars d'un collecteur de cadavres 20 ans après
De 2012 à 2022, comment "la finance" est passée sous les radars de la présidentielle
Adversaire de François Hollande lors de la campagne de 2012, "le monde de la finance" a, dix ans plus tard, presque disparu des discours des candidats à l'élection présidentielle. Et ce malgré les profits records réalisés par les banques en pleine crise du Covid-19.
Entre la promesse d'assouplir les conditions d'obtention de crédits immobiliers chez Eric Zemmour ou un plus grand contrôle et une hausse des taxes pour les banques chez Jean-Luc Mélenchon, plusieurs candidats ont fait des propositions pour le secteur, mais celles-ci sont rarement mises en avant et figurent peu dans le débat politique.
La finance n'est pas la seule absente, alors que la pandémie de Covid-19 et plus récemment la guerre en Ukraine ont relégué au second plan nombre de sujets.
Mais le contraste avec les précédentes campagnes présidentielles est saisissant. Comparé à 2012 surtout, quand le candidat du Parti socialiste, François Hollande, désignait "le monde de la finance" comme son "adversaire".
Parmi ses promesses de campagnes de l'époque: la séparation des activités de banque d'affaires et de banque de détail, et une augmentation des taxes, dans la foulée de deux crises successives, celle des "subprimes" et de la dette.
Les banques "étaient accusées d'avoir pris des risques excessifs, en exposant les déposants et en forçant les Etats à intervenir pour les sauver", se souvient auprès de l'AFP Eric Dor, directeur des études économiques de l'IESEG School of Management à Paris et Lille.
"Beaucoup de temps s'est écoulé depuis", poursuit-il, précisant que la réforme promise avait finalement été largement vidée de son contenu originel une fois le candidat socialiste élu.
A l'époque, "il y avait aussi un affrontement gauche-droite plus traditionnel avec des positions idéologiques qui pouvaient s'attacher facilement sur ce sujet et sur ce secteur", complète Bruno Jeanbart, vice-président de l'institut OpinionWay.
- Ancien banquier -
En 2017, si le sujet est déjà moins prégnant dans la campagne, les adversaires d'Emmanuel Macron l'attaquent, entre autres, sur son profil d'ancien associé-gérant à la banque Rothschild.
Dépeint en représentant de la "finance", notamment par Marine Le Pen dans l'entre-deux tours, M. Macron se voit obligé de se défendre d'être "soumis aux banques".
Le candidat avait alors appelé à "ne jamais être caricatural", "parce que les banques, on les déteste jusqu'au jour où on a besoin d'elles pour se financer".
Aujourd'hui, s'il demeure "des réminiscences" de son passé de banquier d'affaires, notamment avec la polémique sur le recours aux cabinets de conseil, en particulier McKinsey, explique Bruno Jeanbart, "c'est moins au coeur du débat".
Les critiques "vont plus s'organiser autour de ce qu'il a fait comme président que sur ce qui s'est passé avant", explique-t-il.
- Éclipsé par le climat -
En 2022, plusieurs candidats, notamment à gauche, continuent de proposer une plus grande régulation du secteur financier: réelle séparation des banques d'affaires et de détail pour Jean-Luc Mélenchon, "malus prudentiel" (qui exigerait plus de réserves en capital, nldr) pour les établissements finançant les énergies fossiles pour Yannick Jadot, ou "réquisition des banques" et regroupement dans un monopole sous contrôle des salariés et de la population pour le candidat du NPA Philippe Poutou.
A droite et à l'extrême droite, outre la promesse d'Eric Zemmour sur les crédits immobiliers, Marine Le Pen souhaite la création d'un "fonds souverain français" pour augmenter la rémunération de l'épargne et l'orienter vers "des secteurs stratégiques et de l'innovation". Quant à Valérie Pécresse, elle propose une "Banque nationale des jeunes" avec un remboursement des crédits différé, et une "Banque des Outre-mer".
Emmanuel Macron est lui resté prudent sur le sujet de la finance.
Mais, par rapport à il y a dix ans, "l'indignation de l'opinion publique a été canalisée vers toutes les entreprises responsables d'émissions excessives de carbone, du réchauffement climatiques", affirme Eric Dor.
Dans ce cadre, les banques passent entre les gouttes malgré les accusations des ONG sur le financement des énergies fossiles, et ce alors que le secteur a enregistré des bénéfices historiques en 2021, comme dans le cas de la BNP Paribas, du Crédit Agricole ou de la Société Générale.
Du point de vue de l'opinion publique, les grands groupes pétroliers "sont un peu les banques d'il y a dix ans", relève M. Dor.
V.Dantas--PC